ON LES A VU PASSER - ILS RACONTENT LE CHAMPIONNAT PLANETE 2011/2012 - 18.10.11-10.07.12

 

 ON LES A VU PASSER :

ILS RACONTENT LE CHAMPIONNAT PLANETE

Les participants à cette compétition vous racontent de l'intérieur ces courses qui nous réunissent. Bonne lecture.

MANCHE 1 - DUNDROD - COURSE DU 25.09.11

 PAR GIANNI ALVARO - RECIT DU 14.10.2011

L'inter-saison arrive au bout, le monde de la F1 n'est pas resté les bras croisés, de nouvelles écuries se sont formées, des pilotes sont partis mais d'autres les ont remplacés. Tout ce beau monde est impatient d'en découdre sur le bitume et c'est ici, en terre Anglaise, sur le très difficile et piégeux tracé de Dundrod qu'ils se sont donné rendez-vous. Les bolides ont été préparés, bichonnés, et sont l'objet du regard admiratif de la grande foule présente ici pour ce premier Grand Prix de la saison. Les médias sont aussi tous là, prêts pour le coup d'envoi de cette nouvelle saison, la saison 4.

Essais

 

L'heure approche, les bolides sont prêts dans les stands, les moteurs commencent à rugir. Les pilotes ayant revêtu leurs combinaisons, le casque et enfilé leurs gants, s'installent dans leurs bolides, la séance est ouverte.

M.Fournié (Fer) est le premier à s'élancer suivi par F.Blanchot (Coo), M.Lenclen (Bra), G.Alvaro (Eag), J-L. Vidal (Fer), P.Cornu (Coo), P.Barbé (Fer), M.Bonnard (Fer), Y.Perrin (Fer), R.4Ever (Fer), E.Vega (Coo), T.Douet (Coo), B.Ter (Bra), L.Libgo (Coo), et C.Lefuret (Fer).

 

P.Cornu est le premier à s'emparer de la pole, la séance fait rage. La bataille est rude et vers la mi-séance P.Barbé s'empare de la pole et malgré la détermination et l'effort de la concurrence il ne la quittera plus et est le premier poleman de la saison, sous les applaudissements du public.

 

Grilles de départ :

1- P.Barbe Fer , 2- P.Cornu , 3- M.Fournié Fer , 4- F.Blanchot Coo , 5- T.Douet Coo ,

6- J-L.Vidal Fer , 7- L.Libgo Coo , 8- M.Lenclen Bra , 9- R.4Ever Fer ,10- G.Alvaro Eag

11- C.Lefuret Fer , 12- E.Vega Coo , 13- Y.Perrin Fer , 14- M.Bonnard Fer, 15- B.Ter Bra

 


La Course.

 

Les bolides sont tous en position sur la grille, à leurs places respectives. L'attente est longue, les moteurs rugissent de toutes leur puissances, prêts à bondir. La concentration est au maximum, les mains sont moites, les lèvres sont sèches et soudain le drapeau se lève, les cœurs s'emballent, la respiration s'arrête... Soudain, sur un simple baisser de drapeau tous démarrent, les moteurs s'emballent, les pneus crissent sur le bitume, les bolides s'élancent en file indienne avec respect et prudence. La première course de la saison vient de démarrer. La meute avec P.Barbé en tête arrive dans l'ordre du départ à "Rock Bends" et passe sans problème. Arrivée à "Leathemstawn Corner", passage délicat, tous se passe bien. La prudence est de mise dans ce premier tour mais M.Bonnard (14) et B.Ter (15) s'en vont faire une balade dans les champs puis reprennent tout les deux la piste sans dommage. Ensuite, M.Bonnard (14) se fait surprendre sur la bosse à "Tullyrusk" et finit dans le mur. Course finie pour la sympathique M.Bonnard.

 

Un bout plus loin, à "Deer's Leap" c'est C.Lefuret (11) qui se fait surprendre. Après quelques manœuvres il reprend la piste sans dommage apparent en ayant concédé deux places. Plus loin M.Lenclen (8) talonne déjà L.Libgo (7) pour lui ravir sa place mais L.Libgo (7) résiste. M.Vega (11) sort de la piste à "Wheeler's Corner" et après une superbe glissade dans l'herbe peut reprendre la piste sans dégâts. cependant, il ne voit pas arriver Y.Perrin (12) et c'est le premier accrochage de la course. Y.Perrin (11), après une belle figure acrobatique sur la bordure s'en sort sans dommage et se retrouve devant M.Vega (12) qui peut aussi repartir. Rôle inversé à "Tornagrough", Y.Perrin (11) part a la faute, M.Vega (12) ne peut l'éviter et l'expédie sur la barrière où il reste accroché en mauvaise posture. Abandon pour Y.Perrin. M.Vega (12) se fait toucher par C.Lefuret (11) qui ne peut l'éviter et le passe retrouvant ainsi sa place du départ. Devant, P.Barbé (1) mène la meute dans le même ordre. F.Blanchot (4), alors 4ème, se fait surprendre à "Hairpin", s'en sort et reprend la piste en 9ème position. A "Dawson's Bend", tour a tour C.Lefuret (11) et B.Ter (13) sortent de la piste et traversent la haie. Bolides endommagés c'est l'abandon pour les deux.

 

Début du 2ème tour, la course est lancée. P.Barbé (1) passe en tête suivi dans l'ordre par P.Cornu (2), M Fournié (3), T.Douet (4), J-L.Vidal (5), L.Libgo (6), M.Lenclen (7), R.4Ever (8), F.Blanchot (9), G.Alvaro (10), E.Vega (11). M.Fournié (3) se fait surprendre et part à la faute à "Rock Bends" se retrouve les 4 roues en l'air et est contraint à l'abandon. Le long de "Tullyrusk" F.Blanchot (8) ravit la 7ème place à R.4Ever (7) qui n'oppose pas de résistance. G.Alvaro (9) commet une faute à "Cochranstown", perd une roue et se retire de la course. R.4Ever (8) part à la faute dans les "S" de "The Quarries" et après une excursion dans l'herbe repart sans dommage.

 

Passage au 3ème tour, P.Barbé (1) passe en tête, suivi pas P.Cornu (2), T.Douet (3), J-L. Vidal (4) , L.Libgo (5), M.Lenclen (6), F.Blanchot (7), R.4Ever (8) et E.Vega (9). F.Blanchot (7) se rapproche de M.Lenclen (6) et lui met la pression.

 

Début du 4ème tour, P.Barbé (1) passe en tête suivi du reste de la meute dans le même ordre que le tour précédent. Sortie de "Leathemstovn", F.Blanchot (7) dépasse M.Lenclen (6) sans problème, ce dernier n'insistant pas.

 

En ce début de 5ème tour, positions inchangées : P.Barbé (1) toujours en tête, les positions sont maintenant bien acquise et c'est une course d'usure qui se prépare. Néanmoins, F.Blanchot (6) déchaîné et décidé a faire le spectacle se rapproche de L.Libgo (5). mais, alors qu'il est quasiment dans ses échappements, se fait surprendre à "Joey's Windmill", il est contraint à une randonnée dans les vert pâturages. Il peut reprendre la piste sans dommage mais perd une place au profit de M.Lenclen qui retrouve la 6ème place.

 

Passage au 6ème tour, P.Barbé (1), solidement installé en tête, est suivi par P.Cornu (2) ,T.Douet (3), J-L.Vidal (4), L.Libgo (5), M.Lenclen (6), F.Blanchot (7), R.4Ever (8), E.Vega (9). Nouvelle frayeur pour E.Vega (9) le long de "Jordan's Cross" et "Hairpin", sans conséquence. Double coup de théâtre : le Leader P.Barbé (1) part à la faute à "Ireland's Corner" sans conséquence mais perd la première place au profit de P.Cornu (2) qui désormais mène la danse. J-L.Vidal (4), alors 4ème, est surpris à "tullyrusk" et se voit en difficulté. Il roule au ralenti, concède deux places, certainement un problème mécanique, puis se met sagement au bord de la piste et se retire de la course.

 

Début du 7ème tour, Après ce double coup de théâtre les positions sont les suivantes : P.Cornu (1), P.Barbe (2), T.Douet (3), L.Libgo (4), M.Lenclen (5), F.Blanchot (6), R.4Ever (7), E.Vega (8). Nous ne sommes pas au bout de nos surprises. Une figure acrobatique sans conséquence à "Leathermstown" pour M.Lenclen (5). P.Barbé (2), alors 2ème, quitte la piste à "Dawson's Bend" et passe derrière la haie. Pris au piège par celle-ci il ne peut se dégager et se voit dans l'obligation d'abandonner. Plus en arrière, E.Vega (8) commet une dernière figure acrobatique dans "Rock Bends" et, se trouvant dans une position inconfortable avec une roue en moins, abandonne la course.

 

En ce début de 8ème tour reste six courageux pilotes avec toujours P.Cornu (1) en tête, suivi par T.Douet (2). L.Libgo (3), régulier et solide, se trouve 3ème suivi de M.Lenclen (4), F.Blanchot (5) et R.4Ever (6). Les positions sont clairement acquises, la course est stable.

 

9ème tour, nous sommes à mi-course. Nouvelle figure acrobatique à "Wheeler's Corner" pour F.Blanchot (5) qui cette fois le contraint à jeter l'éponge et abandonner. En cette fin de 9ème tours, arrêt au stand pour R.4Ever (5) qui ravitaille et repart de plus belle.

 

Position de course en ce début de 10ème tour : P.Cornu (1) toujours en tête , T.Douet (2), L.Libgo (3), M.Lenclen (4), R.4Ever (5). T.Douet (2) s'empare du record du tour en course jusque-là détenu par P.Barbé (ab).

 

Passage au 11ème tour, positions inchangées, petite acrobatie sans conséquence à "Leathemstown Corner" pour M.Lenclen (4).

 

Le leader P.Cornu (1) passe en tête au 12ème tour suivi du reste de la meute dans les mêmes positions. R.4Ever (5), concède un tour au Leader P.Cornu (1). M.Lenclen (4), victime d'une grosse sortie de piste à "Flying Kilo", est contraint à une randonnée dans la nature mais retrouve la piste et repart. Il est cependant forcé de passer par son stand pour effectuer des réparations sur son bolide puis repart de plus belle dans la même position.

 

En ce début de 13ème tour, positions inchangées, toujours cinq courageux pilotes en course et "Dawson's Bend" est une nouvelles fois le centre d'un nouveau coup de théâtre. Cette fois l'acteur c'est T.Douet (2) qui se fait surprendre et est dans l'obligation d'effectuer un marathon hors piste, revient en piste, repart apparemment sans mal et toujours en 2ème position.

 

14ème passage, positions inchangée , P.Cornu (1) solidement installé en tête, la fatigue commence a se faire sentir, gare aux pertes de concentration qui menacent les pilotes.

 

Début du 15ème tour dans le même ordre de passage, T.Douet (2) signe un nouveaux record du tour.

 

Position Inchangée au passage du 16ème tour, nouvelle figure acrobatique pour M.Lenclen (4) à "Dawson's Bend", qui laisse passer le leader P.Cornu (1) et poursuit sa course.

 

En ce début de 17ème tour les positions sont identiques, la fatigue est bien là et commence à faire effet. Nouvelle sortie de piste pour T.Douet (2), sans mal, à "Tullyrusk" mais il remet ça à "Dawson's Bend". Il se dégage laborieusement, peut repartir, mais est contraint à un passage aux stand pour relooker son bolide puis repart dans la même position.

