A MOI LE BAQUET - ETE 2012 - CHAMPIONNAT EN OFF - SAISON 3 - 17.08-02.10.12
A MOI LE BAQUET - ETE 2012 - CHAMPIONNAT EN OFF - SAISON 3 - 17.08-02.10.12 |
Vendredi 17 août 2012. Après quelques jours, retour en piste pour une 3è saison de championnat en off, désormais au volant de l'Eagle.
Avec une AI toujours à 1.02 l'objectif est le même qu'avec la Brabham : le titre et, pourquoi pas, améliorer encore quelques pb, désormais tous à l'embrayage, une page est définitivement tournée, en profitant de la vélocité de la belle américaine. |
COURSE 1 - 17.08.12 - KYALAMI |
Pour la première course de ce nouveau championnat avec une nouvelle monture réputée plus véloce je n'ai pas d'objectif mais me demande ce que ça va donner au niveau chronométrique. 1.21.45 et 1.21.36 sont mes deux pb, embrayage et palette.
Aux essais c'est très serré et Brabham tient la pole avec un centième d'avance sur Clark et deux sur Mc Laren et moi. Au 8è et dernier tour que je peux boucler j'arrive à réunir un peu mieux les partiels et fait un 1.21.47 qui me donne la pole et me permet de m'approcher de très près de mes meilleurs chronos.
Je prends donc place à droite de Brabham sur la grille mais m'élance moins bien que lui et il prends la tête de la course quelques instants mais je me reprends et finalement attaque le 1er virage devant lui. Après un tour de lancement sans soucis je vais peu à peu creuser l'écart en faisant de beaux chronos : 1.22.1 au 2è tour puis toute une batterie de 1.21.x. Je bats même ma pole avec un 1.21.45 au 5è tour et démarre le 7è tour avec 7 secondes d'avance sur Clark, désormais second. Dans ce tour je me loupe à Sunset bend mais après un peu de jardinage j'arrive à rejoindre la piste sans bobo. Finalement je ne perds que 3 secondes dans ce tour et en garde 5 d'avance sur mon poursuivant. Je reprends mes tours en 1.21.x et m'offre même un nouveau pb en 1.21.16 au 10è tour. Le 12è et dernier est encore meilleur et je passe enfin de peu la barre des 1.21.
Victoire et nouveau pb désormais à seulement un dixième du temps de référence du rank, ça valait le coup de tenter un nouveau championnat avec l'Eagle. |
COURSE 2 - 20.08.12 - MONACO |
Si j'ai bien apprécié Monaco lors de la course précédente au volant de la Brabham -ce qui n'était pas gagné vu que ce circuit n'est pas ma tasse de thé, à cause de sa difficulté- je craignais qu'il n'en soit pas de même au volant de l'Eagle. Dès le début des essais je n'ai pas été déçu. Après un tour de lancement complètement raté j'ai pu faire un 1.31.8 au 2è tour. De tours pourris en chronos moins bons je finis quand même par faire un 1.30.7 au 6è tour avant de rater encore quelques boucles. Pas fameux au regard du 1.29.3 fait récemment en Brabham.
L'américaine est puissante -un peu trop pour une piste comme celle-ci- mais pas vraiment maniable et agile sur un circuit aussi étroit et sinueux.
Sur la grille c'est pourtant des voitures puissantes qui sont au premier plan puisqu'on trouve la Lotus de Hill qui avec un 1.29.56 devance de plus d'une demi-seconde l'Eagle de mon chef de fil, Gurney. En ce qui me concerne j'ai la 6è place sur la grille, devancé d'un centième par Scarfiotti et sa Ferrari.
Le départ se passe bien et je suis Scarfiotti et précède Brabham. Pendant 3 tours on tourne entre 1.32.2 et 1.32.4 mais pas moyen de passer l'italien. Je vais plus vite que lui mais je ne trouve pas l'ouverture. Un 5è tour en 1.33.1 et le 6è tour va m'apporter mon lot d'ennuis.
A force de klaxonner je suis à deux doigts de perdre un peu mon sang-froid mais je ne suis aussi pas loin de pouvoir passer à Portier. Je plonge à l'intérieur et ré-accélère mieux que Scarfiotti mais nos deux voitures se touchent légèrement et je dois laisser filer cette opportunité. Dans la foulée je perds un peu le nord sous le tunnel. Je tape un peu à droite, je tape un peu à gauche, bref, ça part en sucette. Je passe la chicane du port à peu près bien mais pars ensuite en glissade entre la chicane et le Tabac. Je me récupère avant Tabac mais part en tête-à-queue juste après cette courbe à angle droit. Et hop, trois places de perdues avant de pouvoir mettre un coup de patin pour se remettre dans le bon sens. Bye bye Brabham, Parkes et Hulme ! Et hop, trois autres, blotti sur un bord, avant de pouvoir repartir sans provoquer d'accident. Bye bye Rodriguez, Mc Laren et Rindt ! Arrivé à la chicane Gazomètres, je pars en tête-à-queue, la voiture ayant vraisemblablement morflé. Bonnier ne peut m'éviter et c'est l'accrochage. Derrière nous c'est Surtees qui télescope Anderson. Heureusement tout le monde peut continuer.
Bref, je boucle ce tour en 1.46 et ne suis plus que 12è. Au tour suivant, à chaque accélération, chaque freinage, chaque courbe, la voiture semble vouloir vivre sa vie sans se préoccuper de ce que je souhaite en faire. En gros ça sent la fin. Je boucle le tour en 1.32.2 mais ce n'est que partie remise. Le tour suivant va bien être le dernier. L'arrière ne demande qu'à passer devant et c'est enfin chose faite après Ste Dévote. Me voilà à l'envers, tapant deux fois le rail de gauche puis celui de droite. Trois voitures passent et j'essaie de repartir mais roule sur le trottoir. Trois autres voitures continuent sans moi et là je dois bien être dernier. Ma roue avant droite décide elle aussi de s'en aller après un gros bisou contre une glissière qui borde le trottoir.
