A MOI LE BAQUET - COURSES 113 A 122 - 30.09-04.01.12

 

 A MOI LE BAQUET - COURSE 113 A 122 - 30.09.11-04.01.12

Bye bye l'été, l'automne est là et avec lui l'entrée dans la dernière ligne droite de cette saison 2011.

 

COURSE 113 - 25.09.11 - PLANETE GPL - DUNDROD 65

 

Je n'ai pas de souvenirs de la séance de test de ce circuit disputée au mois d'août mais mon premier objectif était déjà de passer sous la barre des 4 minutes.

 

Ça demande de connaître un minimum le circuit sans en maîtriser encore toutes les subtilités. C'était chose faite lors de la première séance d'entraînement du 31 août. Après un 4.07 pendant les essais, je sortais un 3.51 comme meilleur tour pendant la course. Philippe Barbé et Jean-Luc Vidal étaient déjà bien affûtés puisqu'ils me collaient un tour dans la vue au bout des 9 boucles de la séance.

 

Lors de la 2è session d'entraînement, le 14 septembre, je n'étais pas en état de rouler et séchais donc cette traditionnelle séance du mercredi.

 

Il n'y a pas de temps moyen pour s'étalonner sur ce circuit mais un temps médian de 3.35.9 qui me semblait bien difficile à approcher. J'en ais confirmation lors de la dernière séance d'entraînement car si je m'améliore je ne passe que de justesse la barre des 3.50 puis signe un 3.47 comme meilleur tour lors de la course. Je suis loin des meilleurs, évidemment, puisqu'ils sont plusieurs à être à 3.30 ou en dessous. Philippe, bien qu'en Ferrari sur ce circuit plutôt taillé pour les Lotus ou Eagle, obtient même un très joli 3.25.9. Pendant la course j'apprends à tourner régulier et ne finis qu'à un peu plus d'une minute trente du vainqueur du jour, Titi Douet, ce qui n'est pas si mal vu son niveau. Je prends confiance petit à petit et "m'approprie" en douceur le tracé.

 

Le lendemain jeudi je peux faire une nouvelle séance, avec les AI cette fois, similaire à celle de la veille : une demi-heure d'essais et 9 tours de course. J'ai opté ce jour-là pour un setup Spa qui va bien me réussir. Cet entraînement me permet d'expérimenter une fois de plus la voiture telle qu'elle sera le dimanche puisque j'ai décidé de faire un arrêt-ravitaillement le jour J. Mes temps continuent à s'améliorer avec un 3.42.5 aux essais confirmés par un 3.42.4 en course. Ma régularité en course progresse elle aussi puisque si je n'étais pas loin du cap des 35 minutes le mercredi, j'ai fini, là, sous les 34 pour boucler les 9 tours.

 

Je n'aurais pas moyen de rouler à nouveau d'ici le dimanche et devrait donc en rester là, côté chrono, même si mes temps partiels me permettaient d'envisager passer de justesse la barre des 3.40. Ceci étant je commence à bien connaître le circuit, dans ses grandes lignes en tous cas, même si certains passages me semblent encore un peu "flous".

 

Si je m'en tiens aux chronos des "préquals" la 9è place m'est promise sur la grille de départ. C'est ce qui va se vérifier non sans une progression aussi salutaire que surprenante de ma part le jour J. En effet, derrière moi ça n'a pas chômé et plusieurs ont progressé entre le mercredi et le dimanche. Je vais commencer par améliorer mon temps du jeudi au 4è tour en flirtant avec les fameux 3.40 évoqués plus haut (3.40.7) avant de les passer enfin avec un 3.39.5 au tour 6. La surprise vient du tour suivant où je sors un très inattendu 3.37.4. Je pensais ne pas encore connaître parfaitement le circuit mais à ce point là... Ce chrono était bien nécessaire pour garder ma 9è place et ce fut ainsi fait. En effet, Lefuret, lui aussi en Ferrari, signait un 3.41.8 alors que Gianni Alvaro améliorait lui aussi grandement ses temps passés et venait me chatouiller de très près avec un 3.37.6 dans son Eagle. C'était moins une !

 

Devant moi les 8 pilotes qui me devançaient aux préquals confirment leurs bons chronos : Philippe Barbé, Patrick Cornu, Michel Fournié, Frédéric Blanchot, Titi Douet, Jean-Luc Vidal, Eric Libourel et Maxime Lenclen occupent les 4 premières lignes avec des chronos allant de 3.27.6 à 3.35.9.

 

Au tomber du drapeau je m'élance plutôt pas mal et me porte à la hauteur de Maxime puis me laisse glisser de manière à ne pas risquer de l'accrocher au premier virage. Le premier tour voit mon leader, Frédéric, sortir à Hairpin et devoir laisser passer tout un wagon de concurrents. J'en fais partie et me retrouve donc 8è. Dans le 2è tour, à Leathemstown corner, Michel sort de piste et doit abandonner. Me voilà 7è. Peu après, Frédéric qui avait pu repartir me repasse et entame sa remontée. A The Quarries je me fais une grosse frayeur. Je sors de la piste bien comme il faut et me retrouve dans un champs. Heureusement, la voiture n'a rien et j'arrive à revenir en piste sans m'embourber nulle part. J'ai eu chaud. Je ne perd même pas de place malgré un tour que je boucle finalement en 4.04. Autant dire que les positions vont être figées pour un bon moment puisque je démarre le 3è tour avec 26 secondes de retard sur Frédéric et 18 d'avance sur Emmanuel Vega qui ferme la marche. Et oui, nous ne sommes déjà plus que 9.
L'écrémage à été encore plus rapide et violent que ce que je ne craignais.

 

Ma sortie ne m'a pas trop traumatisé et j'ai repris un bon rythme puisque je fais mon meilleur chronos de la course au 3è tour avec un sympathique 3.41.6. Les écarts se sont encore creusé car devant ça tourne comme des fusées. Frédéric m'a encore pris 4 secondes et Emmanuel en a perdu 8 de plus. Autant dire que je vais déjà bientôt passer en mode gestion. Je boucle un dernier bon tour en 3.42.1 avant de tourner au delà des 3.45 à partir du 5è passage. Peut-être ma sortie du 2è tour m'aura-t-elle calmé un peu, finalement, avec un peu de retard ? Il faut dire que derrière je ne vois pas pour l'instant Manu Vega me remonter. Notre écart est stable et devant seuls des abandons me permettraient de gagner des places.

 

A Joey's Windmill, Frédéric, alors 6è, se sort alors qu'il revenait sur Eric. Le temps de le revoir et il n'est à nouveau plus qu'un petit point au loin. Malheureusement pour lui, privé de pribluda il abandonnera quelques tours plus tard. En attendant, au début du 7è tour, il reprend le large alors que dans le même temps mon avance sur Manu est passé à 1mn44. De quoi voir venir comme on dit, même avec mon ravitaillement en ligne de mire.

 

Au début du 8è tour les choses se sont encore clarifiées : Manu ayant abandonné, je ferme la marche en 6è position. Frédéric à repris une marge d'une trentaine de secondes. Au 9è tour, alors qu'il n'était plus qu'à une douzaine de secondes de Maxime il finit donc par abandonner. De mon côté je boucle mon tour en allant faire mon ravitaillement. La phase de gestion proprement dite va commencer.

 

Maxime me devance d'une minute et le classement ne bougera plus sur toute la deuxième moitié de la course. A nouveau chargé en essence comme en début de course je n'avance cependant plus aussi vite, la fatigue venant. Je vais tourner entre 3.52 et 4 minutes faisant même un 17è et dernier tour en 4.10. Cette deuxième moitié de course laissera donc le classement inchangé malgré les arrêts aux stands pour réparation de Maxime (au 12è tour) et Titi (17è). Patrick Cornu devance donc Titi puis Éric et Maxime qui finit, ma fin de course aidant, avec plus de 2 minutes trente d'avance sur moi.

 

Je ne suis pas près d'oublier les deux derniers tours, et en particulier le dernier, ou j'ai joué les marins des pistes bringuebalant d'un côté à l'autre. Heureusement que je termine à un tour du vainqueur, finalement, car je ne sais pas si je serais venu à bout d'une 18è boucle.

 

Quoi qu'il en soit l'essentiel est fait, obtenir des points dans ce championnat, objectif réaliste mais pas si évident au sein d'un plateau qui, globalement, chrono en main me dépasse de la tête et des épaules. Tout le reste sera du bonus et c'est déjà motivant en soi.

 

Allez, pensons à la prochaine course sur un circuit un peu du même genre et que j'affectionne particulièrement, Spa, chez F1 Legends.

 

COURSE 114 - 02.10.11 - F1 LEGENDS - SPA

 

Jeudi 29 septembre. J-3, il est grand temps de s'intéresser à Spa.

 

Sur le serveur F1 Legends, après deux tours sous les 3.27 je termine ma session d'entraînement avec un 9è chrono en 3.26.4, meilleur temps du jour. Je ne suis pas très loin de mon record sur ce circuit mais ce n'est pas encore ça. 3.25.7 est un chrono que j'ai bien du mal à battre. C'est mon pb depuis juillet 2008, à l'époque où je jouais encore aux palettes et je n'ai pu que l'égaler l'an dernier en off.

 

Samedi je me fais une deuxième séance, en off, cette fois pour me mettre un peu en condition de course, sur 5 tours, avec les AI. En effet, la barre pour l'avant-dernier serveur étant à 3.22.5, on oublie.

 

Lors des essais de cette séance je fais encore un 3.25.7. Mais c'est dingue ! Je suis donc condamné à rééditer toujours ce même chrono. Je fais cette petite course qui se passe pas mal avec un 3.25.9 au 4è tour mais surtout un 3.24.65 au dernier. Ça y est ! Enfin mon pb est tombé après 3 ans et dans les grandes largeurs. Une bonne seconde de mieux, ce n'est pas rien. Quelques changements dans la façon de passer les vitesses sur certains virages et c'est fait.

 

Le dimanche je ne suis pas trop en état de rouler mais Spa est un de mes circuits préféré et il faudrait que je sois alité pour ne pas vouloir aller y rouler. Je ne suis pas trop mal lors des essais mais ça ne va pas durer. 3.25.4 dès le premier tour lancé, ça se confirme le 3.25.7 devient vraiment obsolète surtout que je fais un 3.25.1 lors de mon 8è et dernier tour. 6è sur le serveur à l'issue des préquals avec mon 3.26.4 je confirme en obtenant la même place malgré une amélioration de plus d'une seconde.