 

Dernier passage dans ce 18ème tour, les positions sont inchangée. P.Cornu (1), solide leader, est bien décidé à ne rien lâcher. T.Douet (2) a, quant à lui, décidé qu'il fallait en finir avec les sortie de piste. L.Libgo (3), très discret, tout au long de la course doit se dire que ce n'est pas le moment de changer. M.Lenclen (4), certainement éprouvé par toutes ces acrobaties prend un peu de repos en cette fin de course. R.4Ever a, quant à lui, fait une course plutôt calme, en finisseur qu'il est, et n'est plus a 1 tours près. C'est donc dans un état d'esprit de travail bien accompli que se déroule ce dernier tour.

 

Arrivée.

 

Enfin, le voilà ce sacré drapeau à damier signe de soulagement et de joie. C'est en grand vainqueur que P.Cornu (1) le franchit, applaudi par tous les spectateurs. T.Douet (2), lui aussi très applaudi au passage de la ligne tout comme L.Libgo (3) qui monte sur la 3ème marche du podium. Mais les spectateurs ne sont pas dupe et savent que seuls les durs de dur peuvent finir une telle course et applaudissent comme il se doit les autres finisseurs, M.Lenclen (4) et R.4Ever (5). Le Champagne coule à flot, c'est la grande fête générale pour tous, et c'est dans cette ambiance de fête que tout le paddock se donne rendez–vous en Autriche pour la deuxième manche.

 

Bien sûr sans une organisation impeccable rien ne serait possible, alors un très grand applaudissement en signe de remerciement au organisateurs. MERCI.

 

G.Alvaro

MANCHE 2 - SALZBURGRING 74 - COURSE DU 23.10.11

 PAR PHILIPPE BARBE - RECIT DU 11.11.2011

Salzburgring, le festival Cornu.

 

Après notre petite balade Irlandaise de début de saison, nous avions rendez-vous en ce week-end automnal dans la forêt autrichienne pour aller en découdre sur le bitume cabossé du petit circuit Salzbourgeois. Fraîchement auréolé de sa victoire à Dundrod, Pat entendait bien conforter sa place de leader et sortait, pour la circonstance, son Eagle-joker. Du coup, Michel lui emboîtait stratégiquement le pas, et Léo venait se mêler à la fête en prenant la Lotus. Du rififi chez les cracks en perspective ! Les autres team-leaders n'ont pas misé un kopeck sur cette course, réservant leurs cartouches pour d'autres cieux. Suspense en perspective pour la suite de la saison...

 

Aux essais, pas de grosse surprise, ce que l'on pressentait sur le papier est quasi respecté. Sur ce circuit court, les tours clairs ne sont pas légion et très peu d'entre nous amélioreront leur PB. Chez les sub 1.11, Pat place logiquement son Eagle en pole, avec un 1.10:648  qui ne le satisfait malgré tout qu'à moitié. Pourtant, toutes nos tentatives pour l'en déloger seront vaines : c'est ma Ferrari qui se retrouve à la 2° place avec 1,10:726 mais Michel (3°) et Léo(4°) sont là aussi avec respectivement 1.10:786 et 1.10:996. Juste derrière, les Ferrari de JLV (5°) (1.11:268) et Maxime (6°) (1.11;405) sont tapies en embuscade, suivies comme leur ombre par Dave (7°) et sa Lotus en 1.11;440. Ensuite viennent les Cooper de Titi (8°) et Fred (9°), 1.11:890 et 1.11:939, qui espèrent limiter les dégâts et grappiller de bons points tout en gardant leurs jokers bien au chaud pour une meilleure occasion. A 1 millième de Fred, Clément (10°) avec sa Ferrari, 1.11:940, s'attaque à du lourd, suivi des inséparables Gianni(11°) (1.12:310) en Lotus et Rookie (12°) (1.13:312) sur son inévitable Ferrari. Derrière, Yves (13°) (1.14:556) en Lotus, Michèle (14°) (1.14:963) sur Eagle, Benoît(15°) (1;17:096) également en Eagle ainsi que Thierry (16°) (1.19:331) ferment la marche. Une dernière vérification du set de course pour les plus consciencieux, et c'est parti pour 50 tours au taquet !

 

Le flagman n'a pas encore fini d'abaisser son drapeau que Pat a déjà verrouillé la première place en réalisant un départ fulgurant. Derrière, j'ai beau essayer de m'accrocher, je le vois filer inexorablement de l'avant, dixième par dixième, avec mon coéquipier Michel dans mes échappements qui me supplie, par rétroviseur interposé, de ne pas le retarder, étant lui-même harcelé par un Léo prêt à le croquer tout cru à la moindre incartade. La pression ! Sur la 3° ligne, Jean Luc, sans doute distrait un instant par un jupon malicieux dans les tribunes, a un léger temps de retard à l'allumage, ce qui permet à Dave de s'infiltrer à droite. Hélas, il est dans l'angle mort de Jean-Luc qui ne le voit pas revenir et modifie sa trajectoire pour aller chercher la corde. Quand il s'aperçoit de la présence de Dave, il se jette sur sa gauche pour l'éviter mais il perd l'avant de sa Ferrari qui percute le rail violemment. Il repartira 15° avec une voiture  bien amochée. Derrière, tout le monde passera sans encombres sauf Benoît dont l'Eagle lancée plein badin sur la trajectoire de la voiture de Jean Luc en perdition ne peut l'éviter  et perd sa roue avant gauche dans l'accident. Fin de la course pour Benoît après quelques mètres seulement. Dave, après une belle embardée, récupère sa Lotus et repart 6°. La course est lancée.

 

Ça bataille ferme à tous les niveaux dans ce premier tour et les pneus encore tièdes rendent les voitures délicates et c'est Maxime qui va ouvrir le bal des valses autrichiennes en nous gratifiant d'un énorme tête-à-queue à östschliefe qui ne fera aucune victime. Dave en profite pour lui prendre la 5° place, début d'une escalade qui le mènera loin, suivi par Titi et Fred. Max repart déchaîné et repasse Fred dans la ligne droite des stands, profitant de la vitesse supérieure de sa Ferrari, pendant que Gianni, Clément et Rookie se préparent à une longue bataille. Jean-Luc, qui essaye de remonter, pousse sa Ferrari blessée dans ses derniers retranchements, mais au freinage de Semperit, le train arrière lui échappe et il part en tête-à-queue. Tout est à recommencer ! Maxime se fera piéger au même endroit au tour suivant, rendant du coup sa place à Fred. S'en suivra une belle arsouille entre les deux protagonistes de l'affaire qui se terminera malheureusement au 5° tour par l'abandon de Max, victime d'une casse moteur après une nouvelle sortie à Semperit. Mais avant cela, on assiste à une magnifique passe d'armes avec Léo qui harcèle littéralement Michel qui défend sa 3° place avec un stoïcisme de bon aloi. Et ce qui devait arriver arriva. Au 4° tour, Léo collé aux basques de Michel, freine au panneau "trop tard" à Semperit, sort trop large et percute une botte de paille, heureusement sans gravité. Mais il perd sa place au profit de... Dave qui grimpe encore au classement suivi de Titi. Le même Titi va lui aussi partir à la faute en ce 4° tour un peu plus loin, à fahrerlager. Léo, Fred et Max profitent de l'aubaine pour le passer. Pendant ce temps un peu plus loin, Clem décide de passer à l'attaque et passe Gianni dans la ligne droite avant österschleife. Chaud, le freinage qui s'en suit, mais ça passe ! Il essaye ensuite de larguer le tandem Rookie-Gianni, mais arrivé au délicat freinage de Semperit, la Ferrari part en tête-à-queue et le pauvre Clem se fait repasser par ses deux compères.

 

A l'avant de la course, Pat s'envole. J'ai beau tout essayer, l'écart grandit inexorablement. Mon pneu avant gauche est rouge cerise et à force de reculer mes points de freinage, je rentre trop fort dans Fahrelager et percute le rail violemment. Direction faussée, je suis contraint de passer par les stands dont je ressortirai 11°. Entretemps, Jean-Luc est revenu sur Clément qui tente de remonter sur Rookie après sa sortie. La bagarre va durer trois tours quand Jean-Luc, rentré un peu plus fort dans Semperit, sera obligé de freiner trop fort pour éviter de suppoter Clément. Et freiner trop fort à Semperit, c'est la valse assurée. Il s'en sort sans dommages et repart à l'assaut de Clem qu'il passera le tour suivant avant österfleische. Mais il était dit que ce n'était pas son jour et juste après, il fracasse sa roue avant sur le rail de fahrerlager. Obligé de passer aux stands, il  repart 12° et abandonnera peu après, lassé de ses mésaventures. Y a des jours, ça veut pas...

 

Un moment second, Michel sous la pression du retour de Léo, fait un  freinage limite à Semperit dans son 9° tour, occasion que Léo ne laissera pas passer. Michel repart le couteau entre les dents, mais un excès d'optimisme à österschliefe l'envoie dans les rails et il perd la roue avant gauche. Sur trois roues, il rejoint les stands mais il aura perdu gros dans l'affaire : il repart 11°. Pendant ce temps, Thierry arrive trop fort à Fahrerlager, loupe son freinage et le rail l'envoie en tonneaux. C'est l'abandon. Gianni et Rookie sont toujours roue dans roue et Clem remonte. Au 12° tour, il est revenu sur Rookie. Mieux sorti de fahrerlager, il le passe au début de la ligne droite. Même punition pour Gianni au tour suivant. Moi même lancé à la poursuite de Clem, je passe Rookie à la sortie de Semperit et m'approche de Gianni. Mais dans fahrerlager, je me rends compte que je suis beaucoup plus vite que lui et freine à mort pour l'éviter. Et un tête-à-queue de plus. Je repars 9°. J'aurai encore l'occasion de les doubler une fois pendant la course. Puis ce sera au tour d'Yves de s'offrir son tête-à-queue à Semperit, comme tout le monde ou presque. Sans gravité cependant. Michèle, dont la voiture a subi quelques secousses fait une halte au stand au 21° tour et repart avec un engin remis à neuf.

 

A ce stade de la course, les positions sont bien marquées, et chacun entame le travail de fond pour rallier l'arrivée; mais de multiples incidents vont encore émailler cette fin de course. D'abord Yves qui saute sur la bosse avant la ligne droite et part en tête-à-queue, sans conséquences. Ensuite, ce sera Clément, qui passe fahrerlager appuyé au rail. Sa Ferrari aura trop souffert et il sera obligé de réparer au stand, se retrouvant en 7° position. Puis, quelques tours plus tard, il mord dans la chicane d'österschliefe et part en tête-à-queue. Michel en profitera pour lui subtiliser la 7° place. Le dernier abandon sera celui de Michèle qui pulvérise sa voiture au 37° tour. A l'arrivée, Pat n'aura jamais été inquiété, suivi par Léo (2°) et le magnifique podium de Dave (3°). Derrière, Fred (4°) et Titi (5°) ont rempli leur contrat. Je prends la 6° place, suivi de Michel (7°)à la porte des points. Derrière, Clément(8°) a fini par prendre le dessus sur Gianni (9°) et Rookie (10°), suivis de Yves (11°) qui aura mené sa Lotus à l'arrivée.

 

Prochain épisode, les Pyrénées avec les montagnes russes du lac d'Oô. Qui pourra détrôner le roi Cornu ?

 

Phil

MANCHE 3 - LAC D'OO - COURSE DU 20.11.11

 PAR TITI DOUET - RECIT DU 13.12.2011

Oyez gentes dames et damoiseaux !