Bon, bein ce coup-ci c'est clair, c'est carton rouge. Monaco ne m'aime pas au volant de l'américaine. Allez, ça ira sûrement mieux à Zandvoort. Au championnat c'est serré, Clark, Gurney et moi avons 9 points. Ça commence fort ! |
COURSE 3 - 27.08.12 - ZANDVOORT |
Après un résultat blanc à Monaco j'avais l'occasion de me relancer sur un circuit plus propice à obtenir de bons résultats avec l'Eagle. Avant les essais je n'ai pas regardé mes chronos en Ferrari ou Brabham pour ne pas me focaliser là-dessus mais me concentrer plus sur le chrono qui pouvait me donner la pole.
Rapidement Brabham fait un 1.28.3 alors que je réalise un temps juste sous les 1.29 au 2è tour lancé. Mes essais ne se passent pas trop bien et je n'arrive pas à gérer le trafic. Toujours quelqu'un devant à me gêner ou derrière à me poursuivre. Je ne sais pas comment je m'arrange mais cette fois-ci je suis toujours où il ne faut pas. Je fais quand même un 1.28.6 au 5è tour mais ensuite seulement un 1.28.8 au 10è et dernier tour. Frustrant d'autant que j'ai un potentiel sous les 1.28 donc largement de quoi faire la pole. Je m'apercevrais après la course que si mon potentiel frôle, après celle-ci, les 1.27.6, ces chronos ne sont pas bons puisque mon pb en Ferrari est justement en 1.27.63 et mon potentiel en Brabham carrément de 1.27.14. Bref, l'expérience chronométrique à Zandvoort n'est pas bonne alors que j'avais l'impression de bien rouler. C'est pas demain que j'irai être négatif sur ce circuit en passant sous les 1.26.85.
Je termine donc 4è de ces essais ratés, Brabham, Clark et Hulme faisant eux des temps de 1.28.31, 1.28.35 et 1.28.51. Sur la grille je m'élance donc en 2è ligne avec Gurney à ma gauche. Les premiers virages sont bien négociés par tous et je suis 4è derrière les pilotes qui occupaient la 1ère ligne. Je me rends immédiatement compte que je peux passer Clark mais j'attends le bon moment. Arrivé à Hugenholtzbocht il tergiverse, ralentit beaucoup, même pour cette courbe, et s'écarte nettement à l'extérieur. C'est tellement net que je prends l'intérieur de l'épingle et m'apprête à passer. Dans la foulée il semble changer son fusil d'épaule mais je ne suis plus en mesure de le voir et il accroche ma roue arrière droite avec sa roue avant gauche. Les voitures sont imbriqués et on est là comme deux crétins à ne plus pouvoir rien faire. Je repasse en vue F10 (pouah, quelle horreur !) mais ça ne m'aide guère. Chacun essaie de s'en sortir mais ça traîne. Ça va tellement traîner qu'il va falloir que j'attende que le jeu sorte la voiture de Clark pour pouvoir continuer et j'ai perdu pas loin de 30 secondes dans cette histoire. Tout le monde est parti depuis longtemps et je boucle ce tour de lancement pourri en 2.04. Je continue quand même en me disant qu'au moins je vais essayer de faire un bon chrono à défaut d'aller chercher des points. Il faut bien chercher une motivation dans un tel cas et puis le off autorise ça.
A ma grande surprise je suis déjà sur les talons du dernier, Anderson, sur la ligne de départ, au début du 2è tour. Dans la première courbe, Tarzanbocht, Irwin embroche Spence et les deux Brm embarquent dans leur délire la voiture du malheureux Ligier qui pour une fois n'était pas dernier. Derrière ce joli tableau on trouve Siffert puis, donc, Anderson et moi. Siffert passe alors que le fautif, Irwin, peut plus ou moins continuer, laissant sur le bord les deux autres protagonistes involontaires de l'accrochage. J'en profite pous passer Anderson et Irwin dans le même mouvement alors que les deux "accidentés" peuvent en fait reprendre la course. 4 places gagnées d'un coup, maigre consolation, mais je ne vais pas m'en plaindre et poursuis, alors que Siffert est à quelques longueurs devant.
Peut-être perturbé par l'incident précédent je me contente de lever le pied à Scheivlak au lieu de mettre un petit coup de frein. Évidemment c'est pas bon et je pars à l'extérieur. La voiture est un peu abîmée et je reperds les 4 places reprises juste avant. C'est décidément parti pour être catastrophique jusque au bout. Je peux repartir et rattrape rapidement Spence que je passe entre Hondenvlak et Tunnel Oost. Je passe Ligier à Huzaren Vlak alors que devant moi Rindt suit Amon, tous deux au ralenti. Allez, à nouveau quatre places de gagné à l'entame du 3è tour. Je suis 15è puis 14è en passant Anderson avant Tarzanbocht. Je passe ensuite Irwin à Hugenholtzbocht et ça se passe mieux qu'avec Clark, heureusement. Me voilà 13è.
Au début du 5è tour, quasiment sur la ligne, c'est Siffert qui me laisse sa 12è place alors que Bonnier n'est pas loin devant. Je le passe à Hugenholtzbocht et me retrouve 11è. Le problème c'est que le premier groupe est lui à une bonne quinzaine de seconde.