 

Il faut dire que les autres ne sont pas restés les deux pieds dans le même sabot. C Lefuret, Pierre-Yves Delobel et Yves Perrin confirment leur supériorité alors que Pascal Lepihive et François Fk réalisent des chronos plus en rapport avec leurs potentiels respectifs. Je devance par contre Thierry Cassagne et Michel Comello qui m'avaient surpassé lors des préquals.

 

Le drapeau vert tombe et la petite troupe prend son envol sans incidents particuliers si ce n'est pour Marc Florkin qui ne pourra même pas franchir la ligne de départ. J'ai la seule Ferrari du plateau alors que Pierre-Yves Delobel est en Honda. On trouve aussi une Cooper, deux Brm et deux Lotus, le reste du plateau étant constitué sans surprise d'Eagle.

 

Je m'élance prudemment en prenant le sillage d'Yves. Rapidement Thierry qui me suivait part à la faute et perd plusieurs places mais peut continuer. Je débute le 2è tour en suivant de près Jean-Yves qui a du laisser filer Yves. Derrière moi c'est désormais Paul Sablayrolles qui me suit comme une ombre. Au virage de la source je freine visiblement beaucoup plus tôt que Paul et il est à deux doigts de me rentrer dedans. Comme sur le moment je pense qu'il a raté son freinage je décide de le laisser passer juste après le virage car il est visiblement beaucoup plus fringuant qu'aux essais. Me voilà 7è au début du 3è tour. A la fin du tour je suis revenu sur Pierre-Yves qui a fait une erreur mais je n'ai pas pu le passer cependant. A la source nous sommes quatre à être regroupés dans cet ordre : Pierre-Yves, moi, regroupés, Pierre-Yves, moi, Michel et Thierry. Nous nous tenons en moins de 4 secondes au début du 4è tour.

 

PY semble avoir des problèmes mécaniques mais je reste prudemment dans son sillage. Il va d'ailleurs rapidement reprendre de la vitesse et creuser à nouveau l'écart. Au début du 5è tour c'est Thierry à dépassé Michel et nous prenons un peu le large sur Michel. Il passe déjà 15 secondes derrière nous au début du 6è tour alors que devant nous avons par contre toujours PY en point de mire. Aux combes c'est Paul qui se loupe et Py, Thierry et moi pouvons passer avant qu'ils ne repartent. Me voilà 5è, Yves ayant abandonné peu avant. Peu après je laisse passer Thierry et sa Lotus peu avant la carrière, n'étant pas en état de rouler sous les 3.30. Me revoilà 6è.

 

Je suis 5è au début du 10è tour, Pascal ayant abandonné sans que je ne le sache. Deux tours plus tard les écarts semblent vouloir se stabiliser : j'ai 15 secondes de retard sur Thierry et une dizaine d'avance sur Michel. Mon rythme n'est pas très rapide mais plutôt régulier puisqu'il oscille entre 3.29 et 3.32 du 7è au 14è. C'est au début du 15è tour que les choses vont vraiment commencer à se gâter. J'avais repris une seconde au pilote que je suivais, Pierre-Yves (Thierry l'ayant dépassé) et 9 d'avance sur Michel. Malheureusement mon rythme fléchissant nettement c'est en 3.35 que je bouclais mon 15è tour.

 

Dans le 16è, logiquement, j'ai du laisser passer Michel d'autant que je tournais alors en 3.41 ainsi qu'au tour suivant et même 3.44 au 18è et dernier tour. Il était vraiment temps que ça se finisse car je n'étais plus en état de rouler à un rythme qu'on puisse qualifier de course, ralentissant nettement aux endroits dangereux comme, par exemple, à Masta. Si je redevenais 6è après le dépassement de Michel j'allais finalement récupérer ma 5è place, Thierry finissant par abandonner dans l'avant-dernier tour.

 

Pas mécontent de valider mon joker en finissant la course je regrette cependant de l'avoir subi plutôt que vécue pleinement car vu mes chronos de l'an dernier (j'en suis à plus d'une minute cette année) j'avais largement de quoi finir devant Michel et même embêter jusqu'au bout Pierre-Yves pour le podium.

 

Allez, ça ira peut-être mieux l'an prochain. Maintenant c'est Bathurst qui est au programme, un autre grand classique, mais là Spa pareil.

 

COURSE 115 - 16.10.11 - F1 LEGENDS - BATHURST

Vendredi 14 octobre. Ouch ! Bathurst c'est dans deux jours, il serait peut-être temps que je m'y mette. Le circuit n'est pas d'une énorme difficulté (ça c'est je que je me dis au début) mais ce n'est quand même pas Monza. En plus je n'y ai pas roulé depuis plus de trois ans et une course en BCRL donc ça ne devrait pas être du gâteau. Un petit aller-retour sur le GPL rank pour aller voir les temps de référence et savoir à quelle sauce je vais être mangé. 2.05.5 en temps médian, un temps moyen inexploitable (foutus temps aberrants non expurgés de la base...). Pour en savoir plus je pousse le vice à aller voir ces temps pour la Ferrari et la Brabham. Il se peut que je choisisse cette dernière qui ne doit pas être trop mal ici même par rapport à ma préférée, l'italienne. 2.05.6 en médian et 2.07.6 en temps moyen pour celle-ci et 2.06 et 2.07.5 pour la Brabham. Ça donne quoi parmi les chronos réalisés dans les préquals F1 Legends ?

 

41 pilotes ont roulé, 12 seulement ont confirmé leur participation. Hou la, on se tâte ? Bon, le meilleur est en 1.57.x, Ok !  2.02.4 pour être sur le premier serveur. Ça aussi j'oublie. 2.07 pour être en bas du 2. Ah, ça c'est peut-être faisable. On va voir. Je vais déjà aller voir le circuit. Ah ! Une bonne demi-douzaine d'addons. Bon, va falloir mettre les doigts dans le cambouis pour se faire un petit pack de derrière les fagots. Je fais ça un peu à la hache, de toute façon y'a rien de plus récent que 2004. Si Thomas Laechele se penchait sur le circuit ça serait sûrement bien cool. Je vais voir si je peux me trouver des setups de Dark. Sympa, ils sont dispos, que ce soit pour la Ferrari ou la Brabham. Je vais déjà rouler un peu avec la rouge, on verra après.

 

Comme je le craignais le circuit est dégueulasse. A mixer le tout à l'arrache je n'ai pas obtenu grand chose de bon. L'asphalte, surtout, est dégueu au possible. Bon, tant pis, ce sera comme ça. Je me fais une petite course avec les AI et la Ferrari. 2.12.5 près les 15 minutes d'essais, ça va être chaud pour les 2.07. Je pars 12è pour 5 tours de course et je finis 11è en tournant régulier avec un meilleur chrono en 2.10 au dernier tour et 2.09.5 de potentiel. Bof, bof. Dans la foulée je refais une séance similaire avec la Brabham avant de prendre de "mauvaises habitudes". La chtiote est bien mieux sur cette piste ou alors ça vient de moi et du fait que je me suis déjà remis un peu la piste en tête. Éternelle question.

 

Je fais un 2.08.9 aux essais avec un potentiel de 1 seconde de mieux. En course c'est pas la même chose. La bestiole est nerveuse, un peu trop nerveuse. Dans le sinueux je ne fais que des conneries et ne boucle pas un tour sous les 2.16. Parti 6è (ou 8è) je finis 17è. Autant le setup semble réussi pour la Ferrari autant Dark n'a apparemment pas trouvé la stabilité avec l'anglaise. Chatouilleuse dans le sinueux et carrément chahuteuse lors du gros freinage de la grande ligne droite de fin de tour. J'oublie. Tant pis, je vais prendre la Ferrari. Tant pis pour le chrono, ça sera le dernier serveur comme à peu près toujours. Fais chier. Je vais essayer de finir avant tout, comme d'hab.

 

Après un petit café j'ai finalement viré tout ce que j'avais installé et retrouvé mon vieux pack de 2008. C'est presque plus moche, à certains endroits, mais la piste est bien et immédiatement mes chronos tombent. Je me refais une petite séance avec les AI et en 15 minutes d'essais et 5 tours de courses je fais 2.08.1 et un potentiel de 2.07.4. Ça redevient "jouable".

 

Dans la foulée je vais sur le serveur F1 Legends pour valider un chrono pour dimanche. Le café ferait-il effet ? Toujours est-il que j'ai l'impression d'être boosté, façon adrénaline au max. Le premier tour lancé est extra en 2.06.4 et le 3è m'ôte toute hésitation sur mon niveau du moment puisque je sort un 2.06.1. Un temps j'avais cru à un clocksmash, mais non. Au tour suivant je confirme avec un 2.06.6 puis un autre chrono du même tonneau au 10è tour. Ce pack me va bien, la piste est bien visible, ses abords également avec une ligne blanche la délimitant parfaitement, pas de bordure et une très bonne visibilité tout autour. Me voilà 26è sur 43 ce qui me donne pour l'instant une place sur le serveur 2. Cool et inespéré ! Enfin, encore faut-il attendre de voir qui va améliorer ses chronos et qui va confirmer sa participation. J'ai un potentiel de 2.05.3 mais je pense qu'il est sujet à caution avec des sorties de pistes supposées à la jonction de sections. Être sous les 2.07 me satisfait déjà bien, on verra si ça me donne vraiment une place sur le 2. J'espère.

 

Je confirme ma participation. Pour l'instant on est 14 et je suis 11è avec près d'une seconde et demi de retard sur David Rainier, juste devant moi. Hum hum, ça sentirait finalement le haut du 3 ? Grrr, on verra bien.

 

Dimanche, 14h00. C'est bon, j'ai la dernière ou avant-dernière place sur le serveur 2. Ça s'est joué à rien. Finalement, même si avec une seconde pile d'avance sur le 1er du serveur 3 c'est bien la dernière place du 2 qui m'échoit. Tendu !

 

Dimanche, 19h00 passé. J'ai finalisé la vidéo de la première course du nouveau championnat Planète mais je ne suis pas frais. J'aurais mieux fait de faire une grosse sieste. Ça ne va pas être le top même si le challenge sera juste de finir puisque devant moi, en dehors de Pierre-Yves Delobel qui me bat de 2 millièmes, Gianni pointe à plus d'une grosse seconde. Il va falloir juste finir, ça serait déjà beau. Si j'en termine je ne serais sûrement pas devant les meilleurs du 3. Va falloir que je revois ma préparation, revenir aux fondamentaux comme ils disent.