 

Voici la geste mirifique des chevaliers du bitume en cette troisième joute de la quatrième saison du tournoi Planète GPL. Ne craignant ni mauvais sort, ni maléfice, ils s'élancent à treize dans les circonvolutions démoniaques d'une piste tracée par le sorcier Tomguéroutus. Après moult tentatives et suivant leur dextérité, les valeureux s'apprêtent à partir dans l'ordre suivant : Fred Blanchot, Philippe Barbé, Maxime Lenclen, Pat cornu, Jean-Luc Vidal, Titi Douet, Leo LibGo, Michel Fournié, Rookie 4ever, Gianni Alvaro, Clément Lefuret, Yves Perrin et Thierry Cassagne.

 

Le préposé élève sa bannière verte. Les montures rugissent. La bannière s'abaisse et c'est parti pour 26 tours pleins de bruit et de fureur ! Dès le premier coude c'est la mésalliance entre Jean-Luc et Titi, le second boutant manu militari et involontairement le premier hors de la piste. A la courbe suivante c'est toujours ce même Titi qui rudoit cette fois Maxime. Mais la justice immanente punit le fautif qui se perd dans les amas de gravier bordant la périphérie de la piste en cet endroit et repart bon dernier. Sur ces entrefaites, la monture du malheureux Pat expire, lui qui avait eu tant de mal à rejoindre la joute. Plus loin, Thierry sort à La Cassure mais peut repartir non sans faire souffrir son destrier.

 

Philippe, probablement envoûté par la magnificence des lieux, s'en va visiter les alentours au lieu-dit Virage Nord. Maxime, Michel et Leo, fixés sur leur objectif, passent sans un regard pour l'infortuné. Mais, à peine plus loin, Michel ne peut contenir son fougueux coursier à la Chicane Pescarolo et Leo puis Philippe, ayant entre temps repris ses esprits, le doublent. Au 3è tour, Thierry perd le contrôle à L'Equerre et Yves le devance sans demander son reste. Au même moment mais ailleurs, les choses bougent aussi. La Chicane serait-elle ensorcelée ? Toujours est-il que Philippe s'y fourvoit laissant le champ libre à Michel, Gianni, Rookie, Titi et Clément dans cet ordre. Excusez du peu !

 

Clément se met en travers de la piste au 180°, Philippe qui lui emboîtait le pas ne peut l'esquiver et c'est la collision ! Jean-Luc, n'en demandant pas tant, laisse derrière lui les deux protagonistes. Le chevaleresque Rookie laisse passer Jean-Luc, plus rapide, mais perd dans la manoeuvre plus de temps que nécessaire, s'égarant dans le bas-côté avant le 180° puis commettant une faute à l'entré des "S", l'indestructible Clément en profitant pour le passer. Michel évite de peu de se mettre à l'équerre à... L'Equerre (hu, hu, hu) mais ne peut cependant se rattraper sans sortir de la piste et perd sa place au profit de Titi, revenu du diable vauvert.

 

Thierry, ayant trop demandé à sa monture, se voit contraint à l'abandon après que celle-ci ait rendu l'âme suite à une ultime sortie de route à Virage Nord. Peu après, Philippe passe Gianni et Rookie double Clément qui, mû par un maléfice sournois, se sort à nouveau au 180°. Le temps passe et Jean-Luc, peut-être las de la pression de Philippe, semble laisser passer ce dernier à Virage Nord, cependant que Léo paraît procéder de même avec Titi, dans le 180°. Yves semble lui aussi éberlué par le cadre enchanteur et s'en va visiter la nature au même endroit. A La Cassure, Maxime manque de tout casser (hu, hu, hu) mais peut reprendre sa route tant bien que mal, alors que Yves, derrière mais à un tour, évite de peu de faire de même et que Titi en profite pour se rapprocher dangereusement.

 

Tour quinzième. Michel, ayant grandement sollicité son coursier, se voit contraint de continuer au ralenti, cédant la place à Philippe, Jean-Luc, Gianni et Rookie. Cependant, Michel parvient à redonner de l'entrain à sa monture par on ne sait quel enchantement et peut repartir au grand galop. Plus loin, Jean-Luc, visitant les étendues gravillonneuses du 180° puis du 1er gauche des "S" permet à Gianni de le dépasser. Mais à la fin du même tour, à la sortie du Double Droit, Gianni juge plus prudent de céder sa place à Jean-Luc. Ce dernier, jugeant chevaleresque l'attitude de Gianni, l'en remercie d'un geste de la main. Se faisant, l'imprudent à lâché les rênes de son destrier qui s'en va tout droit à Courbe Dunlop. Gianni, interloqué, repasse donc devant ! Finalement, plus d'un tour plus tard, Jean-Luc reprend son bien sur Gianni après La Chicane. Quelle passe d'arme !

 

Pour Michel, cette fois c'est la fin ! Sa monture refuse d'avancer davantage et même à l'endroit où, quelques tours auparavant, elle s'était soudainement senti repousser des ailes, là, rien, néant, abandon... Maxime, à une demi-douzaine de tours de la fin manque de nouveau de casser à La Cassure (hu, hu, hu), ce qui ramène Titi sur ses talons. Mais à force de presser Maxime, deux tours plus tard, Titi manque de tout casser à La Cassure (hu, hu, hu), repart clopin-clopant mais ne peut que constater que la deuxième place s'envole en faveur de Maxime.

 

Et Fred me direz-vous ? Pas un mot ? Oh que si ! Fred, impétueux et infatigable, ne se laissant nullement détourner de sa glorieuse destinée, impénétrable à la moindre erreur, du moins si l'on excepte un insignifiant tête-à-queue à La Chicane au 10è tour et un dérisoire tout droit au 180° au 25è (qui permettra en outre à Clément de tester à nouveau le gravier à cet endroit), Fred, disais-je, ne se donnera de repos qu'après avoir franchi en vainqueur la ligne d'arrivée et coiffé la hautement méritée couronne de laurier, ne laissant que des miettes à ses valeureux adversaires.

 

Qu'adviendra-t-il de nos héroïques chevaliers du bitumes ? Quels nouvelles et incroyables péripéties les attendent ? Vous le saurez en suivant la prochaine joute du grand tournoi Planète GPL. Rendez-vous en pays germanique, sur la piste de Dessauer !

MANCHE 4 - DESSAUER - COURSE DU 18.12.11

 PAR ERIC LIBOUREL - RECIT DU 10.01.2012

Le circuit de Dessauer, localisé en Allemagne, entre Berlin et Leipzig, accueillait la quatrième manche du championnat Planète 2011-2012. Circuit qui eut sa petite heure de gloire dans les années cinquante. Pas très technique, il est essentiellement constitué de longues lignes droites, franches saignées perdues dans la sombre forêt allemande, entrecoupées de virages très lents. Attention cependant à la chicane, piégeuse et difficile à négocier, située juste avant la ligne d'arrivée qui, à l'instar de celle de Monaco, peut se révéler dévastatrice et meurtrière.

 

Etait-ce la rigueur de la vie Allemande, le froid du Nord, ou bien la peur de cette fameuse chicane ? Car il fallait bien constater l'existence d'un petit nombre de pilotes présents au départ. Effectivement, seuls onze pilotes firent le déplacement. Néanmoins, tous les pilotes du haut du tableau étaient là, prêts à en découdre et à défendre leur chance au championnat.

 

Félicitations au vainqueur, David Rainier, pour qui ce fut la première victoire dans le championnat Planète depuis sa création : "Après mon premier podium Planète au Salz, voilà ma première victoire Planète !!!". Alors oui, David utilisait ce jour là une des meilleures voitures du plateau, la Lotus ! Oui, quelques cadors, sur châssis bien plus lents, perdirent leurs illusions plus ou moins rapidement sur ce tracé qui paraissait pourtant relativement facile ! Mais David, empreint d'une nouvelle philosophie très zen, très fataliste de la course automobile, sut mener la sienne avec application et patience. Application en enchaînant les tours avec régularité. Patience lorsqu'il sut saisir sa chance quand les leaders disparaissaient les uns après les autres. Ainsi la déconvenue de certains propulsa David en tête. Il eut le mérite ensuite de faire fructifier cette position en victoire lorsqu'il franchit la ligne d'arrivée sous le drapeau à damier, sans être inquiété par ses poursuivants directs, sous le regard médusé de tous les bookmakers qui ne l'avaient pas vu venir. Ce magnifique résultat permet à David, outre de figurer éternellement sur les tablettes des vainqueurs Planète, de se replacer au classement général, à six longueurs du leader, et de croire en ses chances.

 

Le podium fut complété par Léo LibGo et Frédéric Blanchot, tous deux sur Cooper. Deux pilotes au pilotage radicalement opposé sur cette épreuve, bien qu'il y eut moins de trois secondes d'écart au terme de la course entre ces deux redoutables lascars. Quand le premier, pas à l'aise sur ce circuit qui ne lui convenait pas, enchaînait des tours réguliers dans des temps relativement moyens car sécurisés, le second attaquait comme un forcené, avec pour conséquence de nombreuses fautes de pilotage qui lui coûtaient un bon nombre de précieuses secondes. Au final, tous deux parvinrent à franchir la ligne d'arrivée pour un beau podium cependant, presque inespéré, tant en performances pures ils furent relégués au second plan. Mais la chance est aussi un facteur important à prendre en compte dans la course automobile, même virtuelle. Ce résultat flatteur permet ainsi à Léo de prendre la tête du championnat Planète (19 points) après quatre épreuves, avec un point d'avance sur Patrick Cornu et trois points d'avance sur Frédéric.

 

Deux grands perdants donc ici à Dessauer. Patrick Cornu sur Honda et Thierry Douet sur Cooper. Ce dernier avait pourtant toutes les cartes en main pour remporter la course. Rapide et solide leader assez rapidement, il ne lui restait plus qu'à gérer ses poursuivants. Le sort en décida autrement. Ecoutons-le au micro de notre journaliste : "Pfff ! Déconnexion, alors que j'étais en tête et que tout se passait pour le mieux... je suis dégoûté !" Quant à Patrick, il dut dès le départ faire face aux événements contraires. Pourtant, les qualifications auguraient d'une course positive puisqu'il réalisait la pole sur sa lourde, mais rapide et bien maîtrisée Honda, avec trois dixièmes d'avance sur Michel Fournié, pourtant sur Ferrari. Patrick raconte son départ : "Mais gros problème sur la grille, j'entends pas mon moteur... complètement bouffé par la Ferrari de Michel et les Cooper !" En additionnant une boulette supplémentaire peu après le drapeau vert, Patrick se retrouvait très vite septième derrière Clément. Difficile d'imaginer plus mauvais début de course, plus mauvais scénario. Dés lors, le couteau entre les dents, Patrick enchaînait les tours de qualifications, remontait les pilotes un à un, et parvenait même, un court instant, à se positionner en première position devant David (aidé en cela par l'abandon de Thierry et les erreurs de Michel). Malheureusement : La course s'arrête peu avant la mi-course par un magnifique écran bleu, avec plein de choses bizarres, oooxmachintrucbidule... La messe est dite ! Sur cette contre-performance, Patrick perd gros, et surtout la place de leader au classement général, au profit de Léo, ce dernier ayant fini bien placé sur chacune des quatre premières courses... La régularité paye parfois.