Au début du 6è tour la situation est donc un peu figée : je suis 11è à 14 secondes de Jackie Stewart, lui-même étant à pas loin de 30 secondes du leader. Autant dire que pour moi c'est plié. Après trois tours entre 1.29.4 et 1.29.8 je vais enchaîner trois tours meilleurs que lors de mes essais, en 1.28.4, 1.28.4 et 1.28.2. Ça me permet de reprendre 3 secondes au tour à Stewart d'autant qu'il est en bagarre avec Rodriguez. Au début du 9è tour je suis donc revenu à 6 secondes des deux compères et je les vois au loin dans la ligne droite des stands. Et là, c'est l'incident bête. J'attaque peut-être un peu trop dans Tarzanbocht, toujours est-il que je pars en tête-à-queue vers l'extérieur du virage avant de revenir à l'intérieur. Voiture perpendiculaire à la piste, roues arrières passant le bord, à reculon. Juste assez pour me retrouver en équilibre sur le minuscule rebord. Pour rester coincer là il faut vraiment le faire mais j'y suis parvenu. J'ai beau accélérer, essayer de passer en marche arrière, faire intervenir la vue F10 (re-pouah !!!), rien à faire, je suis perché. Une bonne fois pour toutes. Il me faut m'y résoudre et abandonner. Dommage, au rythme auquel je remontais je me demande après coup si la 5è place de Surtees n'était pas jouable. Je ne le saurais jamais.
Allez, on se remotive, Spa est LE domaine de l'Eagle. Il me faut absolument faire un bon résultat là-bas pour rester dans le coup au championnat. |
COURSE 4 - 30.08.12 - SPA |
Lors de ces essais à Spa je ne me focalise pas sur le chrono. Je sais que je suis sous le Rank avec l'Eagle donc ce n'est plus une préoccupation et je me concentre juste sur le fait d'obtenir la pole.
Après un premier tour lancé en 3.22.7 qui ne me permet pas d'obtenir la pole, justement, je fais ensuite un 3.21.55 qui, lui, me la donne. Les 3è et 5è tours seront du même tonneau en 3.21.60 et 3.21.58. Je suis à plus d'une seconde de mon pb (3.20.2) mais ça va.
Sur la grille, Clark fait le jambon Lotus entre deux tranches de pain Eagle : je suis à gauche et mon patron, Gurney, à droite. Je m'élance nettement mieux que mes deux opposants directs et Clark finit par prendre la 2è place au bout de quelques hectomètres. Le premier tour se passe sans soucis et je le boucle en 3.27.7 alors que Clark est encore au contact, à un peu plus d'une seconde. Le tour suivant est plus tonique puisque je fais enfin un chrono que je n'avais pas pu faire aux essais : 3.20.8. Clark est déjà à 4 secondes. 3.21.1 pour le 3è tour et Clark est déjà à près de 6 secondes au début du 4è tour.
Autant dire que tout se passe bien et que je me suis fait un bon petit matelas qui me permet de ne me soucier que de rouler propre et régulier. Le 4è tour est vraiment bien puisque je m'approche de mon pb sans avoir l'impression de prendre de risques inconsidérés : 3.20.4 alors que Clark n'est vraiment plus qu'un tout petit point loin derrière puisqu'il pointe désormais à 8 secondes.
Le dernier tour est vraiment une merveille puisque je pète tout : mon pb et la barre des 3.20. Incroyable ! Je mets quasiment tout dans le bon ordre, signant un 3.19.7 avec un potentiel de 3.19.47. Clark est à 11 secondes et moi j'ai fait la course parfaite. Plaisant après les courses moisies que j'avais fait à Monaco et surtout Zandvoort où j'aurais du bien figurer.
Au championnat tout est relancé, évidemment, puisque je reprends la tête avec un point d'avance sur mon chef de file, 3 sur Clark et 4 sur Brabham. Youhou ! |
COURSE 5 - 04.09.12 - ROUEN |
Après ma très bonne session à Spa j'avais dans l'idée d'enfoncer le clou à Rouen qui me semblait bien propice aussi à utiliser au mieux l'Eagle. Dès le début des essais j'étais conforté dans mes espoirs : parmi les setups habituels que j'utilise (les Chris Moses) celui de l'Eagle pour Rouen semblait m'aller, plus encore que d'habitude, comme un gant. Pour chaque passage du circuit la boite semblait réglée aux petits oignons et cette optimisation me laissait penser que j'allais pouvoir sortir des chronos vraiment intéressants.
Dès le 2è tour lancé je sors un 2.00.58 ce qui me met à 4 dixièmes de mon pb. Ensuite, et comme souvent, les essais s'enlisent et ce n'est pas forcément là, en off, que je fais mes meilleurs temps. Il y a toujours une voiture qui gène et empêche de mettre ensemble tous les bons partiels. Pendant ces essais je ne refais un chrono sous les 2.01 (2.00.82) qu'au 10è et dernier tour. Ces temps suffisent pour m'assurer la pole, Clark faisant un 2.00.93.
C'est pendant la course que je vais, comme à Spa, concrétiser mon nouveau potentiel au volant de cette voiture. Sur la grille je suis donc à droite avec, à ma gauche, Gurney puis Brabham. Je m'élance au mieux et prends la tête alors que Brabham prends, lui, le meilleur sur mon coéquipier et néanmoins patron.
Ma course va se résumer en fait à un cavalier seul et, comme à Spa, à un enchaînement de bons chronos : tour de lancement effectué je vais en effet tourner systématiquement sous les 2.00.5, soit sous mon meilleur chrono des essais. Impressionnant ! Au 3è tour mon pb tombe, de peu, 5 centièmes, avec un 2.00.13 et au tour suivant je me fais, à la Bubka, un petit plaisir en passant la barre des 2 minutes, là aussi pour 5 centièmes. Au 5è tour ça ne blague plus et je pose quasiment la seconde avec un nouveau pb en 1.59.14. Hé bé, me voila "négatif" à Rouen pour un peu plus d'un dixième.
