Il m'arrive, le plus souvent, dans cette rubrique, de mettre en avant de jeunes loups aux crocs acérés. Peu de quadras, de quinquas ou de vétérans. Rien de tel aujourd'hui puisque c'est un fringant quinquagénaire qui occupe, aujourd'hui, le devant de la scène. Il vient de faire un départ tonitruant dans l'univers GPL. Voyez plutôt:

Inscrit en juin à la Ligue française il fait des débuts remarquables en D3 sur un des circuits les plus difficiles, le Nürburgring. S'il ne parvient pas à finir dans les points, il boucle quand même les 8 tours de sa première course officielle en s'adjugeant, au passage, le meilleur chrono en course et, également, une place sur la première ligne, avec le second meilleur temps en 8'17.

Pour un début, on pourrait, aisément, moins bien démarrer.

La suite sera à la hauteur. La trêve estivale achevée, il fait ses débuts chez F1 Legends, à rouen, fin août. Là, il s'élance directement parmi les meilleurs et sa 5è place sur la grille se termine en 2è marche sur le podium à l'issue des 30 boucles de la course.

Une semaine plus tard, le 2 septembre dernier, il va enfoncer le clou et signer définitivement son entrée fracassante parmi les meilleurs. Là, c'est chez les ténors de la GPL CUPS qu'il va briller. On est, là, face à ce qui se fait de plus dur, le mode 100%. Deux mois après ses débuts c'est les retrouvailles avec le Ring. La différence c'est qu'ici on double la durée ou presque. 15 tours c'est plus de 2 heures de course.

Encore second sur la grille, mais avec un temps amélioré de 10 secondes, il va obtenir le meilleur temps au tour durant la course et mener sa lotus à la victoire malgré l'opposition impuissante d'une dizaine de pilotes chevronnés.

Tristan Bot redonne ainsi espoir aux "plus de 40" et nous prouve, d'une part, qu'un nouveau venu peut faire capituler la crème de la crème, et, d'autre part, qu'un père peut encore tenir la dragée haute à ses "fils".