 

Derrière le trio de tête, seuls trois autres pilotes virent la fin de course en déjouant ses nombreux pièges. R4E sur Brabham, quatrième, suivi de Jean Luc Vidal (Ferrari) et Yves Perrin (Ferrari). Gianni Alvaro abandonna très tôt tandis que C Lefuret et Michel Fournié furent pénalisés pour un shift-r réalisé en dehors des stands, respectivement au douzième et septième tour.

 

Pour la prochaine épreuve, le cirque Planète traversera l'Atlantique pour Daytona, aux USA. Course sur ovale qui se déroulera la nuit, sous les projecteurs. Les malchanceux de Dessauer auront à cœur de réaliser un bon résultat sur ce circuit atypique pour nos bolides de 1967. Course d'aspiration, de gestion, et de patience où il faudra maîtriser la trajectoire au millimètre. A bientôt et merci à tous !!!

MANCHE 5 - DAYTONIGHT - COURSE DU 15.01.12

 PAR MAXIME LENCLEN - RECIT DU 19.01.2012

Daytona Beach, Floride, États-Unis.

 

Le 8 Janvier 1967.

 

En cette douce journée d'hiver se prépare un événement inédit dans l'histoire de la course automobile. En effet, une épreuve de Formule un aura lieu sur le circuit de Daytona Speedway - théâtre du célèbre Daytona 500 -, et elle sera disputée de nuit ! Cette idée folle émane de l'esprit de deux frères (R. 4Ever & C. Lefuret) animés par la course et la compétition, qui souhaitent organiser ici une manche de leur championnat débridé, auquel ils participent, qui parcourt tous les continents.

 

Ce type de course sur ovale engendre beaucoup d'appréhension pour les pilotes. Le réglage du châssis sera primordial et la technique de dépassement sera à affiner. Plusieurs voitures seront disponibles, les Américains ayant apporté leur belle Eagle, les Japonais soucieux de leur exposition sur le nouveau continent fournissent la puissante Honda, tandis qu'à la demande spéciale d'un valeureux limeur de bitume, Colin Chapman décide d'aligner une superbe Lotus 49. Arrivés dans les paddocks, les pilotes doivent choisir leur monture. Il n'y a pas suffisamment d'Eagle pour tout le monde, et elle reviennent aux coureurs souhaitant profiter d'une telle épreuve pour bousculer les leaders. Soient F. Blanchot, M. Lenclen, J.L. Vidal, R. 4Ever, C. Lefuret, G. Alvaro et M. Bonnard. Car suivant le règlement, certains pilotes ne peuvent plus prétendre à la véloce américaine, et sont contraints de se tourner vers la Honda. T. Douet, M. Fournié, P. Cornu, Y. Perrin, L. Libgo et D. Rainier, par choix ou par obligation, prendront place dans le cockpit de la japonaise. L'unique Lotus sera domptée par B. Ter.

 

20h45, début des qualifications.

 

La nuit est tombée depuis plus de 2 heures, les tribunes se sont remplies. Des spectateurs venus nombreux en attente d'un spectacle inédit. Les protagonistes sortent un à un de leur stand. Les Eagle sont les plus rapides et arrachent les meilleurs chronos. L'idée est de se glisser dans l'aspiration d'un concurrent afin de gagner quelques précieux dixièmes. Å ce jeu là, F. Blanchot se montre le plus adroit et décroche la pole en 44"92, suivi de près par M. Lenclen en 44"93 et J.L. Vidal en 44"99. C'est sans surprise que l'on trouve les Eagle aux premiers rangs, avec derrière les japonaises en embuscade.

 

21h15, départ de la course.

 

La course est lancée ! Prudemment, les pilotes s'élancent. Les Eagle s'envolent déjà tandis que dans le peloton, D. Rainier plein de malice monte en premier sur la piste et passe 9ème, gagnant 3 places. Tandis qu'il faut s'efforcer de trouver son rythme et de rester au contact de la voiture de devant, d'autres se bagarrent à coups de dépassements à l'aspiration. Ainsi G. Alvaro repasse D. Rainier, alors que T. Douet et M. Fournié s'échangent leurs positions au terme de chaque ligne droite. Un autre duel de Honda oppose D. Rainier à L. Libgo. Ces premières boucles sont correctes et animées seulement de dépassements.

 

C'est au 5ème tour que les drapeaux jaunes vont commencer à s'agiter. P. Cornu sort violemment contre le mur extérieur, et sa Honda en glissade gène G. Alvaro, qui ne peut empêcher son Eagle de décoller au-dessus des grillages ! Le spectacle ne fait que commencer, mais hélas c'est terminé pour G. Alvaro.

 

P. Cornu, en difficulté avec son châssis, commet deux autres erreurs et décide de passer aux puits pour réparer. Pendant ce temps, nous suivons plusieurs duels : les Honda de T. Douet et M. Fournié, et celles de D. Rainier et L. Libgo, qui se passent et se repassent, ainsi que devant l'Eagle de C. Lefuret qui recolle doucement à celle de R. 4 Ever, tout comme celle de M. Lenclen avec le leader F. Blanchot. Nouvelle déconvenue pour P. Cornu au 9ème tour qui heurte le mur, cette fois-ci il ne repartira pas.

 

Au 11ème tour, c'est C. Lefuret qui goûte au béton armé. Ses mécanos s'occupent de lui au stand. Tandis que M. Fournié sort large à son tour, et par chance T. Douet parvient à éviter la Honda en perdition. M. Fournié traverse l'infield afin de regagner le stand au plus vite. Coup de théâtre au 16ème tour, alors que les Eagles rattrapent les retardataires, M. Bonnard frappe le mur à la sortie d'un virage, devant les leaders. Sa voiture rebondit, F. Blanchot ne peut l'éviter et c'est l'accident ! C'est spectaculaire, et derrière les acrobates évitent les deux Eagle. Sur ce fait, M. Lenclen se saisit de la tête de la course. Au quart de l'épreuve, il devance J.L. Vidal, R. 4Ever, T. Douet, D. Rainier et L. Libgo. Quelques tours plus tard, M. Bonnard à nouveau effectue un slide sur le mur, en retombant sur la piste son Eagle arrache malencontreusement une roue à la Honda de Y. Perrin, et oblige T. Douet à se jeter sur le mur pour éviter la collision. Les deux Honda doivent abandonner alors que la pauvre M. Bonnard peut continuer.

 

Nouveau retournement de situation au 25ème tour. M. Lenclen revient sur L. Libgo pour lui prendre un tour, mais ce dernier tape le mur et le leader ne peut éviter le choc ! Les roues volent, l'huile coule à flots, mais par chance les deux pilotes peuvent glisser dans leur stand, et repartir. J.L. Vidal prend le commandement. Que de spectacle, le public en a pour son argent.

 

Les tours suivant sont plus calmes, et les victimes d'accident remontent progressivement, notamment F. Blanchot, M. Lenclen et C. Lefuret. Malheur à ce dernier qui commet une nouvelle sortie au 43ème tour et perd quelques places.Si bien qu'aux deux tiers de la course, l'opportuniste J.L. Vidal mène la meute, devant le solide R. 4Ever, le revanchard M. Lenclen, le battant F. Blanchot, le placide D. Rainier et le fougeux M. Fournié.

 

Mais au tour 64, dernier événement inattendu, puisque M. Fournié qui revenait sur D. Rainier, tente un improbable dépassement à l'intérieur alors que le monégasque n'avait laissé qu'un espace restreint. C'est inévitable, les Honda entrent en collision devant le nez de l'Eagle de C. Lefuret qui ne peut éviter la première Honda qui se jette sur lui et l'envoie voltiger par-delà le grillage. R. 4Ever aborde la situation avec prudence et se faufile parmi les accidentés, mais M. Bonnard arrive en trombe à son tour et percute de plein fouet la deuxième Honda. M. Fournié est le seul à pouvoir repartir.

 

3 tours plus tard, F. Blanchot doit renoncer après que son moteur a lâché. Ces incidents profitent à B. Ter, exemplaire lors des passages des plus rapides, et à L. Libgo, soucieux d'effectuer sa course de l'arrière, qui rentrent dans les points.

 

Car au 76ème tour, le flagman abaisse le drapeaux à damier sur l'Eagle de J.L. Vidal, impeccable de régularité et de réalisme, suivi par R. 4Ever indéfectible finisseur, malgré le retour de M. Lenclen qui n'aura pu tenter aucune manœuvre. M. Fournié termine 4ème, devant B. Ter qui ramène l'unique Lotus à la grande satisfaction des fans, L. Libgo s'adjujant la 6ème place.

 

Cette épreuve suprême aura plu aux nombreux spectateurs ainsi qu'aux pilotes téméraires, et permet au championnat de conserver un suspens bouleversant.

MANCHE 6 - TORONTO 95 - COURSE DU 29.01.12

 PAR JEAN-LUC VIDAL - RECIT DU 12.02.2012

Préambule : rédiger un commentaire de course, lorsqu'on se sent impliqué dans quelques incidents fâcheux, n'est pas évident.

 

Il me faut d'abord présenter toutes mes excuses à Fred pour avoir tardé à lui ouvrir la porte alors qu'il allait me prendre un tour, je me dis en effet, que l'avoir laissé passé plus tôt, aurait pu lui épargner cet accident fatal. Le mal est fait, il fallait que ce soit dit !

 

Maxime nous avait bien prévenu "ce circuit de Toronto est le plus difficile de la saison".

 

Charles* encore plus circonspect, nous conseillait d'y aller en vélo, puis de rejoindre Montréal à cheval !

 

Non seulement les murs sont nombreux mais ils prennent un malin plaisir à se mettre sur nos trajectoires, vous me rétorquerez, qu'il n'y avait pas de mur partout, effectivement ils étaient de temps à autre suppléés par des rails encore plus vilains...

 

Voilà le genre de circuit où la règle pour les ambitieux se résume en deux mots "wait and see".

 

Les attaquants ont donc connu des fortunes diverses...

 

Les plus véloces subissant des infortunes navrantes...

 

Ecoutez plutôt :

Les essais établissent une hiérarchie somme toute attendue, puisque Fred et sa Cooper réalisent rapidement le temps de 1.13.488 qui leur attribue la pôle. Philippe, absent à Daytonight, mais revanchard, surgit en Ferrari et rafle le premier accessit en 1.13.842 au nez et à la barbe de la Cooper de Pat crédité de 1.14.029 avec, dans le collimateur, deux de ces principaux adversaires du jour. Le troisième et non le moindre, Titi a placé sa Cooper juste derrière avec 1.14.216, il marmonne "Mouais" imaginant Philippe se lustrant le poil, paresseusement étendu au soleil des plages sétoises et Pat dans les frimas de Rezé lissant ses moustaches raidies par quelques glaçons figés à leur extrémité... Les félidés n'ont qu'a bien se tenir...

 

Michel hisse sa Brabham à la cinquième position, son temps de 1.15.282 le place devant son inséparable adversaire, mais pas unique, Léo dont la Cooper est installée en troisième ligne dotée de 1.15.457.

 

Suivent de la 7éme à la 14éme place Max, Gianni, Jean-Luc, Clément, R4E, Manu de retour après une longue absence des pistes, Dave, un peu en deçà de ses performances habituelles et Benoît à prés de 6 secondes, le récent 5ème de la course à Daytonight souffre visiblement d'un manque de préparation...

 

Seul maître de l'avenir immédiat, le starter libère d'un geste large autant que soudain les vrombissantes mécaniques pilotées par le fleuron de la simu Planétaire (rien que ça !).