A ce moment là, sauf grosse bêtise, la course est pliée puisque Brabham est à 10 secondes. Dès lors je continue sur ma lancée avec des tours entre 2.00 et 2.00.4, manquant de peu au 8è tour d'améliorer encore mon pb en faisant un 1.59.25 (potentiel vers les 1.58.8). Le 9è tour met un terme à cette course qui n'était pourtant pas une simple séance de hotlap mais m'apporte une nouvelle victoire (avec 17 secondes d'avance) et me permet, avec Spa, de me relancer, cette fois complètement au championnat : j'ai 7 points d'avance sur Brabham qui reste menaçant, 9 sur Clark et 10 sur Gurney.
Au championnat constructeur on peut presque penser que les jeux sont déjà faits, Eagle menant avec 40 points, loin devant Lotus, 22 points seulement. |
COURSE 6 - 05.09.12 - SILVERSTONE |
En arrivant à Silverstone je n'avais aucune idée de ce qui pouvait se passer. C'est le circuit ou je suis le plus nettement sous le temps de référence alors que, paradoxalement, je n'en suis guère fan : 1.29.5 pour 1.30.9. Je n'attendais donc rien de précis.
Aux essais, après un premier tour lancé en 1.29.7 qui me donne nettement la pole (1 seconde de marge) je ne boucle plus aucun autre tour sous les 1.30. Pas grave, on verra ce que ça donne en course. La messe est dite, la pole est faite.
A quatre de front sur la première ligne, je suis tout à droite avec à ma gauche Clark puis Hill et enfin Gurney. Au tombé du drapeau c'est les deux Eagle qui partent le mieux, avec un petit avantage à Gurney. Avant le premier virage, Hill se reprend bien et il passe en deux derrière moi, Clark étant en 3 et Gurney en 4.
Au début du 2è tour j'ai déjà plus de 2 secondes d'avance sur le second et les tours suivant vont se poursuivre de la même manière. Dès le 4è tour j'améliore mon chrono des essais mais aussi, par la même occasion, mon pb de quelques centièmes. Hé bé, pas dégueue cette Eagle même sur un circuit comme celui-ci où je ne pensais pas pouvoir améliorer grand chose.
Au tour suivant j'améliore encore d'un dixième avec un 1.29.39 puis fais un autre beau chrono juste après (1.29.53). Au début du 9è tour j'ai un bon gros matelas de plus de 20 secondes d'avance sur Clark et je reviens à ce moment là sur le premier attardé, Ligier. Au moment de plonger à sa droite, à l'intérieur du virage de Copse, un drapeau blanc nous est présenté. C'est Spence qui est au ralenti. Heureusement qu'il y a eu le drapeau sinon c'était le carton assuré. J'arrive juste à temps à freiner assez et basculer à gauche dans le sillage de Ligier. Il est à deux doigts lui aussi d'accrocher Spence mais finalement on passe tous deux.
Finalement c'est à la sortie de Becketts que je peux passer Ligier. Les derniers tours se passent sans encombre et je fais encore un petit 1.29.7 au 11è tour pour terminer en beauté au tour suivant avec un nouveau pb en 1.29.3 tout rond. Wow ! Je devance Clark de près de 30 secondes et Hill de 35.
Au championnat j'ai moins d'avance à la même époque qu'en Brabham mais j'ai quand même creusé un peu l'écart avec 12 points d'avance sur Clark et 16 sur Brabham et Gurney. Il faut ça car le Ring se profile et j'ai toujours peur d'y faire une course pourrie. |
COURSE 7 - 11.09.12 - NURBURGRING |
Cette course étant beaucoup plus intéressante à suivre que bien d'autres présentées dans ces récits je souhaite vous la proposer aussi en image. A vous de voir si vous regardez d'abord la course ou si vous lisez d'abord le récit. Bonne lecture, bon visionnage.
Arrivé dans les massifs de l'Eiffel je me demandais à quelle sauce j'allais être mangé sur ce circuit redouté. Fort d'une série de trois victoires j'ai quand même une certaine tranquillité au championnat et peux me permettre de faire un résultat un peu en dedans ce qui est probable ici.
Les essais se déroulent mal puisque je fais non pas un mais deux tours de lancement tellement foireux que je dois rentrer aux stands et en entamer un troisième. Au final c'est un seul tour chronométré que je peux boucler ce qui est mieux que rien.
On est 6 en une seconde et demi, du 7è au 12è, entre 8.38.6 et 8.40.1. Mon 8.39.1 me met 10è entre Hill qui me bat de 5 centièmes et Mc Laren, 8.39.4. A ma grande surprise, Clark n'a pas pu faire de chrono ce qui fait mes affaires puisqu'il est second au championnat. Le voir partir sur la dernière ligne me donne de grandes chances de lui prendre des points, pour peu que j'arrive à terminer la course. Une aubaine pour cette course où je pourrais bien perdre 9 points d'un coup sur lui et ne plus avoir que 3 unités d'avance !
Sur la grille de départ c'est étonnamment Surtees qui à fait la pole au volant de sa Honda et est seul (juste) sous les 8.30. Il devance nettement Amon en Ferrari qui a fait 8.33.6. Je me retrouve en 3è ligne derrière Hulme, Rindt et Parkes. A ma droite se trouvent Hill puis Scarfiotti et à ma gauche Mc Laren. Rentré un peu à l'arrache sur la grille je n'ai guère le temps de jeter un œil à ma gauche et j'en oublie que Mc Laren est là. Au tombé du drapeau je m'élance bien et me rapproche de Parkes. Je donne un coup de volant à gauche pour essayer de le déborder et du même coup les deux autres pilotes sur sa ligne. Malheureusement, Mc Laren est là, évidemment, et le léger choc entre nos deux voitures me rappelle sa présence. C'est ballot ! Heureusement, nos deux voitures n'ont rien, ne partent pas en tête-à-queue, et c'est tout juste si nous sommes ralentis un instant.