 

Début des essais, je démarre par un 2.07.9 puis un 2.07.3. Pas trop mal mais encore assez loin de mon 2.06.1. La piste est étroite, on est assez nombreux et même si le circuit est assez long il m'est difficile d'avoir un tour clair. Il faut dire que pour une fois je ne suis qu'avec des pilotes nettement plus rapides que moi ce qui change bien évidemment considérablement la donne. J'essaie de ne pas de gêner et de faire un bon temps quand même. Pas facile, d'autant que si tout le monde roule vite ici, tout le monde ne maîtrise pas parfaitement le fait de ne pas sortir des stands sans gêner ou de bien gérer ses sorties en tenant compte de ses chronos et de ceux des autres. Du coup ça bouchonne parfois et on se gène alors qu'il y avait moyen de faire autrement. Mes essais se passent ainsi et je fais finalement quand même un tour (le 6è) sous les 2.07 mais je suis loin de ce que j'aurais pu faire avec un petit 2.06.9. Pas trop de regret finalement, de toute façon, je suis loin de tous et seul Pierre-Yves Delobel était à ma portée avec son 2.06.5. Même Gianni Alvaro à encore beaucoup amélioré ses chronos puisqu'il fait un furieux 2.04.1. Diable !

 

Je vais donc m'élancer 14è et bon dernier sur cette grille de départ. Les meilleurs sont en 2.01.9 (Éric Libourel), 2.02.6 (Titi Douet) et 2.02.7 (Rolf Halbheer), autant dire un monde entre nous. J'ai quand même la satisfaction de tenir mon rang, seul le poleman me battant (de quelques centièmes) sur le serveur d'en dessous. Pour une fois que je n'y suis pas, je ne vais pas bouder mon plaisir, depuis le temps que ça ne m'était plus arrivé.

 

Le flagman s'anime et, secouant son chiffon vert, nous libère dans un rugissement énorme. En bas de la grille et en raison de la pente, Pierre-Yves et moi ne voyons pas le flagman, et c'est donc avec un temps de retard que nous partons enfin. Dès le premier tour un gros accident élimine Christian Michel, Hervé Nicolas, Kaspar Kaynakli et Jean-luc Vidal. Arrivé sur les lieux du crash avec David Rainier je patiente quelques secondes que la piste se dégage tout en essayant de bouger légèrement, craignant d'être retiré par le jeu. Un peu plus loin c'est Gianni Alvaro qui part à la faute et doit abandonner après avoir dégagé la piste le plus vite possible pour ne pas gêner. David et moi lui devons la suite de notre course car nous arrivions à ce moment là. A la fin du premier tour me voilà donc déjà 8è suivi de David. Je pensais bien que ce circuit allait être meurtrier mais pas à ce point là. Dans le 2è tour je laisse rapidement passer David car il va bien plus vite que moi.

 

Ma course s'arrête la ou quasiment car ensuite il ne se passera presque plus rien en ce qui me concerne. Beaucoup trop fatigué je dois me contenter de rouler bien en dessous de mon niveau et je vais très vite avoir un tour de retard sur les premiers. Avant la mi-course je récupère la 8è place suite à l'abandon de François Jeanmougin. Pénalisé par un pribluda qui s'affole dès qu'il s'agit de m'afficher les pilotes qui me prennent un tour, c'est l'oeil en permanence dans les rétros qu'il me faut boucler une grosse partie de la course. Même Pierre-Yves Delobel, 7è, me prend un tour assez rapidement. Si j'ai tourné plutôt régulier (en 2.11 voire 2.12/2.13) du 3è au 11è tour c'est ensuite 2.15/2.16 du 12è au 16è tour puis carrément 2.20-2.30 au delà du 17è tour. Lamentable !

 

La déception vient de la fin de course. J'avais roulé lentement mais en plus j'avais pris soin de préserver le moteur des sur-régimes que pouvaient générer les nombreuses bosses du circuit, s'il on n'y prenait pas garde. Las, si je ne casse quasiment jamais le moteur de ma Ferrari, cette fois-ci il était écrit qu'il en serait autrement. Il m'a manqué à peu près une minute pour ne pas figurer au nombre des abandons. Déjà pointé à trois tours du leader mon moteur m'a lâché d'un coup dans l'interminable ligne droite qui précède l'arrivée. J'ai pu finir le tour en roue libre mais le leader était en train de boucler son dernier tour, quelque part derrière moi, quand j'ai franchi la ligne. S'il m'avait passé avant la ligne j'aurais été classé à 4 tours mais sans abandon. Pas de chance !

 

Quoi qu'il en soit ça ne change pas grand chose au résultat, j'aurais fini 8è quand même mais j'aurais, tant qu'à faire, préféré que ce "calvaire" se finisse autrement. Enfin, je relativise quand même, j'aurais accompagné presque jusqu'au bout les 18 pilotes, tous niveaux confondus, qui ont pu boucler cette course (finalement) très difficile.

 

Allez, je passe à la suite, la prochaine course Planète à Salzburgring, en espérant que je serais en meilleur forme pour une course plus exaltante.

 

COURSE 116 - 23.10.11 - PLANETE GPL - SALZBURGRING 1974

Flash-back au mercredi 7 septembre. Ce jour-là avait lieu la séance de test du circuit de Salzburgring. On était onze prêts à en découdre tout en découvrant cette future aire de jeu du championnat à venir. Aux essais je n'étais pas vraiment au point avec un meilleur tour en 1.18.1 alors que le meilleur (Patrick Cornu) tournait déjà en 1.11.4. En course j'améliorais un peu mais avec un 1.16.9 restais de loin le plus lent de cette première séance, Jean-Luc Vidal me devançant avec un 1.16.2. En gros il y avait du boulot pour aller chercher le temps médian, 1.12.3 ou même le temps moyen, 1.13.1.

 

Mercredi 12 octobre, les choses sérieuses commencent avec la première séance d'entraînement. Bonne répétition pour la course puisqu'on est une quinzaine à se presser sur ce petit circuit autrichien. En ce qui me concerne je progresse un peu en faisant un 1.15.8 au 4è tour, chrono que je confirme au 17è et dernier tour des essais, sans améliorer cependant (1.15.9). En course j'arrive à continuer ma progression avec un 1.14.5 au 5è tour puis six autres sur sept dans les mêmes eaux dont un 1.14.0. La fin de séance est bonne avec 4 derniers tours entre 1.13.9 et 1.14.0. Malheureusement le dernier tour m'offre un gros freeze qui met un terme définitif à la soirée. Inquiétant, d'autant que j'avais eu le même problème au même moment lors de la séance de septembre.

 

Mercredi 19, nous voilà dans la dernière ligne droite de cette préparation. J'ai un peu de mal ce soir-là à améliorer mon meilleur chrono, ne faisant que 3 tours sous les 1.15 lors des 14 premiers tours des essais, dont un 1.14.2 au 12è. Au 15è j'améliore enfin avec un 1.13.6 puis 1.13.5 au 19è. Pendant la course je prends un peu plus mes marques en faisant 8 tours sous les 1.14. Je frôle le temps moyen au 13è tour (1.13.2) et il tombe enfin avec un 1.12.7 au 18è tour. Ce sera mon seul tour sous les 1.13, le temps médian attendra.

 

Au final je me place 10è sur 17 des pré-qualifications ce qui est plutôt mieux que ce que je fais d'habitude dans ce championnat. C Lefuret, lui aussi en Ferrari, est en dedans avec un 1.12.9 et je devance même mon opposant habituel, Gianni Alvaro, qui est en 1.13.1 en Lotus. Devant moi je trouve mon Team Leader, Frédéric Blanchot, en 1.12.0, en Cooper, alors que les huit premiers se tiennent en moins d'une seconde avec des temps allant de 1.10.7 à 1.11.6. Reste à confirmer mon rang le dimanche aux essais.

 

Le dimanche, justement, je suis plutôt mieux que lors des deux courses précédente (Spa et Bathurst) et je vais pouvoir défendre correctement mes chances. Une bonne sieste m'a fait le plus grand bien. Lors des essais je bloque un peu aux alentours des 1.14.0 mais je finis quand même par faire un 1.13.3 au 10è passage. Je fais ensuite deux autres chronos à quelques centièmes de celui-là mais sans améliorer et la barre des 1.13 ne sera pas franchie. Ceci dit je n'ai pas de regret, Gianni ayant signé un joli 1.12.3 et C Lefuret un 1.11.9. Je suis donc 12è sur 16 sur la grille avec une bonne marge sur Yves Perrin et son 1.14.6. Aux premières places les 4 meilleurs sont sous les 1.11, les sept premiers se tenant en huit dixièmes.

 

Le départ est donné. Tout le monde s'élance sans anicroches. Enfin, dès le premier virage ça se gâte. Jean-Luc Vidal part à la faute et c'est la panique en fond de grille. Quatre pilotes passent mais Jean-Luc rebondit vers l'intérieur de la piste. Je me faufile de justesse alors que derrière ça se passe plus ou moins bien. Ça accroche un peu ou beaucoup. Benoît Terlain y laisse une roue et doit abandonner. A la fin du premier tour me voilà donc 11è sans avoir rien fait, si ce n'est avoir les yeux bien ouverts. Au 4è tour, profitant de la lutte entre Gianni Alvaro et C Lefuret je me rapproche des deux. Me voici juste derrière Gianni et nous n'allons plus nous quitter, ou quasiment. Au 5è tour Maxime Lenclen fait du jardinage dans une courbe et C Lefuret sort au même endroit pour en faire autant. Hop, deux places de gagnées !

 

Je suis donc 9è au début du 6è tour avec une seconde de retard sur Gianni et 7 d'avance sur C Lefuret. 8è au début du 7è tour, Philippe Barbé ayant du s'arrêter aux stands pour réparer. Un peu plus loin on prend un tour à Michèle Bonnard, déjà en difficulté. Derrière nous C Lefuret et Jean-Luc reviennent comme des balles et font la jonction puisqu'ils tournent 2 secondes plus vite au tour. Regroupement au 9è tour, dans la deuxième courbe du circuit. Thierry Cassagne à qui on allait prendre un tour se sort à l'extérieur. Ralentissement, Gianni passe, je le suis, mais derrière, si C Lefuret continue sans encombre, Jean-Luc qui le suivait de près part aussi à la faute. Je continue sans en savoir plus. Fin du tour, on dépasse Michel Fournié qui inspecte le bord de la piste et me voilà 7è. Début du 10è tour, Gianni à pris 2 secondes d'avance sur un trio de Ferrari : C Lefuret et Jean-Luc, qui est déjà revenu, apparaissent en gros dans mes rétros. Jean-Luc passe C Lefuret mais se sort peu après et reperd le contact.