 

T1, de sinistre mémoire va éliminer l'un de nos meilleurs pilotes, Pat parti le couteau entre les dents, explose son moteur à peine le V2 franchi, en même temps, à la faveur d'une sortie large de Michel au V1 Léo passe puis coupe son effort, Max ,alors tout prés, prend l'avantage, mais en bout de ligne droite Léo retarde au maximum son freinage, se place plein intérieur et vient heurter Max qui arrondissait sa manœuvre pour éviter l'accrochage, bloqué par le mur, il doit laisser passer Gian, Jean-Luc, Clément, R4E et Dave pour repartir sous la moustache de Manu, qui, en pilote chevronné l'évite adroitement.

 

Une course poursuite va commencer alors pour Max, lui offrant l'occasion de montrer son talent de pilote naissant mais prometteur.

 

Devant, la course est lancée, Fred caracole déjà en tête, Philippe suit à distance et Titi se rapproche inexorablement, Léo et Michel en siamois de l'asphalte se suivent mais ne se ressemblent pas...

 

Benoît, parti prés de 5 secondes après la meute, entame son supplice... Jusqu'au deuxième tour, il finira dans le rail perdant dés le T2 une roue et tout espoir de renouveler sa belle performance de Daytonight.

 

T3, Maxime à rejoint et passe Dave dont nous pouvons saluer le fair-play à cette occasion.

 

T4, Depuis un moment Titi était carrément installé dans les tuyères d'échappement de Philippe, ce dernier préférant se libérer de cette pression ouvre la porte et laisse s'envoler le volatile safran, qui s'élance alors à la poursuite de Fred.

 

T5, Michel est revenu dans le sillage de Philippe qui sort un peu large au V8 du T4, solidarité d'équipier, il laisse Philippe repartir devant lui, et entre dans le V2 en glissade, Léo qui le suivait comme son ombre s'engouffre dans la brèche. Michel repart juste derrière et espère reprendre l'aspi dans la ligne droite qu'ils entament... Las, Léo pourtant peu enclin à ce genre d'erreur confond V3 et V4, et entame sa décélération au moment où il devrait être à fond de quatre, Michel ne peut plus rien tenter pour éviter le choc et les deux pilotes sont contraints à l'abandon !

 

T6, Max vient au contact de R4E, le driver le plus gentleman du paddock ne ferme pas la porte non plus...

 

T7, C'est sous la passerelle Castrol que Clément, qui klaxonnait depuis un moment, overtakes Jean-Luc, à portée de fusil depuis le départ de la course.

 

T8, Au tour de Jean-Luc ! Max décidément en verve, voit papy JL sortir large et le passe sans coup férir. Pendant que Clément qui améliore son chrono tour après tour passe à l'antépénultième virage un Gianni, pourtant superbe de maîtrise depuis le drapeau vert.

 

T9, certainement en délicatesse avec un setup un peu raide, Max se met en Taq, et Gianni, papy JL et R4E repassent un Max énervé qui repart aussitôt à l'assaut.

 

T10, revenu comme un missile dans les roues de R4E, Max bénéficie à nouveau de sa courtoisie et repasse le Planète's brother.

 

T13, Décidément grand animateur de cette épreuve, Max talonne à nouveau Jean-Luc qui change de trajectoire pour le laisser passer dans un trou de souris, mais trop pressé le voila à nouveau en Taq, dans le même tour il revient et repasse le Papy qui a bien noté le comportement sous-vireur de la voiture de Mr Lenclen (trop présent, je ne sais plus comment le nommer, le Maxou).

 

Juste derrière ce duo des noms, Dave qui à augmenté son rythme, passe R4E et se retrouve sur les talons de Jean-Luc.

 

La course démarrée tambour battant se stabilise, à quelques fautes prêt chacun va garder sa position et adopter un rythme de sauvegarde, plutôt que d'attaque, pourtant à l'avant de la course Titi semble revenir peu à peu sur Fred qui ne s'en laisse pas compter.

 

T21, Max, encore et toujours lui, talonne Gianni et passe, je devrais dire repasse, mais immédiatement après se met en travers et effectue dans la foulée une manœuvre de remise en ligne (réussie il est vrai) qui oblige Gianni à stopper sa  Braby. Jean-Luc arrive sur ces entrefaites debout sur les freins et 2éme enclenchée, la Ferrari hurle mais ne stoppe pas, double strike, de quoi ingurgiter un néo codium par voie anale ! Et tout le monde repart... Miraculeusement indemne !

 

Gianni devant, suivi par Max et Jean-Luc qui ferme la marche c'est ce trio de feu, de fer et de sang (sur les murs évidemment) que Dave et R4E ont désormais dans leur viseur.

 

T22, Gian s'écarte prudemment et laisse aller librement les deux fous furieux qui lui collent au train. Un long duel à distance va s'engager entre Jean-Luc et Max, il durera jusqu'au moment où Max, limite en carburant, sera obligé de passer au stand.

 

A mi-course les positions semblent définitivement acquises, sauf événement contraire (et il va y en avoir).

 

En tête toujours, Fred qui devance Titi, non loin, Philippe occupe la 3ème place avec une confortable avance sur Clément 4ème, viennent ensuite Max et Jean-Luc, qui occupent respectivement les 5ème et 6ème places, Gianni 7ème n'est guère loin désormais, talonné par Dave 8ème et R4E 9ème qui se rapprochent de lui, Manu 10ème, qui reprend contact avec la compétition avance à son train mais améliore ses chronos...

 

T 25, occupé à suivre Max en restant à distance visuelle, Jean-Luc ne réalise pas immédiatement que Fred et déjà sur ses talons, quand arrive la ligne droite, un coup d'œil à Pribluda le lui confirme mais dilemme, le fait de ralentir n'importe où peut lui faire perdre beaucoup de terrain sur Max. Fred qui sent Titi revenir s'impatiente et lève le poing (vu au replay après coup et non en direct) il a raison, ce n'est pas un dépassement c'est la prise d'un tour dont il s'agit, Jean-Luc se dit qu'il faut lui dégager la piste d'urgence et décide de le faire immédiatement après le freinage en bout de ligne droite, toujours délicat à négocier... las, Titi arrive tel un boulet de canon et malgré un freinage de trappeur, catapulte Fred dans les décors, cette action totalement involontaire de Titi qui a probablement raté son freinage (sans Fred, il percutait le mur c'est sur !) élimine les deux premiers de la course.

 

Sans savoir ce qu'il s'est réellement passé, Jean-Luc étonné de la disparition de Fred pense qu'en voulant l'éviter Fred à percuté le muret et à du abandonner, la course n'a désormais plus la même saveur, d'autant qu'il s'aperçoit peu après que Titi n'est plus là non plus.

 

Philippe est désormais en tête, faut penser aux VLT, à Michel qui à du abandonner... Max n'est pas très loin devant, autant finir en beauté, et la poursuite reprend !

 

T 36, Alors que depuis quelques tours Jean-Luc se rapproche de lui en battant plusieurs fois son temps des qualifs, Max freine trop tard en bout de ligne droite et ne peut maîtriser sa Cooper visiblement survireuse, Taq inévitable. Jean-Luc passe et prendra tout les risques pour garder une avance de 7 à 8 secondes. Malgré une belle réaction de panache, Max ne parviendra à gagner que quelques dixièmes. Son arrêt au stand ultra-rapide lui permettra de conserver une quatrième place bien méritée.

 

T46, Le damier libérateur s'agite enfin, au terme d'une course quasi-parfaite Philippe passe en vainqueur la ligne d'arrivée, Clément s'octroie la seconde place avec brio, Jean-Luc est sur le podium, les événements du T25 ne l'incitent pas a manifester sa joie.

 

Max 4ème, restera le grand animateur de ce grand prix, cette performance en appelle d'autres plus brillantes, nul doute que l'avenir le lui montrera, pour l'instant, une quatrième place c'est toujours bon à prendre. Dave 5éme est dans les points, Gianni 6ème marque un point.

 

R4E et Manu, respectivement 7ème et 8ème clôturent la liste de ceux qui ont vu l'arrivée.

 

Hommage à Fred et à Titi, la victoire leur était acquise, à Michel et Léo qui on été contraints de quitter la piste trop rapidement, une pensée pour Pat, gageons que la réussite va revenir très vite.

 

C'était en direct depuis Toronto, l'envoyé spécial de Planète,

Jean-Luc Vidal

 

Charles * : il s'agit non pas, du général de Gaule, mais du fou chantant, Charles Trenet, qui lui aussi comprenait bien les Français !

MANCHE 7 - HEN - COURSE DU 26.02.12

 PAR MICHEL FOURNIE - RECIT DU 04.03.2012

Commençons donc par décerner une mention très spéciale.

 

Faut pas faire... le marin, vous connaissez tous; mais connaissez-vous : faut pas titiller le Douet ?

 

Pour nos plus jeunes, un titillateur est un petit poussoir qui "appelle" l'essence, par exemple dans la cuve du carburateur des motos de nos anciens.

 

On entend bizarrement à la suite de ce grand prix dans le paddock plein de jeux de mots très douteux du genre. Titi peu d'essence ? Titi très trompé dans tes calculs ?

 

Mais revenons à notre belle année 1967 et ce GP du Japon pour mieux comprendre cette situation pas forcément drôle pour tout le monde.

 

Quatorze pilotes ont fait le déplacement au Japon sur le magnifique tracé de Hen très différent bien sûr du périphérique de Tokyo, théâtre d'un championnat antérieur. Saluons donc à cette occasion les organisateurs du Circus pour leurs choix toujours très judicieux; pas facile au fur et à mesure que les années défilent de trouver des "perles" dans le "répertoire de GPL". Le tracé s'étend sur 6,1 Km et comporte 17 virages de toutes sortes, bref très bien dessiné et très sélectif. Patrick Cornu s'empare sur le circuit de 4 WR et le petit nouveau KO, quant à lui rafle le Honda; preuve à ceux qui en douteraient du niveau de ce Championnat. Voilà la liste, dans l'ordre des protagonistes sur la grille de départ suite à la séance chronométrée de la séance de Qualifications.

 

1 Titi Douet au dessus du lot avec sa Lotus

1 52 715

2 Patrick Cornu sur Ferrari

1 55 003

3 Philippe Barbe sur Ferrari : "l'étoile montante"

1 55 309

4 Kram Ortisseur sur Honda

1 55 370

5 Frédéric Blanchot très véloce malgré sa Cooper

1m55.608

6 Michel Fournié              Lotus    1m55.710
7 Leo LibGo                   Eagle     1m55.906
8 Maxime Lenclen          Ferrari    1m55.908
9 Warm Up                   Cooper   1m56.710
10 Dave Rainier67         Ferrari    1m57.057
11 Jean-luc Vidal           Ferrari    1m57.093
12 C Lefuret67             Ferrari    1m58.571
13 ROOKIE 4EVER67 Ferrari    1m59.271         
14 Gianni Alvaro          Brabham 2m00.164

 


Le départ est donné à 6 heures GMT et très vite Titi va s'envoler vers une victoire qui ne devrait pas lui échapper. Derrière, Ko se loupe au départ, ce qui va permettre à Léo Lib de gagner deux places mais cette situation délicate va faire perdre à Maxime pas mal de places suite à la touchette avec Fournié qui doit temporiser.

 

Rookie, Lefuret, Wup, Vidal, Rainier vont profiter de cette situation pour gagner une place.