Pendant ce temps-là Surtees est complètement scotché au bitume par le poids de sa voiture. Dès les premiers mètres ses trois voisins le "déposent" littéralement. Deux des trois voitures suivantes en font de même et seul Hulme n'en profite pas, planté derrière Surtees. Sa pole ne lui aura donc pas servie à grand chose puisqu'en moins de 5 secondes le voilà déjà 6è.
De mon côté, après ma petite touchette avec Mc Laren je me reprends et passe mes trois voisins, me retrouvant donc 8è derrière Hulme. Je profite de l'accélération de mon Eagle pour déborder sa Brabham et me retrouve presque aux côtés de Surtees alors qu'on arrive au premier virage. Il semble être un peu "sur des œufs", alors je me lance à l'intérieur du virage et le passe. 6è après le premier virage c'est plutôt bien payé, surtout après le petit incident initial.
A la fin de la deuxième ligne droite je me décale derrière la Cooper de Rindt mais suis quand même trop loin pour tenter quoi que ce soit. De son côté Clark a gagné 5 places après la boucle de Südkehre.
Arrivé à Pflanz-garten je reviens tout près de Rindt mais ce n'est pas le bon endroit pour tenter quelque chose, surtout que juste devant lui on trouve Brabham puis Parkes. Pas envie de faire un strike. Après, je reperds un peu de terrain mais reviens à l'endroit stratégique qu'est Döttinger Höhe. Bien calé derrière Rindt je vais pouvoir laisser la puissance de l'Eagle s'exprimer sur cette ligne droite qui mène à Hohenrain-Schikane, l'endroit entre tous où cette voiture est un avantage sur ce circuit.
J'attends qu'il se cale à droite et passe à gauche tranquillement. La différence de vitesse est impressionnante et la Cooper est littéralement avalée. Dans la foulée, la Brabham de Sir Jack subit le même sort entre la bosse et le pont. Me voilà 4è, à une demi-seconde derrière Parkes au début du 2è tour. Il faut tenir mais on peut dire que ça se passe pas mal ! De son côté Clark fait un superbe premier tour aussi puisqu'il à reprit encore 4 places pour pointer 10è.
Après, au gré des tronçons, je me rapproche de Parkes ou vois grossir Brabham dans mes rétros. A Adenauer Forst je passe mieux que Parkes qui suit bien la piste alors que je vais plus "tout droit" à cet endroit qui zig-zague un peu, n'hésitant pas à mettre une ou deux roues sur le bas-côté. Je me porte partiellement à sa hauteur, à sa gauche, mais dois renoncer à ma tentative puisqu'on arrive déjà au petit kink qui précède Metzgesfeld. Ma partie de yoyo se poursuit entre la Ferrari et la Brabham mais à Pflanz-garten Parkes se loupe à moitié et je reviens vraiment très près de lui. La situation ne se prête pas à le dépasser mais ça ne s'est pas joué à grand chose.
Vers Schwalbenschwanz je ne suis pas bon et Parkes reprend un peu d'avance alors que Brabham devient vraiment énorme dans mes rétros. Vraiment pas le bon moment car Döttinger Höhe n'est pas loin et c'est fichu pour ce tour, je ne serais pas en mesure de coller Parkes pour essayer de le passer dans la ligne droite. Dommage car contre la Ferrari c'est largement jouable à cet endroit-là. Au début de la ligne droite je ne suis pourtant pas si loin, 50 à 100 mètres à peine.
Je ne suis pas dans l'aspi de la Ferrari mais la différence de vitesse est telle que j'y rentre peu à peu. Dès que je peux je me cale dedans. Au niveau du panneau Esso, plus que 600 mètres avant le pont. Je ne suis pas encore assez près pour déboîter. Il va me manquer 500 mètres au bas mot. On n'ira pas au tas tous les deux pour une place sur le podium, ça non ! 500 mètres ! On commence à voir le pont. 400 mètres ! A 300 mètres je déboîte. A 200 mètres je ne suis pas encore aux côtés de la Ferrari mais mes roues avant ne sont plus loin de l'arrière de la rouge. 100 mètres ! Là on est vraiment côte à côte !!! Je lève le pied, d'autant que je suis à gauche de la piste donc pas vraiment en position idéale. Là de toute façon, à cette vitesse-là et à cet endroit-là ça ne passe pas à deux. Même en rêve. Déjà que tout seul faut pas faire le malin...
Je passe la ligne sur les talons de Parkes, Brabham est à un peu plus d'une seconde. Au passage et à ma grande surprise, après ce tour mouvementé, je bats mon pb de 4 dixièmes avec un chrono en 8.35 tout rond. Dans la ligne droite qui suit Südkehre je me décale clairement derrière Parkes mais impossible de tenter vraiment une attaque. La Ferrari ré-accélère bien finalement !
A Adenauer Forst les choses se passent à peu près comme au tour précédent : je suis clairement côte à côte avec Parkes mais ça m'impose de mettre les roues de gauche dans l'herbe. Trop risqué de continuer mon mouvement contre une voiture qui à plus d'adhérence à ce moment-là. Je lâche encore pour cette fois.
Au petit banking de Schwalbenschwanz, je n'ai pas que Brabham dans mes rétros mais désormais aussi Clark, qui est sur ses talons, et ayant continué sa remontée se retrouve dans les points. Il y a aussi Hulme, clairement visible. Tout ça n'est pas fait pour me permettre de me concentrer sur Parkes et là c'est foutu : je suis à plus de 100 mètres de lui, je ne reviendrai pas.
Au final je m'en sors bien à l'issue d'une course qui fût passionnante de bout en bout. Ça faisait bien longtemps que je ne m'étais pas amusé comme ça et même le online n'offre que rarement de telles sensations.