 

Début du 12è tour, on prend un tour à Jean-Luc qui est aux stands pour réparer. Ses acrobaties ont définitivement eues raison de sa monture et sa course est, pour ainsi dire, terminée, en tous cas pour bien figurer. Comme on dit, sans maîtrise la puissance n'est rien. Je laisse passer C Lefuret, inutile de bouchonner, c'est dangereux pour tout le monde. Au tour suivant Philippe me passe aussi et me voilà à nouveau 9è.

 

14è tour, Philippe et Gianni s'accrochent et je repasse Philippe en récupérant sa 8è place. Début du 15è tour, me voilà donc intercalé entre Gianni et Philippe avec 3 seconde de retard sur l'un et 6 d'avance sur l'autre. On prend un second tour à Michèle. Le dépassement se déroule sans problème. Au début du 18è tour je suis revenu dans la même seconde que Gianni. Au début du tour suivant Philippe nous joue l'éternel retour et je le laisse passer dans la ligne droite des stands. Me voilà 9è. Tour 22, Michèle nous "rend" un 3è tour. Tour 24, c'est les leaders qui commencent à nous rattraper. Patrick Cornu, tout d'abord, qui me prend un tour. Il faut dire qu'il vient de tourner en 12.8 et moi en 1.14.3., ça aide. Dans la foulée je prends un tour à Yves Perrin qui semble galérer un peu. Gianni à pris un peu d'air et me devance désormais de 5 secondes mais il n'a pas encore laissé passer Patrick.

 

Début du 27è tour, je croise à nouveau Michèle qui vient de sortir des stands. 29è tour, je viens de faire un joli 1.13.3 mais Michel Fournié tourne une seconde plus vite. Revenu du diable vauvert il s'empare tranquillement de ma 9è place. Me voilà à nouveau 10è, à ma vraie place en somme. Début du 31è tour, me voilà revenu à une demi-seconde de Gianni. On prend un 5è tour à Michèle, très à la peine. A la fin du tour suivant c'est Éric Libourel qui me prend un tour. Après son passage devant Gianni, tour 34, je ne suis plus qu'à 4 dixièmes de celui-ci devant les stands.

 

Tour 37, on prend à nouveau un tour à Michèle qui continue son petit bonhomme de chemin. Un peu plus loin c'est chaud : on prend un 2è tour à Yves alors que David revient sur nous et fait la jonction pour nous prendre un tour. Yves s'écarte et on passe tranquillement. Au début du tour suivant David passe et continue sa route vers un premier podium. 40è passage, on prend un 7è tour à Michèle. 41è tour, c'est mon team leader, Frédéric Blanchot, qui à son tour me prend un tour. J'ai beau tourner régulier et pas trop lent, sur un circuit aussi court on a vite fait d'être vraiment largué par rapport aux meilleurs. Dans la foulée Titi Douet en fait autant. Gianni les laisse passer aussi et notre mano à mano peut reprendre : 6 dixièmes d'écart au début du 42è tour.

 

45è tour, on croise à nouveau Michèle. Dans la tension de la course je n'avais pas eu l'impression de la doubler aussi souvent. Je finis presque le tour à côté de Gianni : un dixième d'écart sur la ligne. Au tour suivant c'est Philippe, qui tourne deux secondes plus vite que moi à ce moment-là (1.12 contre 1.14), qui me prend un tour. Début du tour 48, on passe à nouveau à 2 dixièmes l'un de l'autre, Gianni et moi. Pour nous c'est le dernier tour car Patrick Cornu me dépasse pour la deuxième fois. Avec mon pribluda qui ne m'indique pas les noms des pilotes qui me prennent un tour je n'ai pas pris le risque de gêner un des premiers de la course. J'avais une infime chance de passer Gianni sur la ligne tellement j'étais près de lui mais j'ai préféré ne pas finir la course sur une mauvaise note. Ironie du sort, sur le papier je termine à un tour de Gianni, Patrick ne le passant pas avant la ligne.

 

Quelle course ! Même en finissant seulement 10è je me suis vraiment bien amusé à "batailler" tout du long avec Gianni.

 

Allez, vivement Zandvoort, pour la prochaine course F1 Legends, sur un circuit que j'aime bien même si je n'y suis guère performant. En espérant que je m'y amuserai autant qu'en Autriche.

 

COURSE 117 - 30.10.11 - F1 LEGENDS - ZANDVOORT

Vendredi 28 octobre, 19h00. Hou la ! Il serait peut-être temps que je m'intéresse à Zandvoort.

 

Une petite incursion sur le serveur d'entraînement F1 Legends et je me dis vite que ça sent bon. Je pars d'un pb de 1.29.25 à l'embrayage (1.28.78 aux palettes) donc je me dis que, pour commencer, faire un temps sous les 1.30 pour cette séance de reprise serait déjà pas mal. Fort heureusement et de manière assez inattendue, les choses vont aller beaucoup plus vite que prévu (et espéré). Dès le 2è tour lancé je fais un 1.29.9 mais au tour suivant c'est carrément 1.28.65. Ouch ! Mais que m'arrive-t-il ? Même mon très vieux pb palettes à déjà mordu la poussière. Incontestablement, le feeling est bon en ce moment, même si je ne roule guère plus que d'habitude, et l'adoption d'un grand écran m'aide vraiment beaucoup. Qu'est-ce que ça va donner quand j'aurais mon cockpit, peut-être le mois prochain ? Avec un confort vraiment optimisé, ça va donner...

 

Je confirme au 10è tour avec un 1.28.76. Waw ! Encore un tour sous mon ancien pb absolu, ce n'était donc pas un hasard. Au tour suivant je fais même encore mieux et signe mon nouveau pb absolu avec une toute petite amélioration et un 1.28.63. Je confirme encore avec les 13 et 14è boucles en 1.28.68 et 1.28.85. Trois derniers tours (18 au 20è) entre 1.29.1 et 1.29.2 pour une pincée de régularité et voilà la séance de qualification terminée. Autant dire qu'il ne sera pas besoin d'y revenir, cette session d'une demi-heure m'aura profité au-delà de mes espérances. Au passage mon rank à l'embrayage n'est maintenant plus qu'à 5 centièmes de mon vieux rank palette (+26.45). La bascule va bientôt se faire.

 

Une petite piqûre de rappel à base d'un quart d'heure d'essais et quelques tours de course, demain avec les AI, et je devrais être fin prêt. Au niveau du training, par contre, pas de miracle : 41 pilotes participants et une barre pour le serveur 2 aux alentours des 1.27. Je serais donc sur le 3, sans regrets. A l'impossible nul n'est tenu. Les meilleurs du 1 sont, eux, sous les 1.23. Vraiment un autre monde...

 

Samedi je me fais une petite séance comme prévu : 15 minutes d'essai et 8 tours de courses. Un peu de roulage dans l'après midi pour découvrir la (très bonne) version finale du Lac d'Oo et faire une vidéo du fantastique circuit de Landmark m'ont remis la voiture et le volant dans les pognes. Je ne m'attendais quand même pas à la séance de déglingo qui va suivre.

 

J'ai réglé les Ai un peu au dessus de mon niveau pour que la pole soit à peu près au temps médian (1.28.26). La mise en jambe est un peu laborieuse mais au 4è tour je sors un 1.28.81 qui me rassure. Mes chronos d'hier ne doivent donc rien au hasard. Je "comprends" vraisemblablement mieux ce circuit ou en tous cas j'arrive a faire un peu mieux ce qu'il y a a faire. Les 4 tours suivants ne sont pas terribles maix au 9è tour je bats à nouveau de peu mon tout frais pb d'hier : 1.28.58 sur le tableau du panneauteur. Le tour suivant (le dernier) est encore plus fabuleux : 1.28.34. Là c'est significatif, encore un quart de seconde de mieux. Il y a comme un déclic. Me voici 3è sur la grille, derrière Brabham (1.28.18) et Clark (1.28.30). Derrière moi un autre pilote est sous les 1.29 et 4 sous les 1.30.

 

La course débute et je m'élance au mieux : je passe en tête au premier virage. "Facile", nous étions à trois de front en première ligne. Petit à petit je prends de l'avance pour finir par l'emporter avec 8 secondes d'avance. Ce n'est cependant pas l'essentiel. Ce sont mes chronos qui retiennent beaucoup plus mon attention. Au 3è tour j'améliore encore mon pb en 1.28.12, temps que je confirme au tour suivant avec un 1.28.22. Au 5è tour j'améliore encore et signe mon nouveau pb, passant au passage la barre symbolique des 1.28 : 1.27.80 !

 

Encore deux tours entre 1.28 et 1.28.5 et j'en termine par un chrono confirmant mon nouveau niveau avec un 1.27.84. Y'a pas de doute, une heure de roulage en deux jours qui n'aurait pas pu être mieux utilisée : un pb embrayage qui progresse de près d'une seconde et demi et un pb absolu de près d'une seconde pleine. Je n'y aurais jamais cru si on me l'avait prédit. Au passage la bascule annoncée à eu lieu, mon nouveau rank (+25.67) est tombé de près de 8 dixièmes et est désormais quasiment uniquement constitué de chronos "embrayage". Après mise à jour et vérification de mon rank je suis en fait à +22.15. J'ai du louper quelque chose à un moment. J'ai 6 pb sur 11 à l'embrayage.

 

Du côté du serveur F1 Legends les choses ne sont pas restées en l'état : 39 pilotes ont confirmé et le dernier du serveur 2 est, à ce moment-là, crédité d'un 1.26.63 (l'avant-dernier 1.26.16). Autant dire que c'est du lourd et que je n'avais aucune chance. Au final, le dimanche soir, c'est 42 pilotes qui ont confirmés (sur 48) et le cut était à 1.26.9 pour le serveur 2 (1.25.4 pour le 1). Je suis 9è du 3. J'aurais été 5è si j'avais fait mon pb sur le serveur d'entrainement. Ca ne change donc pas grand chose. Je vais viser la fin de course et, éventuellement, une place d'honneur. Tout dépendra du taux d'abandon et de ma forme du moment.