 

Voilà donc le classement à la fin du tour 1 :

 

Titi, Pat, Barbe, Blanchot, Léo, Fournié, Rainier, KO, Vidal, W Up, Lefuret, Rookie et Maxime qui ferme la marche. Je vois que tout le monde suit car vous voulez tous des nouvelles de notre pilote italien. Gros souci pour lui dès l'arrivée sur la grille et il est contraint à l'abandon, achevant donc ce déplacement lointain de la même façon qu'il l'avait abordé : quand les ennuis arrivent... après, c'est bien connu, les incidents en cascade se succèdent. A bientôt Gianni...

 

Max va entamer alors sa remontée dans les tours suivants mais cette progression se solde par quelques erreurs. Du côté de la Honda de Kram, on sent aussi le manque de compétition de ces derniers temps et le coup de volant a perdu (momentanément, j'en suis certain) de sa superbe.

 

Devant, les quatre premières positions sont figées pour un bon moment et seule la cinquième place fait l'objet d'un duel très classique entre Léo et Mfou : combien de tours ces deux là ont-ils fait ensemble, roues dans roues, tous championnats confondus ? On approche peut être de la centaine !

 

En tout cas, c'est LA question du jour et le gagnant recevra un an d'abonnement à "Champion".

 

A ce stade de la course nous ne pouvons que féliciter la performance époustouflante de Fred et sa Cooper : bien joué l'artiste. Au tour sept, suite à un passage de Lefuret sur les bas côtés, Rookie en profite pour passer devant; le classement sera figé alors dans cet ordre entre les deux pilotes jusqu'à la fin. Le sudiste JLV en fait de même quelques secondes après, lui qui a connu un deuxième tour très douloureux suite à une erreur de Warm.

 

Au tour 10 même scénario mais c'est le tour de Dave de partir à la faute permettant à Max et Alban de passer. Le tour suivant sera encore néfaste pour Rainier car il sort large des esses du deuxième secteur laissant le champ libre à KO sur sa Honda. Le tour 15 permet à Jean Luc de passer devant Rookie qui ravitaille. A noter que ce ne sera pas le seul à ravitailler : eh eh !!!

 

Le tour 17 permet à Lenclen de passer Warm après les esses du deuxième secteur; jolie passe d'armes. Le tour 20 voit Léo s'emparer de la cinquième place suite à une erreur de Fournié dans ce même secteur deux, décidément très sélectif.

 

Le grand tournant, en tête de course, intervient dans le tour 22 quand le très solide Pat, pourtant lâché en performance pure par Titi et sa Lotus jusque-là impériaux passe en tête. Que s'est-il passé ?

 

Eh bien tout simplement un mauvais calcul de consommation d'essence de la part de Douet suite à un changement de dernière minute de rapports de boîte.

 

Le malheur dans tout çà pour Titi, c'est une mauvaise gestion de l'événement, à savoir qu'il aurait dû accumuler son avance afin de ravitailler "tranquillement" à un ou deux tours du drapeau à damiers. Plus facile à dire qu'à faire sous la pression de la Course ! La suite, pour lui, avec l'énervement que l'on devine, se solde en pneus froids avec le plein par de belles erreurs mais il garde néanmoins sa deuxième place.

 

Le tour 26 voit de gros changements. Léo casse, Mfou suite à une casse moteur dans le tour précédent et un passage aux stands obligé très "arcade" s'accroche dans V1 avec Maxime. Les deux disparaissent du panneau d'affichage. Warm up ralenti dans l'accident se fait doubler par Ko.

 

 

 

 

Encore un rebondissement dans le tour 27 quand Barbé, le couteau entre les dents à la poursuite de Titi (qui multiplie les fautes) envoie Lefuret dans le décor.
Bravo à Pat et à son sens extraordinaire de la Course, à Phil qui progresse à vue d'oeil, à Fred qui a défendu fièrement sa cause avec une monture que personne n'attendait ici, à Warm et KO pour leur retour qui se solde par des points, à Dave malheureux à la plus mauvaise place, à JLV et Rookie, merveilleux finisseurs.

 

Ah, j'oubliai notre Titi.

 

Titi pas fâché ?

MANCHE 8 - BIKERNIEKI - COURSE DU 25.03.12

 PAR MICHELLE BONNARD - RECIT DU 14.04.2012

Bonjour à tous,

 

Le résumé arrive un peu tardivement et est certainement un résumé très résumé mais je m'étais une peu égarée dans les couloirs du temps.

 

Circuit horriblement glissant, pour ma part, mais au vu du replay de chacun, certainement très agréable.

 

Gianni et Rookie ont roulé en duo durant 17 tours.

 

Pour Titi, qui inscrit le meilleurs temps en course (Yessssss…..), une faute
d'accélération dans l'herbe lui fait perdre sa place de leader au profit de
Fred. Bravo Fred, fallait tenir la trajectoire avec un tel oiseau aux fesses.

 

Kram est Mr Régulier, parti 3, arrivé 3. Pat était bien à l'attaque avec KO mais ses mésaventures de connexion lui sont fatales, malgré son nouveau matos.

 

Philippe freeze la dépression, et Yper, abandonne au Tr 13.

 

JLV n'a pu s'empêcher de tailler la bavette avec un arbre qui apparemment, argumentait bien.

 

Michel a fait une course, tranquilette, une belle arsouillade qui s'est répété, entre Dave et Léo.

 

Quant à moi, je ne peux que m'excuser et surtout auprès de Pat qui a du avoir une sacré montée d'adrénaline.

 

A bientôt.

MANCHE 9 - ROY HESKETH - COURSE DU 22.04.12

 PAR ERIC LIBOUREL - RECIT DU 17.05.2012

La caravane Planète se rendait, pour la neuvième manche de la saison, en Afrique du Sud, sur le circuit de Roy Hesketh. Petit tracé sympathique, où il est extrêmement difficile de dépasser, qui fonctionna dans la vraie vie entre 1953 et 1981. C'est Tom Guérout, alien GPL de la planète Terre, qui a réalisé de main de maître ce circuit pour la simulation Grand Prix Legends.

 

14 pilotes firent le déplacement. En dehors de la lourde Honda et de la rapide Eagle, tous les châssis étaient représentés. Dès la séance de qualifications, Titi Douet s'emparait du leadership, à bord de sa Ferrari, d'un souffle devant Frédéric Blanchot, en Lotus. Maxime Lenclen (Ferrari) et Patrick Cornu (Brabham) composaient la seconde ligne de la grille. A l'autre bout, Gianni Alvaro (Brabham) et Jean-Luc Vidal (Ferrari) fermaient la marche à environ 2 secondes des meilleurs.

 

"Ah… enfin, la voilà ! Elle est belle et elle me sourit. Je ne l'avais plus revue depuis l'automne 2009 (Saar). Quel plaisir ! Victoire tu es là ! Mais il a fallu aller la chercher !". Ainsi s'exprimait Titi devant nos micros à l'arrivée. Un pilote qui ne masquait pas sa satisfaction d'avoir pu résister âprement pendant plus de la moitié de la course à un Frédéric très présent et pressant dans sa Lotus. Une jolie lutte qui vit son apogée notamment au 32è tour : "Au 32è tour je sors très mal du dernier virage, Frédéric est alors dans l'aspiration dans la ligne droite des stands, me dépasse mais freine au panneau "trop tard" et je peux lui refaire l'intérieur au V1, ouf !". Peu après, Frédéric lâchera prise mais parviendra tout de même à assurer une belle seconde place, malgré son problème moteur, à près de 40 secondes du vainqueur.

 

Patrick complète le podium. Pour lui, le moment clé fut le départ, quand il subtilisa la 3é place à Max, place qu'il tâcha ensuite de conserver tout au long de l'épreuve. Ce qu'il parvint à faire avec brio : "Il suffisait de gérer la trajectoire en fonction de l'écart, entre 1 seconde et 0,3 secondes... pas de tout repos, mais très excitant !". Une course tactique, une course de défense, une course difficile, mais un grand bonheur à l'arrivée : "Ca faisait un bon moment que je n'avais pas connu une telle bataille, et ça fait du bien, merci Max !".

 

"S'en suivent 48 tours à le poursuivre, le harceler, trouver des solutions, prendre des risques... rien n'y fait, il (Patrick) est régulier et précis. À 3 tours de la fin, je décide de tout donner. Je me rapproche encore un peu, faut faire le forcing, il va craquer, mais je commets une légère maladresse. Bref, je termine 4è, et cela malgré une casse moteur dans le dernier tour". Visiblement, Max, qui finit donc à plus d'un tour de Titi, ne nourrit aucun regret et a même prit beaucoup de plaisir. Beau fair-play de la part de ce talentueux et prometteur pilote.

 

Warm Up, sur Cooper, finit 5è. "Une course solide avec assez peu d'erreurs" selon ses propres termes. Il profite notamment des problèmes moteurs consécutifs de Léo LibGo (Ferrari et qui abandonne) et Michel Fournié (Cooper mais qui peut repartir après réparation dans les stands pour finir à la 9è place) aux 37è et 38è tours, deux pilotes qui le précédaient en course alors à ce moment là. Warm Up, durant sa course, s'est aussi livré à quelques petites arsouilles sympathiques, mais trop courtes selon lui, avec Clément Lefuret, David Rainier, Kram Ortisseur et Michel Fournié.

 

A la 6è place, nous retrouvons Philippe Barbé sur Ferrari, qui entretenait pourtant d'autres espoirs avant le départ. Mais une succession de "malheurs" le frappait et allait mettre à mal ses beaux projets. Un virus ralentisseur, un Team Manager coquin, une botte de paille poisseuse et une marche arrière en grève… Malgré ce mauvais sort, Philippe, qui se retrouve bon dernier une fois libéré de la paille, se déchaîne : "A partir de là, plus rien à perdre, donc le couteau entre les dents je repars au taquet, je me paye une remontée à la hussarde, et, entre les dépassements et abandons, je récupère le point de la 6è place à 6 tours de la fin". Démonstration faite une fois de plus qu'il ne faut jamais lâcher prise, et toujours se battre jusqu'au bout, que ce soit dans la compétition automobile, ou ailleurs.

 

David Rainier (Ferrari) et Kram Ortisseur (BRM) finirent respectivement à la 7è et 8è places. Il s'en fallut de peu pour que Dave conserve sa 6è place, mais la pression de Philippe fût trop forte dans les derniers tours, le poussant à une petite faute sur un freinage. Pour K.O., course difficile, où il dut se battre en milieu de peloton, une fois n'est pas coutume. La cause en est sa revêche et lente BRM, dont le profil ne convenait pas à ce petit circuit.

 

Course solitaire et peu excitante pour Michel Fournié qui finit loin, à la 9è position, suite à un problème moteur survenu au 38è tour, alors qu'il était solidement ancré à la 5è place.

 

Les 2 frères, 10è et 11è sur Ferrari, complétèrent le groupe des finisseurs. R4E à 2 tours et Clément Lefuret à 4 tours. R4E : "Au final je roule tout seul tout le temps en ayant juste à gérer ceux qui me prennent un tour ou plus. Tout le monde m'a pris un tour sauf Lefuret qui termine derrière moi et devait s'être trop peu préparé comme souvent ces derniers temps". Un peu d'amertume pour R4E, qui n'a pas aimé rouler sur ce circuit à bord des puissantes Formule 1. Réponse du mustélidé à son frère : "Et bien non, la préparation y était. J'avais le 5è temps dans les pneus. Mais je n'aurais pas du partir avec le plein. Les écarts au départ n'ont pas aidé, mais au final, c'est moi seul que je dois blâmer. Une glissade et de la paille reste dans les freins. Terrible pour les pneus. Du coup, 2-3 sorties et autant de pitlane. Seule satisfaction, j'ai un peu préservé le finisseur/fair-play en... finissant". Clément a tout dit !