Le bilan est bon : des points pris à Clark alors que je pensais en perdre, un nouveau pb (8.34.4 dans le dernier tour) et une quasi-réconciliation avec le Ring. Que demander de plus ? |
COURSE 8 - 14.09.12 - MOSPORT |
Pas loin du temps de référence sur ce circuit (1.23.13) avec un 1.23.25 en Ferrari je ne pensais pas m'améliorer en Eagle, n'ayant déjà pas pu m'en approcher en Brabham (1.23.92). Je n'ai pas été déçu : au bout d'une dizaine de tours je n'ai fait qu'un chrono sous les 1.25 : un pauvre 1.24.7. En résumé, l'Eagle n'est vraiment pas la monture idéale ici, en ce qui me concerne en tous cas.
Ce chrono vraiment décevant me donne quand même une place en première ligne, Clark ayant tourné en 1.24.45 et Brabham en 1.25.2. Le flagman remue son chiffon vert et je m'élance avec Clark à ma droite et Brabham à ma gauche. Je me rate un peu au premier virage mais pas assez pour perdre mon avantage initial. La course est lancée et c'est Brabham qui prend ma suite devant Clark ce qui fait mes affaires en vue du championnat.
J'entame le deuxième tour avec presque une seconde et demi d'avance sur mon poursuivant et l'écart va se creuser petit à petit. Je tourne bien jusqu'au 5è tour avec 2 chronos sous les 1.25 et un 6è en 1.24.2, améliorant mon temps des essais. J'entame la 7è boucle avec 7 secondes d'avance sur Brabham, toujours sous la menace de Clark.
Avant la courbe Moss je pars en tête-à-queue. Je m'emmêle un peu les pinceaux et n'arrive pas à repartir en tournant sur moi-même. Je sors de la piste à gauche et sur l'herbe reprends la bonne direction. J'y perds de longues secondes et reviens en piste alors que mes poursuivants arrivent. Ils freinent et je repars sous leur nez. En online ce serait un peu limite mais là c'est du off alors je peux me permettre une certaine fantaisie.
Je repars et me remets dans un bon rythme puisque je vais tourner régulièrement entre 1.25 et 1.26, 1.26.2 au dernier tour. Mon avance va repasser peu à peu à 4 secondes mais au 11è tour Clark passe Brabham et dès lors l'écart se stabilise. J'en termine avec un peu plus de 3 secondes d'avance sur lui ce qui me convient bien n'ayant plus été sous sa menace jusqu'au bout de l'épreuve.
Au championnat je lui prends encore 3 points ce qui fait aussi mon affaire. Je pourrais être titré avant les deux dernières courses en cas de nouvelle victoire à Monza. |
HORS CHAMPIONNAT - 17.09.12 - ROUEN EN OFF FAUTE DE MIEUX |
Le dimanche 9 septembre avait lieu la reprise du championnat F1 Legends sur le circuit de Rouen. Malheureusement, privé d'internet je ne pouvais y participer. La semaine précédente, entre deux coupures, j'avais pu enregistrer un chrono sur le serveur, 1.59.04 qui constitue mon nouveau pb grâce à l'utilisation de l'Eagle. Voulant quand même m'amuser sur ce circuit de Rouen et voir ce que j'étais capable de faire ce soir-là sur ce circuit je me suis concocté une petite course contre les AI. Tuyauté pour les chronos des pré-qualifications je savais que le premier du serveur 2 avait fait un temps de 1.57.93, je réglais donc les AI en conséquence. Si j'avais pu participer mon temps m'aurais mis 4è des pré-qualifications sur ce serveur. Là, lors de la course de F1 Legends le poleman faisait un 1.57.97 et Clark, dans ma course en off, un 1.58.36. De mon côté je ne réussissais pas à faire mieux qu'un 1.59.95 ce qui m'aurait mis 10è sur 12 en online et me donnait la 6è place dans ma course en off. Dix pilotes seulement faisaient la course, en on, car outre mon absence, un pilote ne pouvait débuter la course, victime de problèmes informatiques, alors qu'il avait pu faire les essais. De mon côté, c'est 11 pilotes gérés par l'ordinateur qui allaient me donner du fil à retordre.
Comme la course du Nürburgring, celle-ci est assez plaisante à suivre, aussi je vous la propose également en vidéo.
A ma gauche sur la grille se trouve Surtees en Honda puis Jackie Stewart dans sa Brm. Je m'élance bien et garde ma place de 6è alors que devant moi l'ordre s'établit comme suit : Brabham en tête devant Clark puis Hill, Amon et enfin Hulme, devant moi.
Dans le 2è tour, dans la ligne droite qui mène à la scierie, je prends l'aspi de Hulme et peux le passer sans difficulté. Dans le tour suivant je me détache de lui et grignote petit à petit l'écart qui me sépare d'Amon. J'entame le 4è tour en lui prenant sa 4è place. Je reviens vite sur Hill et le passe dans ce même tour, dans la ligne droite des stands, débutant le 5è tour en 3è position. Brabham et Clark sont à 4 secondes à peu près. Je vais remonter sur eux petit à petit et les rejoins presque au 12è tour en faisant mon meilleur chrono de la course, 1.59.5. A ce moment-là on revient sur Ligier qui a un tour de retard. Je ne vois pas ce qui se passe mais après coup je comprends que Ligier les retardais. Début du 13è tour, dans la première courbe après la ligne droite, je passe à droite de Clark pendant que devant moi Brabham passe Ligier par la gauche. Heureusement Ligier se décale vers la gauche et je peux le passer.
Au début du 15è tour je suis revenu à une demi-seconde de Brabham. Trois tours plus tard je suis en mesure de le passer. Je prends son api et le déboîte sur la ligne au début du 18è tour. Si je suis à l'intérieur de la 1ère courbe, l'ayant attaqué par la droite, mon attaque n'est pas assez nette et je dois renoncer, le laissant garder la tête. Arrivés au nouveau monde je constate dans mes rétros que Clark est revenu sur moi mais je verrouille bien ma position à l'intérieur du virage et il doit patienter en se portant presque à ma hauteur sur ma gauche.