 

Avant les essais je garde en tête que mon meilleur chrono en off devrait me permettre d'être cinquième sur la grille et non 9è comme ma place officielle aux préquals. De quoi se motiver car les essais ne sont pas de tous repos. Entre les tours mal gérés des uns et des autres et les retours en piste approximatifs il est difficile de trouver un tour clair. Je trouve quand même une fenêtre lors du 3è tour pour faire un 1.28.16 qui est déjà pas mal puisque à moins de 4 dixième de mon pb. Je fais un peu moins bien au tour suivant mais au 5è tour je sort un 1.27.63 qui me surprend évidemment : battre mon pb pendant les essais officiels, sur un papy, pour moi c'est pas banal. Ce chrono me permet carrément d'accrocher la 4è place. Le pied !

 

Lors des tours suivants pas moyen de passer sous les 1.28 alors je décide lors des dix dernières minutes de ressortir avec le plein. Bien m'en a pris car je n'avais pas roulé dans cette configuration de puis l'an dernier. Je me rassure en enchaînant 5 tours bien réguliers entre 1.28.58 et 1.28.76, de quoi envisager la course avec sérénité.

 

Je suis donc derrière Éric Bilodeau en Cooper qui me bat de 5 petits centièmes et 14 sur Jean-Hugues Delobel, comme moi en Ferrari. Richard Pomponne est loin de ses 1.28.28 des préquals et sort une pole digne du serveur supérieur avec un ahurissant 1.25.97. Derrière moi il y a Tristan Lefèvre en Honda avec un 1.28.33.

 

Le flagman s'agite et nous voilà partis !

 

Alors en tête Richard Pomponne part à la faute dans le 3è tour. Me voilà déjà 3è. 20 secondes plus tard c'est Jean-Hugues qui redescend d'une séance de grimpette sur un talus. Je passe sans encombre et me voilà donc déjà second après moins de 5 minutes de course. J'entame le 5è tour avec 4 secondes de retard sur Éric mais si j'ai fait presque jeu égal avec lui aux essais je sens bien que je ne vais pas pouvoir tenir son rythme même si je me sens plutôt pas mal, beaucoup mieux qu'à Bathurst en tous cas (c'est pas dur), et que j'ai l'impression de pouvoir tourner comme une horloge.

 

Je pense prendre déjà un tour à Pierre Demarle mais j'apprendrais plus tard qu'il était en fait en train d'abandonner, sa monture ayant malheureusement perdu 2 roues.

 

Au début du 6è tour c'est à Michel Comello que je prends déjà un tour alors qu'il est en vadrouille sur le bas côté à gauche de la piste. Un peu plus loin Pierre est toujours à la même place. Il a du mal visiblement à s'extraire de la carcasse chiffonnée de sa Cooper. Au 13è tour je reviens sur Philippe Girard pour lui prendre un tour alors qu'il venait de faire une figure libre sans conséquence devant le leader.

 

Alors que je pensais qu'il allait me laisser passer dans la ligne droite des stands il n'en est rien et nous entamons l'un derrière l'autre le 14è tour. Au moment où je pense qu'il m'ouvre la porte il part en fait en glissade de la gauche vers la droite alors que je me portais à sa hauteur. Heureusement nous n'allions pas trop vite (140-160 km/h) et l'accrochage n'est pas dramatique. On repart tous les deux, Philippe toujours devant. Quelques secondes plus tard il heurte une bordure côté droit de la piste puis se cale au bord, ralenti et me permet de passer.

 

Désormais les jeux sont faits puisque l'avance d'Éric avoisine maintenant les 25 secondes et qu'à partir du 16è tour il me faut composer avec un moteur qui semble avoir souffert dans le choc. Le son est passé dans des tonalités aiguës plutôt désagréables et inquiétantes. Je n'aurais dès lors de cesse d'essayer de ne pas dépasser la barre des 10000 t/mn pour minimiser le risque de casser mon précieux moulin. De toute façon, derrière, Yves Perrin et JH Delobel sont à plus de 20 secondes et l'écart ne va faire que croître malgré un rythme ralenti de mon coté.

 

Au 18è tour je prends un second tour à Michel Comello et le reste de la course ne sera plus rythmé que par le dépassement un peu "crispé" des attardés et la gestion attentive et inquiète de mon moteur, un œil sur le compte-tour. L'incident m'a marqué car la course aurait pu s'arrêter là. Au tour 21 c'est Djee, toujours exemplaire dans ces phases de course, à qui je prends un tour. 29è boucle, je croise à nouveau Michel que je dépasse sans incident. Un peu plus loin dans le tour c'est sur Philippe que je reviens à nouveau avec un peu d'appréhension mais là tout se passe bien.

 

Au 34è tour c'est Jean-Luc Mouton, alors 6è, que je dépasse pour la première fois. Au 37è tour c'est Michel que je passe encore alors qu'il revenait en piste. Les 6 derniers tours se passent sans croiser personne mais toujours inquiet pour mon moteur que j'aurais quand même fini par mener au bout malgré mes craintes.

 

 

Rendez-vous maintenant sur le fabuleux tracé de Landmark où il y a vraiment de quoi bien s'amuser.

 

COURSE 118 - 13.11.11 - F1 LEGENDS - LANDMARK

J'avais fait quelques tours fin octobre sur ce circuit pour en faire une petite vidéo de présentation et le premier contact avait été une très bonne surprise comme GPL nous en réserve de temps en temps (remember Jacarepagua). A cette occasion j'avais été rapidement à l'aise sur ce circuit, d'autant plus quand j'avais opté pour mon setup habituel de Spa, ce circuit s'en rapprochant grandement. Les 2.35 du temps moyen étaient vite passés et je faisais alors un meilleur temps aux alentours des 2.32 / 2.33. La barre des 2.30 me semblait un objectif raisonnable d'autant plus qu'elle correspondait avec le temps médian (2.29.96) qui est souvent mon objectif final.

 

Jeudi 10 il était temps de se mettre sérieusement à l'ouvrage, la course arrivant en fin de semaine. Débarquement sur le serveur d'entraînement de F1 Legends pour y inscrire un temps et pouvoir participer. Mission accomplie en une vingtaine de minutes puisque dès le 7è tour je signais un 2.29.92, ce type de circuit me convenant parfaitement. Je décidais d'en rester là, me disant que ce chrono pourrait peut-être même suffire à accrocher le niveau 2 pour cette course. De fil en aiguille c'est ce qui se produisit, Benoît Terlain obtenant la meilleure place du 3 à seulement 3 petits centièmes derrière moi. Au final je ne fit pas d'autres séances d'entraînement et décidais de garder de la fraîcheur pour le dimanche afin de ne pas m'écrouler en fin de course comme ça m'est arrivé plusieurs fois ces derniers temps.

 

L'ambition était simple cette fois ci, finir seulement, étant largement le moins rapide sur ce niveau 2 et, si c'était possible, ne pas me faire enrhumer par les meilleurs du 3. Petite bataille à distance, donc.

 

Dimanche, les essais démarrent et se passent bien. A 12 sur un circuit aussi long il faut dire qu'il n'y a pas de quoi se gêner. Dès mon premier tour lancé je fais un temps correct (2.30.7) preuve que j'ai bien le circuit en tête. Je fais même un 2.29.47 au 5è tour confirmant (mais en était-il besoin ?) que ma préparation était loin d'être suffisante pour aller chercher mes meilleurs chronos. En moins d'une heure de roulage il ne pouvait de toute façon en être autrement. J'aurais donc pu, j'imagine, aller passer la barre des 2.29 mais de toute façon ça ne m'aurait pas donné grand chose de plus. Le niveau 2 était atteint et je n'aurais pas pu suivre, cependant, les autres sur ce plateau-là.

 

Au tombé du drapeau je m'élance bien, comme souvent, et passe Tristan, à ma gauche, certainement handicapé par le poids de sa Honda. Je le laisse cependant reprendre son bien avant le premier virage. David me passe aussi, logiquement, car son temps aux essais me semblait anormalement faible. Bien m'en a pris car il creusera le trou rapidement.

 

La première moitié de la course va se passer sans faits notables, moi bien accroché à ma dernière place. En effet le premier abandon n'interviendra qu'au 3/4 de la course. Seul le pilote qui me précède changera à plusieurs reprises au gré des erreurs des uns et des autres. De mon côté je fais une course solide et sérieuse sans aucune sortie et avec un rythme plutôt régulier(2.31-2.32), ce dont je ne peux que me réjouir, évidemment. J'arrive à suivre Tristan de près (1 à 2 secondes) pendant quelques tours avant qu'il ne prenne le large petit à petit.

 

Au début du 13è tour, alors que je passe avec 4 secondes de retard sur Tristan, il se loupe dans le premier virage. Me voilà 11è. Au début du tour suivant je suis à une douzaine de secondes de Gianni et avec une marge de 9 secondes sur Tristan. Au début du 17è c'est François Jeanmougin qui me devance d'une dizaine de secondes alors que Tristan s'est loupé et passe avec près d'une demi-minute de retard. Peu après c'est François qui se sort définitivement. Au début du 19è tour je suis 10è et c'est à nouveau Gianni qui me précède, mais de plus de 20 secondes désormais. Dans les dernières minutes de course je récupère au final la 9è place, Olaf Lehmann ayant, lui aussi, abandonné.

 

Le dernier tour a failli m'être fatal. Alors que je pensais être tranquille, les premiers en ayant terminé, le vainqueur, surgissant de nulle part, a bien failli m'emporter dans sa sortie de "tour d'honneur". Ma première sortie ne fut heureusement pas fatale mais il s'en est fallu de peu. J'ai pu reprendre la piste et terminer ce dernier tour inattendu, finalement sain et sauf. Au total une soirée bien réussie malgré cet incident de dernière minute et un résultat intéressant à un niveau auquel je figure rarement puisque j'obtiens mon 2è meilleur résultat de l'année, en terme de points gagnés dans ce championnat. Résultat du en grande partie au fait que sur le 1 il y eut beaucoup d'abandon et que j'ai su tenir mon rang de petit poucet, surpassant à distance (pour une fois) tous les pilotes du niveau inférieur.