 

Enfin, 3 abandons à déclarer. Léo LibGo sur casse moteur alors qu'il assurait une 5è place. Enfin Jean-Luc Vidal (Ferrari) et Gianni Alvaro (Brabham) quittent la course au tout début de celle-ci après s'être malheureusement accrochés.

 

Au classement général des pilotes, Frédéric Blanchot (34 points) mène devant Thierry Douet (33 points) et Patrick Cornu (31 points). Seuls 3 points séparent ces 3 lascars. La lutte promet d'être intense lors des 2 dernières épreuves. Suspens !!!

 

Pour ce qui est des équipes, Planète Red Racing (45 points) devance le Vintage Legend Team (36 points) et le Good Mixed Team (34 points).

 

RV en Argentine, à Buenos Aires pour l'avant dernière manche de la saison.

 

Merci à tous et longue vie à "Planète" et GPL !!!

MANCHE 10 - BUENOS AIRES - COURSE DU 20.05.12

 PAR JEAN-LUC VIDAL - RECIT DU 02.07.2012

Chers amis lecteurs (ma modestie naturelle, me pousse à utiliser le pluriel), je m'étais engagé auprès de Rookie, à fournir en temps et en heure, le résumé de Buenos Aires, les événements on fait que pour des raisons multiples et variées toutes de mon entière responsabilité, je n'ai pu tenir mes engagements, puisque à l'heure ou j'écris ces lignes, la course de Tortuga à eu lieu.

 

Toutes mes excuses à tous ceux qui ont été déçus et fâchés de ne pas lire la prose du plus talentueux de leur auteur gépélien et je ne sais plus trop quoi (comme disait Tonton).

 

Aux autres pilotes-écrivains qui ont tenté de m'imiter, avec courage, je conseillerais après lecture de leur bafouille de continuer à piloter...

 

Voici donc ce résumé... Que j'aurais pu intituler "le Tango du gotha", mais lisez plutôt.

 

 

BA 15 ou "la tête à l'envers"

 

Au nombre des épreuves du Championnat 2008/2009, figurait en 8 ème manche un circuit dénommé Buenos Aires 53.

 

C'était ma première course "Planète", ma première bourde... Il y en a eu d'autres... et non des moindres, puisque à trop vérifier mes réglages, j'ai loupé le départ...

 

Et alors me direz-vous ? J'y arrive... Buenos Aires 15 a lieu sur ce même circuit mais dans l'autre sens et à mon humble avis c'est celui-là le bon. Enchaînements plus équilibrés, d'instinct je suis persuadé que ce circuit est fait pour tourner à droite (à contre courant de nôtre récente histoire, donc).

 

Veuillez vous munir d'un plan du circuit que j'ai utilisé à dessein, pour vous contraindre à (le) lire.

 

 

Les Essais :

 

Ils se contenteront de confirmer les qualifications, seul Léo, passera juste devant Michel et la logique des châssis sera confirmée. Pat et Titi, sur Lotus et Eagle précéderont la Braby du Néo Zélandais Marc Kramos, immiscée comme à l'accoutumée entre la Lotus de Philippe et l'Eagle de Titi, et JLV et sa Fiat alors ? Ils sont devant Phil, oui mais c'est une erreur d'application de la consigne du team leader !

 

Une Armada(da) de Fiat suit ce joli monde puisque R4E, Léo, Dave, Alban et Gianni ont enfourchés leur étalon cabré, seules cornes dans ce rouge étincelant, Michel et Clément  exhibant fièrement une Cooper verte et une Eagle bleue. Yves et Michèle ont choisi eux aussi la belle Américaine.

 

Deux absents de marque :

 

Frédéric Blanchot, empêché, il hypothèque ses chances de coiffer dés l'avant-dernière étape la couronne de Champion. Mais tout peut encore se jouer à Tortuga !!! Maxime Lenclen, rookie de l'année, ce jeune et élégant bipède au talent plus que prometteur est certainement allé (contrairement à ses dires) courir le guilledou dans des contrées lointaines...

 

 

La Course :

 

T1

C'est parti pour trente tours, Pat en tête, Titi lui colle aux basques, Marc est déjà à l'affût car il sait ne pas lutter a armes égales avec les gros bras et leur grosse machine, mais il est très capable de profiter du moindre trou de souris... C'est dans le même trou à Curva 1, que se glisse habilement Philippe mon coéquipier, qui hérite du coup de la quatrième place.

 

Dans la recta del Fondo, Michel arrive presque a ma hauteur, je garde ma ligne prudemment et attend le dépassement... qui ne vient pas. Michel glisse et viens heurter le grillage dans la deuxième partie de curva Salotto. Il devra repartir bon dernier.

 

Clément, surpris par le freinage de R4E à l'Entrada de los mixtos, passe dans l'herbe pour éviter le suppo et part en TAQ. Parti aussi à la faute quelques instants auparavant, j'en profite pour rejoindre la piste juste avant l'arrivée de Gianni et le retour de Clément.

 

Le quatuor des leaders : Pat, Titi, Marc et Philippe à déjà creusé l'écart. Suite à cette sortie de route je me retrouve derrière les trois Ferrari de Dave, R4E et Léo.

 

 

T2

Déco pour Alban, brillant pilote revenu depuis peu à la compétition il disparaît dés le début de la recta del fundo. Yves part en TAQ au passage du Toboggan, file dans l'herbe et glisse en marche arrière. Il pouvait espérer conserver son véhicule en état de marche, c'était sans compter sur (l'arbuste, la racine ?) perfide qui lui arrache une roue. Clément repasse Michèle qui, pourtant, file bon train.

 

 

T3

Michel a son tour passe Michèle, mais il entre  trop vite dans Horquilla et Michèle qui avait gardé le contact repasse. Revenu dans les roues de Dave, je peux prendre l'aspi  dans la recta del Lago et le passer pour me retrouver en 7 ème position. Clément passe Gianni dés la sortie de la curva del Ombu, ce qui le place à la 10ème position.

 

T4

Gianni, malgré tout son courage, doit nous quitter, son moteur a rendu l'âme dés la recta del Lago, saison en demi-teinte pour ce gentleman-driver, qui devrait nous revenir en pleine forme dés Tortuga. Michel passe à nouveau Michèle, très courtoise (comme d'habitude dans les dépassements, y compris quand elle passe les autres pilotes).

 

T6

Me voila dans les tuyères de R4E, je porte mon attaque dés la rentrée dans recta del Lago, mais ma prise d'aspi est maladroite, grand seigneur Rookie relâche un poil les gaz, et je peux accéder sans encombre à la 6 éme place.

 

T9

Clément qui avait connu la même galère que moi dés le T1, reprend l'avantage sur Dave et file aux trousses du frérot, en délicatesse avec son passage dans le tobogan.

 

T10

Cette fois le passage du Toboggan oblige R4E à quitter la piste, heureusement sans dommage pour la Ferrari, mais Dave et Clément sont passés...

 

T11

Cette fois les VLT voient apparaître le nom de leur team Leader en vert sur priblucmuche, son abandon est confirmé. Seule consolation : lui ramener les 4 points potentiels au vu de nos positions respectives... mais nous ne sommes même pas à la mi-course. Revenu dans le sillage de Léo, aspiration dans la recta del Lago, et me voila titulaire du 5ème accessit.

 

T13

Bis repetita placem, je fais la même faute qu'au T1 au niveau de l'Entrada a los Mixtos et Léo se fait un plaisir de se réinstaller dans le fauteuil de la position 5. Pas découragé me revoilà àa ses trousses ! Nous arrivons pratiquement à la mi-course, si les avant-postes sont tenus fermement par un quatuor de costauds, les accessits peuvent encore changer de main au grès des attaques ou des fautes des protagonistes en présence.

 

C'est ainsi que Pat est Leader de l'épreuve, Titi le suit même s'il semble perdre un peu de terrain au fil des tours, Marc tente d'amener sa Braby sur le podium et Philippe maintien un rythme qui, sauf erreur, devrait lui assurer la quatrième place. Ligbo est cinquième, je le suis comme son ombre à la sixième place, Clément est maintenant en position 7, suivi de Dave 8ème et R4E 9ème. Michèle ferme la marche mais défend toujours ses couleurs avec brio.

 

T16

Clément passe au ravitaillement, permettant ainsi à Dave et R4E de reprendre les 7ème et 8ème places. J'ai réussi a revenir dans le sillage de Léo et le passer une nouvelle fois, récupérant ainsi la 5ème position. Plutôt qu'essayer (en prenant des risques) de creuser une petite avance, et pour assurer l'entrada a los Mixtos, je vais profiter de mon passage plus rapide dans la première partie du circuit et reculer mon repère de freinage, au risque de perdre mon avantage...

 

T23

Michèle sort à Curva Salotto et vient littéralement s'encastrer dans le grillage, abandon obligatoire, dommage... Si prés du but, après avoir fait une belle course régulière. Dave commet une erreur dans Viboreta et fait une terrible embardée mais repartira sans mal, derrière R4E qui se montrait menaçant depuis quelques tours.

 

T25

Philippe exécute un impeccable pas de tango à Horquilla, sans conséquences ni pour la voiture ni pour son classement.

 

T28

Le toboggan donne le grand frisson à Pat, l'espace d'un instant, il pilote une tondeuse à gazon, réalise que les poteaux des panneaux sont heureusement factices et s'enfuit vers son destin immédiat...

 

 

L'arrivée :

 

Pat et sa Lotus franchissent la ligne en vainqueurs, après une prestation de tout premier ordre due au talent qu'on lui connaît. Titi range son Eagle dans la cour des grands. Il la mettrait bien dans celle des seconds couteaux  mais JLV n'est pas rentré... et la peinture est refaite à neuf.

 

Marc, comme eux, en solitaire, a su tirer le maximum de sa Braby pour compléter le podium, ce néo-zélandais de pure souche a dernièrement repris du service, l'air de Rezé sublime les pilotes, c'est bien connu...

 

Philippe a fait fructifier son joker Lotus, il encaisse les points de la 4ème place, un excellent clutchman, et coéquipier apprécié.

 

JLV  Galvanisé par son TAQ du premier tour à l'Entrada de los mixtos qui l'expédiait en neuvième position, a effectué une belle remontée, récupérant la cinquième place au prix d'un double dépassement... entrecoupé d'une bisquouette herbeuse...

 

Léo Ligbo s'adjuge la sixiéme place avec un final de haute volée.

 

Tiens, voilà R4E, tout en maîtrise, quel gentleman, mon modèle incontestablement, au clutch s'il vous plaît. (NDLR : Quel fayot !)

 

Dave, 9éme, efficace et courtois, son pilotage appelle de meilleurs résultats la saison prochaine, saluons le vainqueur de Salzburgring !

 

Clément s'est mis au Clutch cette saison, ses performances s'en ressentent, mais son opportuniste virtuosité lui permet de tirer son épingle du jeu.

 

C'est certainement la fatigue qui pousse à l'erreur fatale au 23 ème tour une Michèle qui aurait mérité de voir le drapeau à damier.

 

Michel a connu mille soucis depuis le début de la saison, mais il est devenu un formidable Team Leader, ses conseils, ses astuces, ses trouvailles en setup, font de lui le co-vainqueur de Daytonight et le co-vainqueur de Toronto (Phil ne me démentira pas), les Warm-up du Dimanche 18 heures sont désormais incontournables, son retour sur F1Legend s'est soldé par une victoire. A l'an qué ben Michel !