20è tour, dans la ligne droite entre Grésil et la scierie, j'attaque à nouveau Brabham, profitant de l'api et de la puissance de l'Eagle contre laquelle la petite Brabham ne peut pas grand chose. Mais Brabham reste bien à gauche de la piste alors que j'en occupe le côté droit et, freinant plus tard que moi, me repasse et attaque le virage avant moi. Il conserve facilement la tête de la course. Bien calé derrière lui à Paradis je peut faire une nouvelle tentative et le passe peu avant la ligne. Cette fois-ci c'est la bonne et me voilà en tête à 10 tours de la fin.
Au 23è tour, j'ai à nouveau mes deux poursuivants sur les talons alors que j'arrive à la fois à Nouveau monde et sur Ligier à qui je vais prendre un second tour. Je peine un peu à le passer car il passe de gauche à droite au moment ou j'allais me porter à sa hauteur mais j'évite l'accrochage et le laisse rapidement derrière moi. Peu après, Brabham est tanké derrière Ligier et Lotus les passe tous deux par la droite.
Au tour suivant je me loupe au Nouveau monde et pars en tête-à-queue. Clark arrive et me heurte alors que j'essaie de repartir sous son nez. Il passe mais ne prends pas le large alors que je me relance avant que Brabham ne passe aussi. On reste quelques secondes côte à côte avec Clark, lui à ma gauche, et je finis par repasser devant. A la scierie Clark essaie de me repasser mais je résiste bien.
Aux tours suivants je suis nettement sous la menace de Clark au Nouveau Monde et à la scierie. Au 28è tour c'est là que Clark m'attaque. Au moment où je passe de gauche à droite avant la courbe à angle droit, Clark, lui, reste bien à gauche et freine bien après moi. Il se porte à ma hauteur, prenant même l'avantage d'un nez. Mais je suis à l'intérieur et c'est côte à côte qu'on passe, puis, tout doucement, je reprends la tête.
Au tour suivant, c'est à l'intérieur qu'il plonge mais il n'y a pas la place pour passer et il doit renoncer. J'ai de plus en plus de mal à garder la tête mais je tiens car l'arrivée n'est plus très loin. Encore 2 tours à tenir. Au tour suivant j'ai pris un peu le large et le passage à la scierie est plus tranquille mais lors du dernier tour, vers Beauval et Grésil, Clark est à nouveau tout proche et je redoute encore la scierie. Heureusement il n'est pas en mesure de m'attaquer et je termine l'épreuve en vainqueur. Je me suis bien amusé même si ça ne console pas complètement de mon absence en on. J'ai pu me jauger et le résultat est plutôt bon. Grâce à l'Eagle j'ai tourné une minute et demi plus vite sur 31 tours que lors de mon meilleur résultat en Ferrari. Une heure, deux minutes et trente deux secondes m'aurait permit de bien figurer dans la course qui se disputait pendant ce temps là en online puisque j'aurais terminé à moins de 3 secondes du troisième et à 8 du second.
Allez, retour à mon championnat en off, il y a encore du pain sur la planche en vue du titre. |
COURSE 9 - 28.09.12 - MONZA |
Le 11 septembre, cette course de Monza n'a qu'un enjeu pour moi : finir devant Clark. Ça me suffit en effet pour être titré avant même les deux dernières manches. Battre mon pb de 1.29.30 en Ferrari avec l'Eagle est vraiment annexe. Heureusement parce que même si je signe un 5è tour enfin sous les 1.29.5, amélioré au tour suivant de 3è centièmes (1.29.44) je ne parviens pas à m'approcher de très près de mon meilleur chrono avec l'italienne. Un 11è et dernier tour enfin à nouveau sous les 1.30 mais je ne fais que m'approcher des 1.29.5.
Le contrat est quand même largement rempli puisque j'ai la pole avec une bonne seconde de mieux que Clark (1.30.5) et deux sur Brabham (1.31.7). Je me sens donc très tranquille au moment de la mise en grille. Peut-être un peu trop.
Clark est à ma gauche et je fais alors ce que je fais habituellement au volant de la Ferrari : donner un coup d'accélérateur pour faire monter tout en haut l'aiguille rouge du compte-tours signalant le sur-régime. Jusqu'ici je n'avais jamais connu de problème. Le problème, justement, c'est que l'Eagle ne semble pas du tout aimer ça ou que j'ai vraiment mal dosé mon coup de pédale. Toujours est-il que la sanction est sans appel : le moulin lâche immédiatement, avant même que le drapeau vert ne soit agité.
Raté pour cette fois, il me faut dégager illico pour ne pas mettre le souk parmi les pilotes qui sont placés derrière moi. Je n'ai plus qu'à regarder la course des stands et voir Brabham mener la course puis laisser rapidement le commandement à Clark ce qui ne fait pas mes affaires. Parti 7è mon patron monte rapidement à la 2è place mais il ne peut empêcher l'écossais de faire carton plein et termine à deux secondes derrière lui.
J'ai grillé un joker et ne vais plus avoir tellement de marge de manœuvre à Watkins Glen et Mexico. Il ne me reste en effet plus que 8 points d'avance sur Clark. Ça promet pour la fin ! |
COURSE 10 - 29.09.12 - WATKINS GLEN |
Contrairement à Monza ce n'est pas sur ce circuit que je pensais pouvoir faire quelque chose de bien au volant de l'Eagle. Autant la Ferrari peut y être un bon compromis, autant la Brabham y est particulièrement à l'aise, autant l'américaine y sera pataude, en tous cas entre mes mains.
18 septembre, les essais vont rapidement confirmer mon a priori puisque je ne vais faire qu'un tour juste sous les 1.07 mais à plus d'une demi-seconde de mon pb (Ferrari) de 1.06.37. Ça me donne quand même nettement la pole avec plus d'une demi-seconde d'avance sur Clark et le double sur Hill.