 

Allez, prochaine course dans le sud-ouest de la France sur le circuit du lac d'Oô réalisé par Tom Guérout.

 

COURSE 119 - 20.11.11 - PLANETE GPL - LAC D'OO

Retour au mercredi 9 novembre. Si j'avais déjà roulé un peu sur le circuit de Tom Guérout je ne m'y étais pas encore consacré sérieusement. Il était temps à l'occasion de cette première séance d'entraînement pour le championnat Planète. On était malheureusement que 7 en piste et, oubliant l'idée d'annuler cette séance qui m'avait traversé l'esprit un instant, je rejoignais donc sur la piste la poignée de braves qui avait décidé de me rejoindre ce jour-là.

 

Mon premier objectif était d'atteindre les 2mn22 soit le temps médian même si ce chrono n'est pas très significatif, peu de pilotes ayant laissé un temps sur le GPL Rank, ce circuit étant récent. Ce fut chose faite lors des essais avec trois tours sous les 2.23 et un dernier (le 11è) en 2.22.04. La course se passa bien aussi puisque j'ai pu tourner de manière régulière en bouclant 7 des 9 derniers tours sous les 2.22 avec un pb de 2.20.72 lors du 13è et dernier tour.

 

Mercredi 16 on était un peu plus nombreux en piste, dix, ce qui était sympathique. Mon nouvel objectif était d'aller chercher les 2.20 vu que je n'en étais pas loin la fois d'avant. Au 5è des 7 tours que j'ai pu faire lors des essais je n'en étais pas loin avec un 2.20.03. La course s'est ensuit bien passé avec 7 des 8 derniers tours sous les 2.21 dont 2 sous les 2.20 (2.19.8 et 2.19.9). A ce point-là de ma préparation je sentais bien le circuit avec un setup de Mexico qui me convenait bien.

 

Avant la course la hiérarchie était claire, j'étais 10è sur 13 avec près d'une seconde d'avance sur C Lefuret et une de retard sur Jean-Luc Vidal. Mais surtout Gianni Alvaro et moi avions fait exactement le même chrono, 2.19.77.

 

Dimanche c'est le grand jour et nous sommes 13 au rendez-vous. Au 5è tour des essais j'arrive à sortir un 2.19.9 puis 1.19.64 au tour suivant. Améliorant mon pb je me dis que ça suffit comme ça et passe le reste du temps en faisant mes premiers tours avec le plein. Les essais sont plutôt bons pour moi puisque c'est finalement une 9è place qui m'échoit. Je suis à une bonne seconde de Michel Fournié (en Cooper) et devance Gianni et C Lefuret (tous deux comme moi en Ferrari) de 12 et 23 centièmes. Autant dire que ça promet pour la course.

 

Au tomber du drapeau ça part mieux sur la ligne d'à côté que sur la mienne et Gianni me passe en prenant le sillage de Michel Fournié alors que de mon côté je pars doucement derrière Eric Libourel. Gianni se rabat logiquement devant moi quand le premier virage arrive. Grrr, une place de perdue. Au premier virage Jean-Luc Vidal fait comme lors de la précédente course Planète, à savoir se mettre au tas au plus vite, ce qui ne sera pas sans conséquence pour moi. Un peu plus loin c'est Titi Douet qui part à la faute à son tour. Le premier tour se poursuit et c'est Patrick Cornu qui abandonne déjà, moteur cassé. Au début du 2è tour je suis donc déjà 7è. Gianni me précède et C Lefuret me suit et nous formons une petite brochette de Ferrari mais ce dernier se loupe un peu dans le dernier virage et perd du terrain à l'approche du 3è tour. Dans ce tour-là on passe Philippe Barbé qui est allé inspecter un peu la pelouse en bord de piste. Dans la ligne droite des stands je laisse passer Titi Douet qui me reprend mon éphémère 6è place mais je laisse aussi du champs à Gianni. Je le reprendrai rapidement (mais temporairement) mais j'y laisse aussi une grosse partie de ma concentration. Parfois il en faut peu.

 

Début du tour 5, c'est Jean-Luc que je laisse passer et là pour moi c'est le coup de grâce. Je n'y suis plus du tout. Gianni à pris le large et je ne le reverrais quasiment plus, ne pouvant être au mieux qu'à quelques secondes de lui. Derrière moi, toujours dans ce tour-là, c'est Philippe Barbé qui remonte vers l'avant après sa sortie et je me paie même un tête-à-queue juste sous son nez. Là c'en est fait de moi, je suis vraiment ailleurs. Moral dans les chaussettes, je repars mais sans conviction. Philippe est passé mais aussi C Lefuret. Là ça y est je suis au fond du seau. Me voilà passé de la 6è à la 10è place en moins de deux. J'ai à peu près 13 secondes de retard sur Gianni, alors 7è, et c'est avec cet écart que je finirai la course. De quoi regretter. Au début du 7è tour je passe avec près de 2 secondes de retard sur Lefuret mais il se loupe au premier virage et je le repasse. Dans ce tour je me sors à nouveau, aggravant mon cas mais Lefuret qui s'était sorti une deuxième fois au virage suivant avait pris pas mal de retard et il ne peut faire la jonction.

 

J'entame le 8è tour à la 9è place avec 9 secondes de retard sur Gianni et 11 d'avance sur Lefuret. A mi-course (fin du 13è tour) je suis toujours avec 9 à 10 secondes de retard sur Gianni mais Lefuret à décroché et pointe à 21 secondes. Je tourne régulier mais je n'y suis pas pour autant. Dans le 15è tour Gianni perd du temps en revenant prudemment sur Michel qui est au ralenti, moteur en vrac. Au final je n'ai pas repris grand chose à Gianni, à peine plus d'une seconde, et je débute le 16è tour avec 8 secondes tout juste de retard sur lui. Fin du 16è tour, c'est la confusion : alors que j'allais prendre un tour à Yves Perrin dans la ligne des stands je dois lever le pied derrière Jean-Luc (qui revenait en piste) pour ne pas le télescoper. Encore de grosses secondes qui s'échappent au profit de Gianni. Ce n'est décidément pas mon jour. Mine de rien je suis alors à 3 secondes seulement de Gianni au début du 19è tour. Je ne sais pas quoi en penser car je n'ai rien fais pour ça mais peut-être à-t-il lui aussi été perturbé par cette phase de course et Jean-luc qui repart vers l'avant de la course.

 

21è tour, j'ai sûrement encore la tête à l'incident précédent et je me remets au tas. Et allez, c'est la fête ! Là c'est bien fini à 5 tours de la fin. Les 3 secondes et demi de retard sur Gianni vont se transformer en 13 secondes sur le panneaux du chronométreur au début du 22è tour. 10 secondes perdues une fois de plus, là la messe est dite. 8è je suis, 8è je vais finir. Les cinq derniers tours sont une formalité. Je ne commets plus d'autres erreurs mais mon écart avec Gianni ne bougera plus. Une course à oublier car je pouvais (devais) faire beaucoup mieux.

 

Allez, direction Moulinsart, le capitaine Haddock à invité F1 Legends sur son domaine et je compte bien être de la partie sur ce circuit extraordinaire à plus d'un titre.

 

COURSE 120 - 27.11.11 - F1 LEGENDS - MOULINSART

J'avais survolé récemment ce circuit magnifique et hors norme pour y faire une petite vidéo même si, finalement, c'est une AI qui avait réalisé la prise de vue, contrairement à Landmark où c'est moi qui m'y était collé.

 

J'avais quelques chiffres en référence et comme d'habitude c'était les temps médians et moyens fournis par le GPL Rank qui avaient retenus mon attention pour m'étalonner. En voyant ces chronos, justement, 2.39.2 et 2.42.9 pour la Ferrari et 2.36 et 2.40.3 pour la Brabham je me suis dit qu'il était temps de ressortir la mobylette (qui me fait souvent penser aux "pétrolettes" du mod 65 quand je la prends) plutôt que la Ferrari même si l'italienne m'est, de loin, plus familière.

 

Vendredi 25 novembre il était plus que temps d'aller vraiment poser ses roues là-bas, à deux jours de la course. L'idée de base était donc d'aller chercher au plus vite les 2.40 car 2.36 me paraissait bien ambitieux alors que ces 2.40, justement, semblaient pouvoir m'ouvrir la porte pour le niveau 2.

 

Une petite séance avec les Ai me semblait toute indiquée pour me familiariser avec le circuit et voir dans quelle forme j'étais. Bien que long ce circuit se mémorise finalement assez vite et c'est avec grand plaisir que j'ai repris contact avec la petite anglaise. J'avais programmé les voitures pour que la pole se situe aux alentours des 2.36 et c'est après 10 tours d'essais que j'obtenais une 7è place sur la grille. J'avais déjà bien le circuit en tête, avec un 7è tour en 2.42.6 puis des chronos allant crescendo avec 2.40.1 puis 2.39.8 et 2.39.5. La fameuse barre des 2.40 était donc atteinte et dépassée, somme toute assez rapidement. Il faut dire qu'avec un setup de Chris Moses pour Mexico cette petite braby était vraiment plaisante à conduire sur cette piste Tintinesque. La course s'était elle aussi bien passée puisque je terminais 4è au bout des 5 tours et que je faisais au passage de bons chronos avec un 2.39.9 au premier tour lancé mais surtout un 2.38.2 sur la dernière boucle.

 

De quoi envisager sereinement la suite, donc. Il était grand temps d'aller sur le serveur d'entraînement pour essayer d'y rééditer immédiatement les mêmes chronos. La chose fut assez vite faite alors que je n'y croyais pourtant guère, avec un 2.39.8 au 2è tour puis un 2.39.4 et enfin un 2.38.2 tant attendu. Un 6è et un 7è tour en 2.38.8 et 2.38.9 m'ont vite fait comprendre qu'il ne servirait à rien de s'acharner ce soir là. Je ne ferais rien de mieux. Un 8è tour foiré et un 9è en 2.39.3 et la messe était dite. Il était temps de plier les gaules et d'aller confirmer sa participation, quitte, éventuellement, à revenir le samedi si c'était possible.

 

Finalement je ne revins pas et le dimanche m'amena la bonne nouvelle, la barre pour le serveur 2 étant située à 2.40.7, le premier du niveau 3 faisant, lui, un 2.41.5.