 

Gianni, après plusieurs saisons d'exception, a connu quelques difficultés, mais ce pilote a des ressources, il faudra compter avec lui dés la reprise du (des) championnat (s).

 

Alban est mal récompensé de son retour parmi nous, déconnecté dés le deuxième tour, il devra attendre Tortuga pour faire la big performance...

 

Yves, très malchanceux sur sa sortie de piste, je me  demande qui à pu mettre cet obstacle a l'insu de son plein gré, paraît que Max fait des Addons, avec des arbres...je n'insinue rien !

 

C'était donc JLV depuis Buenos Aires, les autorités m'ont finalement rendu mon stylo...

 

Jean-luc Vidal

MANCHE 11 - TORTUGA - COURSE DU 24.06.12

 PAR KRAM ORTISSEUR - RECIT DU 25.06.2012

La saison 4 du championnat Planète s'achève sur une manche exotique puisque c'est au Venezuela que se dispute âprement le titre de champion 2011/2012.

 

L'île déserte de la Tortue (Isla La Tortuga, pour les hispaniques) est située en pleine mer des caraïbes. Un petit paradis composé des plus beaux massifs coralliens, d'arbres exotiques, de plages de sables fins et d'une mer bleue turquoise à la température idéale. Quelques mois auparavant, Maxime était venu repérer les lieux. En architecte avisé, il est à l'origine de nombreuses améliorations des abords du circuit. D'autre part, les organisateurs ont pensé à tout avec un casting des plus belles playmates de Caracas. Pas facile pour la concentration…

 

Entre deux séances de training, les pilotes peuvent aller se désaltérer sur la plage. La buvette a connu un franc-succès et le stock pourtant conséquent de Curaçao, Tequila, Mojito et autres rafraîchissements n'a eu aucune difficulté à disparaître. Certains pilotes ont eu un mal fou à troquer leur bermuda pour la combinaison seyante du pilote. WU dit « Julio Di Iglesias » est de ceux qui ont fini par complètement abdiquer face aux nombreuses attractions de l'île. Coups durs. Quelques heures avant la course, le suspens est tronqué par l'abandon de Titi et de Philippe. Le premier a trop abusé des joies de la buvette et du soleil. Le second a fait la rencontre d'une plante locale qu'il a souhaité, par esprit purement professionnel, étudier sous toutes ses coutures dans un mambo endiablé. Deux pilotes dont le talent va beaucoup manquer au plateau. Titi, qui était alors le mieux placé pour remporter le titre, doit renoncer à le défendre... le crâne lourd. Le titre se jouera donc entre Fred et Pat.

 

Les qualifications respectent la hiérarchie. K.O. sur Ferrari s'octroie la pole avec un temps de 3.26.06. Patrick Cornu en Cooper s'empare de la seconde place en 3.26.59. Éric Libourel sort un très probant 3.27.12 à bord de sa Brabham devançant la Cooper de Fred à moins d'un dixième de la Brabham de Max. Derrière Michel Fournié 6ème, les écarts se creusent avec Clément et Jean-Luc sur la quatrième ligne puis Rookie, Gianni, Dave, Yves et Michèle.

 

Les bolides s'élancent sur l'asphalte surchauffé, les playmates agitent leurs fesses rebondies, leur poitrine étincelle sous le soleil radieux en faisant de petits bonds à peine retenu par une mince bande de tissu… Autant vous le dire, l'excitation est à son comble !

 

Malgré cela, les 13 pilotes s'élancent avec beaucoup de discipline. Dans le premier secteur, Fred, alors 4ème, part légèrement à la faute dans un gauche serré. En tentant de revenir en piste de la manière la plus propre possible, il accroche un cactus revanchard. Las, Fred reprend la piste dernier ou presque. Entre temps, au même endroit, Jean-Luc envoie la Lotus de Clément goûter la paille. Plus loin, Michèle abandonne la course, bien décidée à profiter des joies de la plage. Yves Perrin, qui ne semble pas avoir trouvé l'alchimie avec le circuit, finira après quelques tours par aller visiter les cahutes abandonnées dans les hauteurs de l'île.

 

Pour Fred, c'est le début d'une course d'attaque qui ne laisse aucune place au calcul. Jusqu'au tour 6, sa remontée se passe au mieux puisqu'il vient de gagner 4 places et tourne au même rythme que la tête de course. Mais au tour 7, espérant voir au détour d'un virage la Brabham de Michel, Fred abîme sa voiture à la fin de la plage. Au tour 11, Michel casse son moteur dans la descente, il arrive à rallier l'arrivée mais voit Fred lui passer sous le nez. Sans cette casse, Fred aurait certainement eu plus de mal à récupérer cette cinquième place finale. Dans l'histoire, Rookie revient à hauteur de Michel dans son tour de lancement. Mais malgré le plein, Michel arrive à remettre de la distance. Heureusement, car dans le tour 15, Rookie est sur-motivé et fond sur sa proie. Toutefois un malheureux TAQ permet à Michel de respirer jusqu'à l'arrivée.

 

Derrière, les explications commencent dès le second tour. Dave voit le retour de Fred, puis de Clément et de Jean-Luc. Bien décidé à faire une course patiente et peut-être un peu en délicatesse avec une voiture légèrement abîmée lors d'un choc, Dave va se caler en queue de peloton. Mais pour Clément, c'est une autre histoire. Pour éviter de voir Jean-Luc fondre sur lui, il se met dans un rythme très rapide. Au tour 4, Clément a creusé l'écart et s'est même offert le luxe de passer Gianni. Au tour 5, le train Clément, Gianni, Jean-Luc s'observe à distance. Malheureusement Clément est un peu trop à l'attaque. Il finit par devoir faire un passage au stand à la fin du tour 5. Cet incident le sort de son schéma de course et il n'arrive pas à se reconcentrer suffisamment. Dans l'enchaînement de la descente, à la fin du tour 6, sa Lotus part escalader la montagne avant de se raviser et de finir les 4 pneus en l'air.

 

Par contre, pour Jean-Luc et Gianni, la bataille ne fait que commencer et elle est magnifique. D'abord à l'entame du tour 6, Gianni va tutoyer les abords du circuit sans conséquence. Mais cela offre à Jean-Luc un très joli dépassement, tout en maîtrise, au virage 2. Aussitôt une petite guerre des chronos s'installe entre les deux pilotes. Au tour 11, la bataille est à son apogée. Gianni tourne comme une horloge. Jean-Luc doit hausser son niveau et tient le rythme. Ils finiront la course à moins de 4 secondes.

 

Pour la tête de course, la course aussi a été animée. Patrick s'offre à la pression de Léo sur les deux premiers tours. Au tour 3, Max, 4ème, comble son retard sur Léo mais il part à la faute dans son virage maudit, en haut de la bute de la plage. Il lui faudra seulement 2 tours pour revenir, preuve s'il en est de la rapidité du brabhamiste. Au tour 6, Max force Léo à augmenter son rythme. Au bout de 3 tours de pression constante et très courtoise, Léo finit par abdiquer et laisse Max passer au niveau de la plage. Léo continue sa course avec un rythme digne des meilleures horloges suisses. Max a un tempérament plus explosif et bille en tête veut venir se mêler à la bataille de tête. Ainsi dans le dernier tour, après avoir évité le grand plongeon dans la mer, Max rallie l'arrivée sur une très probante 3ème place.

 

Pour la tête de course, sur les premiers tours, Patrick a laissé un joli matelas à son concurrent du jour. Cooper contre Ferrari, la pression du championnat sur les épaules, on comprend aisément la tactique de Pat. Au tour 7, K.O. commence à trouver le temps long et décide de hausser le rythme.

 

Seulement au début du tour 8, une légère panne de cerveau, une erreur de trajo et le voilà en pleine embrassade frontale avec un pilier en béton armé. La Ferrari a peut-être perdu un peu de puissance dans l'histoire mais semble tout à fait pilotable. K.O. repart le couteau entre les dents dans les échappements de Patrick. Les tours 10 et 11 sont mémorables. L'écart est si proche que le pauvre leader n'entend plus son moteur. K.O. cherche l'ouverture, tente des manœuvres d'intimidation mais sait qu'il ne peut compter que sur une erreur du leader pour espérer passer, d'autant plus qu'il ne faut pas non plus tout gâcher sur une manœuvre stupide. Au tour 12, sur la route côtière, Patrick décide d'aller admirer le point de vue imprenable sur la mer. K.O., qui n'est pas poète pour un sou, prend l'intérieur en même temps que la tête (non pas la grosse tête... mais non, pas la tête du championnat... la tête de la course !). La fin de course est haletante. Patrick reprend son rythme de course et K.O. pousse un peu trop dans certains virages. Du coup l'écart qui semblait augmenter se réduit jusqu'aux deux derniers tours. A ce moment Patrick décide d'augmenter son rythme un peu plus mais avec toujours un matelas de sécurité. K.O. soutient le rythme jusqu'au bout. Patrick finit à moins d'une seconde du leader. Il signe ainsi son meilleur tour en course à un dixième du meilleur temps de K.O. réalisé au tour 10.

 

Et voici le temps de la conclusion. Pour commencer, bravo aux pilotes pour avoir bravé l'enfer tortueux. Une course avec très peu d'abandons, ce qui prouve l'exceptionnel niveau du championnat.

 

Dave termine 10ème avec son objectif final, réussir à garder la seconde place au classement finisseur / fair-play. Gianni (9) et Jean-Luc (8) terminent le championnat sur une note positive : livrer une belle bataille tout en maîtrise et en constance. Rookie est 7ème et montre à quel point son niveau de pilotage s'est considérablement élevé cette année, en ne perdant rien de sa légendaire constance. Michel s'offre les points à l'issu d'un championnat difficile où le poids de team leader B et d'une Cooper peu à son goût ont été des cailloux gênants sans pour autant effriter sa motivation et sa bonne humeur.

 

Fred termine à une 5ème place décevante au vue de son rythme de course. Il pourra nourrir de grands regrets avec cette sortie malheureuse au premier tour. Ceci n'enlève rien à sa science du pilotage toujours incroyablement rapide et sûr. Il finit le championnat à la seconde place avec encore plus de motivation pour la saison suivante. Léo termine 4ème à la même place qu'au classement au championnat. Il aura prouvé, une fois de plus, une exceptionnelle constance dû à une lecture de la course toujours très perspicace et un bon dosage entre performance et sécurité. Max (l'autre brabhamiste du plateau) termine 3ème sur une note pleine d'espoir pour ce pilote fougueux au pilotage étincelant. Il faudra compter sur lui l'année prochaine. Nul doute qu'il donnera du fil à retordre aux teams leaders A. J'en saute un pour passer à K.O. qui termine 1er de cette dernière course du championnat Planète, une (bonne) habitude qu'il a prise depuis la première saison. Une pensée à Philippe Barbé qui n'aura pas pu se mêler à la bataille et aussi à Titi qui a livré sa première place provisoire au championnat. Ce dernier terminera a priori 3ème du championnat. Et enfin un tonneau de champagne pour le nouveau champion Planète. Patrick a livré une course solide, mature et constante. Il s'octroie un bien beau titre après lequel il courrait depuis un moment.

 

Bravo aux organisateurs pour leur travail.

 

Désormais c'est une trêve bien méritée qui s'offre à nous en attendant l'ouverture de la saison 5 en septembre.

A suivre...

 

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18/10/2011
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