Sur la grille j'ai Clark à ma gauche et je pense donc pouvoir m'arracher comme il faut pour mener ce Grand Prix de bout en bout. Mais, pour une fois, c'est lui qui part le mieux et je dois me contenter de prendre son sillage. Son avantage ne dure pas longtemps et j'arrive sans trop de mal à le passer avant le loop. Au début du 5è tour j'ai déjà 9 secondes d'avance sur lui. C'est alors que je reviens sur Ligier qui compte, lui, un tour de retard. J'estime mal la faible vitesse à laquelle il va et je dois me jeter à gauche pour l'éviter à Big Bend. Je sors dans l'herbe mais parviens à éviter le crash et peux reprendre la piste sans bobos et sans perdre trop de temps.
Au tour suivant, à la fin des Esses, je n'ai pas encore rejoins à nouveau Ligier mais je suis peut-être encore perturbé par ma sortie de piste. Toujours est-il que je rate mon changement de vitesse : Je passe de 3 en 2 au lieu de 4. Le geste est presque le même mais un poil à gauche au lieu de franchement en bas et c'est foutu. Le sur-régime est violent et je tarde peut-être à réagir une fraction de seconde de trop. Le moteur avait peut-être aussi souffert lors de ma sortie de piste ? Quoi qu'il en soit, là il lâche net. Deux courses, deux moteurs. Décidément cette fin de saison n'est pas facile pour la mécanique de mon Eagle.
Comme à Monza c'est des stands que je regarde la fin du Grand Prix et heureusement ça se goupille mieux pour moi qu'en Italie : Clark mène pendant quelques tours avant de laisser la tête de la course à Hill. A 3 tours de la fin c'est Brabham qui prend le commandement pour ne plus le lâcher. Même Hulme finit par passer Clark ce qui fait mes affaires puisque du coup il ne me grappille que 3 points.
Ça me donne une chance d'obtenir le titre à Mexico même en finissant derrière Clark ce qui n'aurait pas été le cas s'il l'avait emporté ici. Il m'aurait fallu finir absolument dans les points et devant lui. Pas vraiment la même donne ! |
COURSE 11 - 02.10.12 - MEXICO |
Lundi 1er octobre, en abordant cette course je ne pense pas aux chronos et ce n'est qu'après coup que je vais me rendre compte à quel point je suis loin, curieusement, en Eagle, de mon pb Ferrari (1.49.3) que je n'ai alors pas en tête. Mais, ce qui m'importe est tout autre : je sais que si Clark venait à s'imposer il me faudrait absolument finir sur le podium ou, à la limite, 4è et alors nous serions départagés pour le titre au nombre de courses remportées.
Lors des essais je dois m'y reprendre à plusieurs reprises avant de pouvoir me lancer vraiment dans la bagarre. Après plusieurs tours ratés et autant de retours aux stands c'est enfin parti. C'est finalement 4 tours seulement qui seront pris en compte pour mes essais : 1.52.15 sur l'avant dernier, le dernier étant moins bon, juste sous les 1.53. Clark à la pole en 1.51.8, ce qui ne m'arrange pas, alors que Hulme à signé lui un 1.52. Je devance Hill de 5 centièmes alors que Brabham suit avec un 1.52.5.
Pour une fois je ne m'élance pas trop bien, un peu tendu, sans doute. Pas envie de casser le moteur comme à Monza. Les deux premiers gardent leurs places et Hill part mieux moi. Même Brabham me passe devant. Me voilà donc 5è après le premier virage. Pas top. Il faut rester concentré d'autant que Clark est en tête. A ce moment là il est champion mais j'essaie de ne pas y penser et surtout me dire que j'ai du temps devant moi. Avant Hairpin je me décale à droite pour négocier ce passage difficile à l'intérieur. Côté gauche, un peu devant moi, Hill, et légèrement derrière, menaçant, mon ancien coéquipier Ferrari, Amon. Je ne vois pas ce qui se passe précisément derrière moi mais c'est mon Boss, Gurney qui heurte l'arrière de la voiture d'Amon. Heureusement que j'étais de l'autre côté de la piste car c'est les 14 dernières voitures qui sont prises dans un énorme crash. 6 seulement vont pouvoir continuer.
Début du 2è tour, dans la ligne des stands, je peux déboîter Hill et le passe sans problème. A Hairpin je vire mal et il me repasse presque par l'intérieur, à la sortie du virage, mais j'arrive à garder l'avantage. Aux 3è et 4è tours je fais des temps meilleurs qu'aux essais sans que cela ne soit fabuleux pour autant, 1.51.8 et 1.51.9. Ça me rapproche de Brabham et au début du 5è tour je le passe au même endroit que Hill, l'Eagle ne faisant qu'une bouchée de la petite Brabham. Me voilà 3è. Je respire sachant qu'il me suffit dès lors de garder ma place sur la 2è moitié de la course. Ne pas faire d'idiotie, surtout pas d'idiotie.
Au début du 7è tour je passe l'autre Brabham, celle de Hulme et m'installe second, plus très loin de Clark. Je boucle ce tour en 1.51.7, ce qui sera mon meilleur chrono. Pas terrible quand même ! Encore 4 tours à boucler et le titre sera à moi. C'est au début du 8è tour que j'attaque et passe Clark toujours au même endroit. Me voilà en tête. 6 petites minutes à tenir et je toucherai au but.
Je boucle les trois derniers tours dans de chichiteux 1.53.x, me contentant de contenir Clark et Hulme à une seconde et demi. Ça y est le titre est à moi. Ça s'est joué à pas grand chose finalement.
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Retour désormais à mes courses en ligne en attendant peut-être un nouveau championnat en off. Il paraît que la Scuderia n'est plus fâchée... |