 

Derrière moi se trouvaient donc 4 pilotes, C Lefuret me suivant en Ferrari avec une seconde pleine dans la poire alors que devant, hormis Pierre-Yves Delobel en 2.38, c'est Hervé Nicolas qui m'en a collé une dans la citrouille. Le premier du serveur est loin, lui, avec un 2.34.7. Restait à voir qui allait confirmer, progresser ou s'écrouler pendant les essais.

 

Lors des essais, justement, les choses ne vont pas se passer comme je l'aurais pensé. Avec un 2.38.2 j'aurais été 9è au départ, Pierre-Yves ne rééditant pas son chrono mais faisant un 2.38.6. Mais j'avais sous-estimé mon manque de préparation et, paradoxalement, j'ai continué à progresser pendant cette séance, changeant en particulier deux de mes passages, m'évitant deux changements de vitesses superflus. Économie toujours très profitable quand on joue à l'embrayage et qu'on privilégie donc également les décélérations au détriment des freinages de gorets.

 

Si j'ai comptabilisé 8 tours lors de ces essais, seuls les quatre premiers m'ont servi à quelque chose, les suivants étant complètement foirés (au delà des 2.55). J'ai démarré avec un 2.38.96 encourageant, mon objectif étant justement de faire sous les 2.39, à défaut d'aller titiller mon 2.38.2. Mais, dès le tour suivant, comme dit plus haut, tout s'est emballé et j'ai fait un 2.37.9 avant de sortir un 2.36.9 d'on ne sait où. Le 4è tour se soldait par un inutile 2.39.5 avant que tout ne parte en brioche (pour ne pas dire en gâche tranchée).

 

Cette progression me donnait au final une 6è place sur la grille, C Lefuret, devant moi, celui-ci s'étant également bien amélioré avec un 2.36.2.

 

Au tombé du drapeau je m'élance plutôt mal contrairement à d'habitude. Olaf Lehmann se porte presque à ma hauteur, à ma gauche, alors que devant ça s'envole et il y a rapidement un boulevard entre les cinq premiers et moi. Je conserve quand même ma place, Olaf jouant la prudence mais je sens bien une pression particulière, n'étant jamais si haut sur le grille quand je suis à ce niveau. Quand ça m'arrive je suis plutôt sur la dernière ligne. Dès les premières secondes C Lefuret est sous la pression de Christian Michel et il  se sort. Me voilà donc déjà 5è. Je laisse passer Olaf et David Rainier qui me suivent de près. Je préfère voir comment les choses vont se décanter plutôt que de risquer l'accident dès le premier tour. Me voilà 7è.

 

Derrière moi Phil Ebarti, un des trois pilotes faisant sa première course ce jour là, se sort alors qu'il vient de dépasser Gianni Alvaro et ne peut donc me passer. Dans le même temps, devant moi, c'est la Brabham de Michel Fournié qui est en perdition au milieu de la piste mais j'arrive à l'éviter. Me voilà à nouveau 6è dans un premier tour plutôt riche en incidents. Après le virage suivant, ça continue, c'est David Rainier et Olaf qui partent à la faute. Je passe David mais Olaf peut repartir devant moi. Juste derrière moi c'est ensuite Phil Ebarti qui accroche David.

 

Finalement j'entame le second tour en 5è position, avec trois secondes de retard sur Olaf et presque deux d'avance sur un des petits nouveaux, Jean Gueli. Il se rate un peu plus loin mais c'est David qui le remplace et me suit avec à peu près le même écart au début du 3è tour. J'ai perdu deux secondes de plus sur Olaf. Fait rarissime, j'avais nettement battu David aux essais mais là il retrouve son vrai niveau et ne fait qu'une bouchée de moi lors de ce tour. Je récupère donc ma 6è place au début du 4è tour. Peu après c'est Michel qui remonte vers l'avant et me rejette d'une place vers le fond du classement. Ça sent pas bon tout ça, moins bien classé qu'au départ, si tôt dans la course, sans avoir fait de bourde, ces essais n'étaient-il qu'un leurre ? J'en oublie presque certains abandons que je ne vois pas, Hervé Nicolas au 4è tour, par exemple, mais C Lefuret me passe aussi et me voila donc 7è au début du 6è tour.

 

Au 8è tour Rolf Halbheer s'est sorti et me voilà donc à nouveau 6è, ayant pu passer avant qu'il ne revienne en piste. Peu après c'est Olaf qui fait une boulette à la chicane et à perdu 3 places. Je suis le 4è à en profiter et peux passer alors qu'il est encore au ralenti. Me voilà donc temporairement 5è d'autant qu'il se loupe à nouveau dans le dernier virage et me donne de l'air.

 

Dans le même temps Christian Michel à abandonné et me voilà donc 4è au début du 9è tour. Je n'aurais pas imaginé que les choses allaient se décanter aussi soudainement. Au début du 10è tour j'ai 10 secondes de retard sur C Lefuret mais Rolf cravache et n'est déjà plus qu'à 4 secondes derrière. Il me passe avant la chicane et me rend la 5è place que je lui aurais volontiers laissé. Je la laisse peu après à mon poursuivant, Michel, devant, ayant abandonné.

 

J'entame donc la mi-course (fin du 12è tour) avec la 4è place et 8 secondes de retard sur Rolf et 5 d'avance sur Gianni.

 

Dans le 15è tour je sentais Gianni me grignoter tout doucement et je commets une mini boulette qui va se transformer en énorme connerie. Je rate un virage mais me rattrape presque et reste sur le bord pour ne pas gêner Gianni qui me passe. Lui, que j'avais pour une fois dominé, comme David, aux essais, me rappelle ma vraie place en course, dans ses rétros, et me voilà à nouveau 5è. Là où commencent vraiment les problèmes c'est que ce bord de piste est un petit talus et j'y suis quasiment perché. Après 2 tentatives et plusieurs passages en vue F10 je finis par m'en sortir comme par miracle. La voiture n'a rien mais j'ai perdu près de 50 secondes dans la bataille, bouclant le tour en 3.29. Autant dire que j'enrage. J'étais déjà furieux contre moi-même de devoir laisser David et Gianni devant alors que je les avais battu aux essais ce qui ne m'arrive quasiment jamais mais là il n'y avait plus qu'à tirer le rideau. Espérer qu'ils se plantent relevait de l'utopie la plus pure puisqu'ils sont tous deux au moins aussi bons finisseurs que moi si ce n'est meilleurs. Autant dire que la messe était dite.

 

Je n'avais plus qu'à me faire une raison et constater que je n'avais pas le niveau pour aller chercher les toutes meilleures places dans cette D2 ce qui est, somme toute, logique, n'arrivant à y accéder que rarement. Il me restait donc à finir bravement la course, chose dont je dois me contenter souvent mais c'était déjà pas mal vu que nous n'étions alors plus que 6 en piste, Pierre-Yves navigant quelque part derrière moi et fermant la marche. Gianni avait, lui, désormais 45 secondes d'avance. Un monde !

 

Seul fait notable lors des 7 derniers tours, l'abandon de C Lefuret qui me permettait de récupérer la 4è place mais attisait aussi mon dépit de finir juste aux pieds du podium.

 

Allez, direction la Normandie pour la dernière course F1 Legends de l'année et rejoindre le circuit de Rouen où je n'ai plus roulé depuis bientôt deux ans. Ça promet !

 

COURSE 121 - 11.12.11 - F1 LEGENDS - ROUEN

Mercredi 7 décembre, avant la séance d'entraînement Planète je décide d'aller faire un petit tour en off à Rouen. Il faut dire que la course F1 Legends est dans 4 jours et que je n'ai pas roulé sur ce circuit depuis janvier 2010 soit presque 2 ans. Je me demande bien ce que ça va donner.

 

Mes chronos de l'époque sont 2.02.2 à l'embrayage et 2.00.9, avant, aux palettes. Ça risque de ne pas suffire pour accrocher le serveur 2. Dans un premier temps j'espère m'approcher de mon pb à l'embrayage mais à ma grande surprise après 3 tours ratés et un 2.05.5 mon 5è tour me permet de faire un 2.01.7. Je n'aurais pas pensé battre mon meilleur chrono à l'embrayage aussi vite. Dès le tour suivant j'améliore encore avec un 2.01.1 qui me permet de me rapprocher de très près de mon pb absolu. Si je m'attendais à ça !

 

Samedi 10, la journée se termine, il serait peut-être temps que j'aille faire un tour sur le serveur F1 Legends pour pouvoir rouler le lendemain. J'espère m'approcher de mes temps du mercredi mais si je fais sous les 2.02 ça sera déjà bien. Dès le 2è tour c'est chose faite avec un 2.01.9 mais les 4 tours suivants sont ratés où ne me permettent pas d'améliorer. Les 4 tours suivants je fais un 2.01.3 puis deux autres tours sous les 2.02 et enfin un 2.01, nouveau pb embrayage. Si près de l'autre, une fois de plus je suis agréablement surpris.

 

Pour accéder au serveur 2 c'est quand même insuffisant, comme je le craignais. Les papys sont sans pitié. Le meilleur du 3 n'est pas loin des 1.59.5 et le dernier du 2 des 1.59. Je n'en suis pas encore là, loin s'en faut. Pour ce qui est des préquals je suis 3è mais loin de Thierry Cassagne qui a signé un joli 2.00.1.

 

Aux essais je m'arrange pour laisser une quinzaine de secondes d'avance aux 2 voitures qui s'élancent des stands avant moi pour ne pas être gêné. Malheureusement au bout de deux tours un des deux, un rookie, se retrouve devant moi. Loin de ses 2.02 des préquals il tourne en 2.08 / 2.09 alors que je vient de boucler un tour sous les 2.03. Pierre Demarle a pu le passer sans encombre mais je n'ai pas droit à ce régime de faveur. Il bouclera son meilleur chrono sous les 2.05 mais en attendant pas moyen de le passer. Glissade à gauche, bordure à droite, quoi qu'il lui arrive je n'ai pas le droit de continuer à mon rythme. Ce début de séance me semble bien mal embarqué. Il finit par se sortir mais je ne peux l'éviter. Il repart et j'en fais autant mais des stands, histoire de ne plus l'avoir dans les pattes et d'y retourner avec une voiture saine.

 

Je repars pour faire un 2.02.2 puis, un peu plus tard un 2.02.1 qui ne me donne alors que la 4è place sur la grille. Au tour suivant, à moins de 10 minutes de la fin, je fais LE chrono, un 2.00.64. Nouveau pb absolu, le précédent (palettes) tombant de plus de deux dixièmes. Je récupère la 3è place sur la grille, logique au vu des préquals. J'échoue à 4 petits centièmes de Thierry Cassagne pour une place en première ligne. Au tour suivant je fais un sympathique 2.01.3 et continue sur ma lancée, on ne sait jamais... Malheureusement, juste après le passage de la ligne un autre rookie me déboule dans les pattes au sortir des stands. Mal joué ! Je fais ce qu'il faut pour l'éviter mais me mange un talus. Là, ça sent la fin pour mes essais, il faudra se contenter de ça. Finalement je repars à 4 minutes de la fin. J'ai le temps de faire deux tours avec le plein histoire de voir comment la voiture se comporte ainsi. Pas du luxe vu que je n'ai plus roulé comme ça depuis la course F1 Legends 2010.

 

Au tombé du drapeau je suis donc derrière Jean Gueli, un des rookies, Thierry étant à ma droite. Il s'élance bien mais je démarre encore mieux. Devant, Jean s'envole et je peux donc prendre son sillage, m'emparant de suite de la 2è place. Mon début de course se passe bien. Je tourne assez vite mais surtout régulier : les tours 2 à 7 entre 2.02.7 et 2.03.3. Ça ne peut guère mieux commencer. Au début du 8è tour je compte une quinzaine de secondes d'avance sur Thierry qui vient de récupérer sa 3è place, laissé un temps à Gilles Sounier. Au virage de la scierie Jean s'est loupé et me voilà en tête. Au tour suivant je laisse repasser Jean avant la scierie. Au 14è tour Jean repart dans les décors. Il peut reprendre la piste mais je me retrouve à nouveau en tête.

 

Je vais à nouveau bien tourner avec une dizaine de tours entre 2.02 et 2.03. Au 16è tour Jean s'écarte à nouveau du droit chemin ce qui va me donner un peu d'air. Thierry n'est pas loin et passe second mais nous tournons à peu près au même rythme. Au début du 17è tour j'ai 4 secondes d'avance sur Thierry. Rapidement il va faire la jonction et nous allons rouler pas mal de tours de concert, à une seconde l'un de l'autre à peu près, pendant que Jean refait son retard petit à petit. Au début du 24è tour Jean qui menaçait directement Thierry retourne visiter les abords du circuit mais sa Lotus est décidément increvable. Au début du 26è tour c'est Thierry qui s'égare au même endroit. Nouvelle sortie au nouveau monde ce qui permet à Jean de repasser second. J'en profite pour reprendre un peu d'air et débute le 27è tour avec 6 secondes de marge.

 

Au 28è tour on revient à la scierie sur Benoît Terlain qui a un tour de retard. J'ouvre la porte car on est à deux doigt du strike : Jean sur moi et moi qui rebondit sur Benoît. Je vois la scène en une fraction de seconde et laisse donc Jean passer même si je sais que c'est la victoire qui m'échappe alors. Sur le coup je suis furieux : dépasser un adversaire direct en profitant du dépassement d'un attardé c'est quelque chose que je ne ferais jamais. Mais bon, c'est fait, je n'ai plus qu'à en prendre mon parti. On passe Benoît et on entame l'avant-dernier tour. On revient sur Djee qui fait de son mieux pour ne pas gêner mais est passé de manière peu académique et se retrouve en perdition devant moi. Un gros freinage me permet de ne pas l'emplâtrer mais je suis derrière lui et je perds encore un temps précieux alors que Jean est passé. J'essaie de passer Djee avant le nouveau monde mais ce n'est pas une bonne idée. On s'accroche et je suis même à deux doigts de tout perdre : l'empalement définitif sur les pneus est un grand classique ici mais heureusement je m'en sors par miracle. Djee peut continuer aussi, heureusement. La demi-seconde de retard que j'avais au tour précédent s'est transformée en trois bonnes grosses secondes au début du dernier tour et à moins d'une ixième boulette la cause est entendue. La victoire n'était pas prévue cette fois-là pour récompenser une course sérieuse et régulière. Tant pis pour moi.

 

Restait à penser à la dernière course de l'année à Dessauer pour ne pas ruminer cette frustration à l'issue d'une course qui était malgré tout l'une de mes meilleures de l'année en terme de performance pure. Pensez, mon chrono pour les 31 tours m'aurait mis 4è du serveur 2. Pas si mal !

 

COURSE 122 - 18.12.11 - PLANETE GPL - DESSAUER

Mercredi 7 décembre, première séance d'entrainement pour la course de Dessauer. Pour une fois j'ai choisi la Brabham dont les temps médians et moyens étaient de 1.36.2 et 1.38.7 alors que pour la Ferrari c'était 1.37.1 et 1.39.1. A la fin des essais je sors deux bons tours : un 1.34.7 qui est sujet à caution vu que je me suis beugné dans les bottes de paille à la première épingle mais aussi un 1.35.8 tout à fait correct. Ma course, elle, est plutôt réussie, tournant régulier et finissant 3è sur 10, juste devant Gianni Alvaro.

 

Le mercredi suivant je ne suis pas en forme et ne participe donc pas au training. Si je compte mon chrono de 1.35.8 ça me met au total 9è sur 11 des pré-qualifications, juste entre Eric Libourel, 1.35.7 en Cooper, et C Lefuret, 1.35.9 en Lotus.

 

Dimanche, jour de la course, je ne suis toujours pas trop en jambe. Je suis loin de mes meilleurs temps et je ne fais qu'un 1.37.6. Je suis loin des 1.35.0 de Jean-Luc Vidal et sa Ferrari mais 1.35.8 n'aurait rien changé, j'aurais quand même été 10è sur 11. Maigre plateau, hélas, pour la dernière course 2011. Je devance Yves Perrin qui signe, lui, un 1.38.8, également en Ferrari.

 

Je suis parti pour faire plus que jamais une course de touriste, le bras à la portière, et voir un peu ce qui va se passer sur ce circuit très piégeux où les bottes de pailles attendent un peu partout pour prendre les imprudents dans leurs filets.

 

Au tomber du drapeau je m'élance correctement me portant un instant à la hauteur de Jean-Luc avant de reprendre prudemment ma place d'avant-dernier. Je me méfie de la première épingle qui pourrait être un piège mortel pour beaucoup d'entre nous. Seul pilote en Brabham je laisse la Honda, les Cooper, Ferrari et Lotus prendre un peu le large.

 

A cette première épingle, justement, tout se passe à peu près bien et tout le monde peut continuer sans encombre. Au premier kink, juste après les stands Yves rate son freinage et me passe en pleine glissade mais me rends vite ma place, pris qu'il est dans les décors. Heureusement il pourra reprendre rapidement la course.

 

Au début du 4è tour Gianni Alvaro doit abandonner après s'e^tre pris dans les fameuses bottes de paille de la première épingle. Je l'évite, peux passer et me voilà donc 4è. A la fin du 7è tour c'est Jean-Luc qui se loupe à Paul-Greitzu-Gedenkstein. Je l'évite tant bien que mal et récupère sa 8è place.

 

Au gré des abandons je me retrouve 4è à mi-course. J'avais prévu un arrêt-ravitaillement que j'effectue sans souci et sans perdre de place. Il faut dire qu'on est déjà plus que 6 en piste.

 

La suite est plutôt sans histoire. En dehors du leader qui me prend un tour au 29è passage et de deux sorties un peu larges à kurve de Jugend il n'y a pas grand chose à raconter. Cette 4è place est une bonne façon de terminer l'année même si ma course en elle-même n'est pas brillante, juste sérieuse, comme souvent. Dommage que nous ayons été si peu nombreux et que certains pilotes aient abandonné sur problèmes informatiques.

 

Je termine l'année avec un taux d'abandon inférieur à vingt pour cent, ce qui est déjà en soi un bon résultat. Une seule victoire mais plusieurs podiums et pour la première fois une place dans le top 10 du MultiGPLigues. J'aurais signé direct si l'on m'avait promis ça.

 

COURSE

DATE

MOD LIGUE

CIRCUIT

DIV CLASS
95 09/01/2011 67 PGPL NELGTAW x 11E/17
96 23/01/2011 67 F1L MEXICO D3/4 7E/13
97 30/01/2011 67 PGPL ROAD ONTARIO 2006 x 10E/17
98 06/02/2011 67 F1L VAROSLIGET D3/3 12E/15 - ABD
99 20/02/2011 67 F1L WATKINS GLEN D3/3 7E/15
100 06/03/2011 67 F1L URBANYA D3/3 2E/17
101 20/03/2011 67 F1L MONACO D3/4 11E/13 - ABD
102 03/04/2011 67 F1L MOSPORT RAIN D3/3 2E/15
103 10/04/2011 67 PGPL ORAN PARK x 9E/13 - ABD
104 17/04/2011 67 F1L KYALAMI D3/3 2E/13
105 03/05/2011 67 F1L OPATIJA D2/3 5E/14
106 08/05/2011 67 PGPL PALERMO x 4E/16
107 15/05/2011 67 F1L SILVERSTONE D3/3 12E/15 - ABD
108 29/05/2011 67 PGPL LADLE x 8E/14
109 05/06/2011 67 F1L NURBURGRING D3/3 2E/14
110 26/06/2011 67 PGPL ILE DE MAN x 4E/14
111 04/09/2011 67 F1L MONZA D3/3 1ER/16
112 18/09/2011 67 F1L JOPS SIFFERT D3/3 4E/13
113 25/09/2011 67 PGPL DUNDROD 65 x 5E/15
114 02/10/2011 67 F1L SPA D3/3 5E/14
115 16/10/2011 67 F1L BATHURST D2/3 8E/14 - ABD
116 23/10/2011 67 PGPL SALZBURGRING 1974 x 10E/16
117 30/10/2011 67 F1L ZANDVOORT D3/3 2E/13
118 13/11/2011 67 F1L LANDMARK D2/3 9E/12
119 20/11/2011 67 PGPL LAC D'OO x 8E/13
120 27/11/2011 67 F1L MOULINSART D2/3 4E/14
121 11/12/2011 67 F1L ROUEN D3/3 2E/13
122 18/12/2012 67 PGPL DESSAUER x 4E/11

LE BILAN : 2011 / TOTAL

          28      23       6       1      

 122     94      23      7

Allez, 2011 est fini, vive 2012. Prochaine étape, Daytonight................................

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30/09/2011
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